bientôt plus violens. Depuis trois jours il était en proie des convulsions. - M. le ministre de la guerre a chargé M. le général Vasserol de se rendie immédiate ment Saint Cyret d'y procéder une enquête tant sur les actes réceus d'insubor dination que sur Ceux qui ont eu lieu depuis quelques temps comme aussi sur les causes qui ont pu les amener. - Ou anuonce l'arrivée Paris de Mme de Gontaut. - Les journaux anglais ont annoncé que le colonel Caradoc avait eu avec lord Pal- merston une longue entrevue et qu'il était Chargé d'une mission en Espagne. Celte mis sion consiste se rendre nu corps d'armée espagnole du général Rodil en Portugal pour en suivre les opérations et en rendre compte officiellement son cabinet. A l'époque du siège d'Anvers, le même colonel remplit la même mission auprès de l'aimée française. M le colonel Caradoc est parti dimanche au soir de Paris où il était arrivé depuis pju, pour aller occuper le nouveau poste que lui a confié son gouvernement. Courr - Le gouvernement vient d'accorder Marseille le second obélisque du Luxor. M. Lelorrnin qui fut chargé il y a quelques années, d'aller chercher le Zodiaque de Den- derah est autorisé par le ministre de l'inté rieur traiter avec la ville pour les frais de transport qui sont sa charge. - Plusieurs réfugiés de Francfort ont passé ces jours derniers par Strasbourg et se sont rendus en Suisse. - Ou lit dans V Helvétie Ce u'est point seulement des cabinets con- Stituiionnels que surgissent les oppositions contre la séparation de Neufchàtel M. de Metlernich même a fait ce sujet au nom de l'Autriche des représentations très éner giques au cabinet de Berlin, il exige de lui un désaveu foimel, et demande qu'il se fasse rendre compte de toutes les menées qui ont eu lieu a cet égard entre l'arisiocralion suis se quelques diplomates en sous-ordre et le gouvernement de Neufchàtel, M. de Pfuel est rappelé. A l'ouverture de la séance de la chambre des députés M. Dupin président a an noncé la mort de M. Lafayelle eu ces ter mes J'ai la douleur d'annoncer la chambre que nous avons perdu le général Lafayetle il est mort ce maiiu cinq heures (Mouve ment.) Je vais tirer au sort le nom des mem bres de la députatiou qui assistera ses ob sèques dont le jour n'est pas encore fixe je ne doute pas qu'un grand nombre de nos Collègues ne s'empresse de s'y joindre. Voici le nom des membres qui composeront la dépulation. Ce sont: MM. le baron Dupin, le généial Subervic Bachelu le général "Bei traudMM. JousselioGiraudDupéré Drouel Déranger de Vauguyon de Kef- temont et Bemuzat. M. François Delessert. Je demande que M. le président écrive au nom de la chambre la famille du général Lafayette pour lui exprimer toute la part que la chambre prend ce douloureux événement. Appuyé ap puyé - M. le président écrit une lettre qu'il communique MM. Gauuerou et Félix Béai. ALLEMAGNE. Francfort f 17 mai. S. A. le prince de Mdternich a fait vendre l'enchère le i5 avril dernier ses exccllenS vins du château de Johatuiisberg de l'année tant renommée de 1826. 16 Pièces de cette excellente qualité de vins ont été vendues 500,000 Û01 iris. - On écrit de Viennele 8 mai On est maintenant informé d'une manière officielle de la convention couclue Londres, entre les deux puissances maritimes et les gouvernemens de la péninsule. L'amiral de Bigriy en qualité de ministre des affaires étrangères, a invité toutes les légations fran çaises par une circulaire a en informer les cours étrangères près desquelles elles sont accréditées et ajouter que les obligations contractées n'ont d'autre but que la pac fica- lion de lEspagne. Il faut voir de quelle ma nière ce dessein s'exécutera avant de se per mettre uu jugement sur l'acte en question et sur ses suites. Au reste toute l'Europe par tage le désir qu'un terme soit mis l'effusion du sang et que la Iranquilité renaisse dans la Péuiosule. Quiconque contr ibue faire cesser la guerre civile a droit la reconnaissance de tout homme bieu pensant. - La Gazette universeille mande de Rome le 5 maique le pape élait revenu dans la capitale partout où il a passé il a été accueilli avec enthousiasme et il a distr ibué plusieurs fonctionnaires des ordres et des médailles. A Tivoli chaque ouvrier qui travaille au nouveau caual a reçu uu scudi et une pièce frappée eu mémoire de la con struction de ce canal. Ou avait intercepté depuis quelque temps nombre de lettres et papiers écrits en chiffres; envoyés, ce qu'on pense, de la propagande de Par is. On n'avait pas encore pu déchiffrer Cette nouvelle manière de correspondre. - On écrit de Berlin le 17 mai M. Ancillon est attendu ici, vers lest. L'échange de courriers entre Vienne et Pé- tersbourg est très-actif L'entrée d<s Espa gnols sur les territoires portugais parait l oc- casiouuer. Ou est ici trés-méconteni de Cet acte, et notre ministre M. de Litbermanu a reçu l'ordre de quitter Msdiid. La convoca tion des corlès forme une ère tiès-impoi tante pour l'Espagne elle est la pi entier e démarche publique du gouveroemml actuel dans le se us décidément libéral. Les puissances avaient fait dépendre la reconnaissance de la reiue de la conservation de M. Zea au cabinet, son caractère connuétant regardé comme garant du maintien des anciennes institutions des Espagnols. A présent que les cor tés seul convoquées, et qu'on commence quitter lai route couiumière Madrid, les puissances semblent vouloir donner la reine un dernier avertissement et l'empêcher de consentir a de plus grandes concessions par le rappel de leurs ageus diplomatiques. G. universelle LA PRISON, S'IL VOUS PLAIT! Une paysanne d'une mise assez soignée vient s'asseoir sur le banc elle est prévenue de s'être livrée fa mendicité. M le Président: Votre extérieur semble repousser l'imputation du délit qui vous est faite. La Prévenue Faites excuse, mon juge, j'ai en effet demandé l'aumôue mais ce n'é tait pas par besoin. (Ou rit M. le Président Expliquez-vous donc plus clairement. La Prévenue Voici en quatre mots me trouvant momentanément dans une posi tion assez difficile en un mot n'ayant pas un sou vaillant, et ne sachant qui m'adres- ser pour vivre j'allai trouver une de mes amies dans l'intention de lui emprunter quel que chose elle me dit qu'elle élait bieu fâ chée que pour le moment elle n'avait rien faire pour moi, mais que cependant si elle ne me donnait pas d'argent, elle allaii me donner uu conseil qui valait de l'or en barre: Qu'est-ce que c'est que je lui dis voyons? - Eh ben me dit-eile, t'as pas d'argent et tu veux vivreil faut que le gouvernement te nourisse. - Et comment ça - C'est tout simple; n'y a t-il pas des prisons de femmes? -Ah! c'est vrai. - Faut te faire mettre ea prison. - va mais comment faire - Pardine que t'es bêtec'est bien simple lu n'as qu'à voler quelque chose, et tout est dit. - Escusez j'aime mieux ne pas manger le pain du gouvernement, que de manger celui là bonsoir. Je me retire voulant toujours me faire arrêter, mais honnêtement au moins. Je pen sais au moyen quand je rencontre uu sergent de ville qui promenait dans la rue; je vas lui et lui dis Monsieur ayez donc la bonté de ra'arrèter s'il vous plaît. - Je ne peux pas vous arrêter comme ça, pour votre plaisiril faut que vous faisiez au moins un petit délit. - El lequel? - Par exemple, si vous demandiez l'aumône. - V'Ià mon affaire, que j'Ie dis, il n'y a pas d'affront demander l'aumôue. J'allai donc tendre la main aux passans, et lui uic fil le plaisir de m'arrêier.- (0;> rit.) M. le Président: Mais Corora<'nt expli quez-vous la recherche de votre mise avec l'état de pénurie où vous vous trouviez lora de voire arrestation La prévenue C'est encore bien simple

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 3