de 3fooo 10,000} 8 de to.ooo i5,ooo; 4 de
i5,ooo 20,000; 4 20,000 a5.ooo i de
25,ooo 3o,ooo 5 de 40,000 et au-d' tsus.
Le nombre de électeurs concourant k former la
représentation nationale-, est dans les villes de
14,835} dans les campagnes de 58,018; ensemble,
47,853. Ces chiffres établissent les rappqrts suivans
entre le nombre des électeurs et la population du
royaume. Dans les villes il y a un électeur sur 65
kabitans dans les campagnes, 1 sur 94 7 e' Pour
tout le royaume, t sur 85.
En Belgique, il y a un représentant sur 93,821
kabitans et 469 électeurs; 1 sénateur sur 79,643
kabitans et 938 électeurs.
46,099 électeursc'est-à-dire, 1 sur 88 habi-
tans, ont concouru k la formation du congrès
national.
Par un avis inséré au MoniteurM. le mi
nistre des finances porte a la connaissance du pu
blic, que les intérêts, pour le premier semestre
de i834, des capitaux inscrits au grand-livre
auxiliaire de la dette active k Bruxelles, seront
acquittés de la manière accoutumée, k partir du
l5 du mois courant, le bureau chargé du paie
ment de ces intérêts sera ouvert les cinq premiers
jours de chaque semaineies jours de fête excep
tés, depuis dix heures du matin jusqu'à une
heure après-midi. Le paiement des pensionscivi-
lesecclésiastiques et militaires, sera ouvert chez
Je directeur du trésor dans la province du domicile
du titulaire, k dater du 1" août prochain celui
des intérêts de cautionnementk dater du 23 du
courant jusqu'au 22 novembre prochain et enfin
celui des pensions k la charge de la caisse de re
traite, k dater du 25 du mois courant.
Les plaintes contre la fraude sont toujours
très-vives et très-fondées, mais il paraît que le
défaut de répression ne provient point de la
négligence de» employés qui déploient au con
traire tout le zèle et toute l'activité possibles,
mais de leur petit nombre. Pour mettre un
terme k cet abus et pour satisfaire aux réclama
tions du commerce, on assure que M. lo ministre
des finances demande au budget de i855 un sup
plément de crédit spécialement affecté k augmenter
le personnel de la frontière; et, lors de la discussion
du budget des voies et moyens la question du
double rayon de douane sera aussi agitée, un ar
ticle additionnel k ce budget suffira pour le réta
blissement du second rayon. Indépendant.
Depuis un certain temps les ouvrages du
chemin de fer de Vilvorde Bruxelles se ralen
tissent considérablement. Nous ne savons k-quoi
attribuer la désertion qui se multiplie parmi les
ouvriers terrassiers. (Belge.)
Le Journal du Commerce d^ Anvers dit
qu'il y a eu en Frise quelques désordres au sujet
de la perception de la contribution foncière,
suscités par de malheureux contribuables hors
d'état de payer.
On lit dans le Courrier de la Meuse:
On nous mande qu'à la suite d'un ouragan ter
rible qui a eu lieu vendredi dernier, la route de
Eaufays k Ayvaille, construite grands frais et
pendant la révolution par quelques particuliers
route qui procurait aux Ardennes des débouchés
de la plus grande utilité, est entièrement détruite
dans la gorge d'Ay vaille; les dommages se mon
tent dit-on au-delà de fr. 40,000.
De mémoire d'homme on n'a vu semblable dé
bordement des blocs entiers de rocher ont été
détachés et transportés de longues distances;
des excavations d'une grande profondeur tiennent
lieu de cette route qui était admirée des voyageurs
et qui aujourd'hui n'offre plus qu'une ruine.
La commission administrative de la caisse
d'épargne de Liège, a, dans sa séance du 20 juin
dernier, pris la résolution de liquider l'établisse—
3
ment confié k ses soins. Elle a considéré que son
but était désormais rempli par la banque de
Bruxelles. Usant des ressources considérables dont
elle dispose, la banque a ouvert des caisses d'é
pargne dans les diverses villes de la Belgique,
en fixant le taux de l'intérêt des dépôts 4 pour
cent, ce qui est faisable par une société telle que
la banque, qui possède divers moyens de faire
valoir les dépôts, et ne l'est pas pour la caisse d'é
pargne telle qu'elle avait été conçue k Liège. Ces
motifs seuls ont décidé la résolution que nous
annonçons. (Emancipation.)
- Un de nos abonnés de Mons nous écrit:
La prison de celte ville n'offre pas les
commodités de la belle prison de votre ville
si toufesfois il y a de belles prisons; les ac
cusés des pillages des 5 et 6 avril n'ont pas
de cour particulière et ils sout réduits s'ils
veulent prendre l'air d'aller se promener
dans une cour parmi les plus vils criminels.
J'ai vu messieurs DoniesAbt, De Co-
ninck et Winckelmaus ils ont une petite
chambre pour eux quatre: mais ils sont trai
tés avec tous les égards que comporte le ré
gime d'une prison.
Il y avait beaucoup de monde leur arri
vée la prison, entre autres, le général
Duval de Beaulieu et le major Greindl.
Chacun a été vivement surpris de voir ces
messieurs enchaînés l'un l'autre comme
les derniers des misérables.
Croirait-on que les gendarmes ne s'em
pressèrent pas de détacher les prisonniers
leur arrivée dans la prison et qu'ils les lais
sèrent encore enchaînés pendant un temps as
sez considérable Il paraît que M. le général
Duval fut révolté de cette inhumanité et on
le vit lui-mêmenous assure-t-00 aider
délivrer ces malheureux de leurs fers.
Ou raconte ici un trait qui a lieu de sur
prendre de la part d'un officier belge, et qui,
s'il est exactne saurait être assez sévèrement
blâmé.
On dit donc qu'un des prévenus M.
Winckelmaussi je ne me trompe, était
serré tel point par les menottes qu'il éprou
vait d'horribles souffrances. Il supplia avec
instance un lieutenant de gendarmerie de faire
desserrer un peu ies menottes, et reçut pour
toute réponse que son service lui imposait
l'obligation d' agir avec cette rigueur. Heu
reusement M. le capitaine De Ruddere a
pensé que la rigueur de son service pouvait
se concilier avec l'humanité et il a fait dimi
nuer la pression ciuelle des fers de l'accusé
Winckelmaus. On ne sauiail assez louer cette
conduite et l'offrir en exemple ses collè
gues.
En effet quel danger pouvait-il y avoir
procurer quelque soulagement un malheu
reux puisque des forces considérables envi
ronnaient les voitures
Aux détails contenus dans la lettre de notre
abonnénous pouvons ajouter que nous
avons vu une lettre d'un des accusés sa fa
mille dans laquelle il écrit on voit encore
empreintes dans mes chairs des traces
profondes des menottes qui m'ont été mi
ses. ;i) {Belge.)
- L Union publie un mandement concer
nant l'université catholique, dans lequel les ar
chevêque et évêquesde la Belgique annoncent
que les souscriptions déjà recueillies permet
tent de faire l'ouverture de cet établissement.
- Les conseils de fabrique des paroisses de
St-Nicolas de St-Tholien de St-Remae
de Ste-Walburge de Sle-Vérouique de
Ste-Foi de Sl-Christophe et de Si-Gilles,
Liège, se sont adressés la chambre des
représenlans pour réclamer contre la décision
prise par le conseil de la régence de Liège,
qui refuse de porter au budget de la ville
pour i834, les allocations pour les traite
ment des vicaires desdites églises.
- La cour de cassation vient de rejeter le
pourvoi des nommés: t° Eugène Gambie,
secrétaire de la commune de Alaeter 20 Fi
dèle de Groot 3° Louis Landrie boucher
domiciliés audit Alaeter condamnés pour la
cour d'assises de la Flandre-Orientale en
date du a3 mai 1834 chacun la peine de
mort comme coupables de tentative de
meurtre suivie de vol avec des circonstances
agravantes.
- On mande de Paris que M. Monlalivet
intendant de la liste civile doit accompagner
le Roi Léopold au château d'Eu et Biux-
elles. On ajoute même que le château d'Eu
deviendiait la propriété du Roi des Belges.
- On mande de Biuges, le 8 juin:
Aujourd'hui midi, toutes les cloches des
églises de la ville ont annoncé la nouvelle de
la nomination définitive de Algr Boussen
comme évèque de Bruges. Standaert
- C'est l'Annotateur bolonnais qui avait
annoncé que Watson avait été séduite
par Paganiniet était allée le rejoindre
Boulogne. Ce journal avait aussi avancé que
M. Watson avait éprouvé de grandes pertes
par suite de la convention faite avec ce cé
lèbre virtuose. Celui ci éciit aujourd'hui
VAnnotateur pour dire que c'est par suite de
chagrins domestiques et pour obtenir sa pro
tection nu théâtre, que celle jeune personne a
quitté la maison paternelle et que les pertes
que son père a éprouvées doivent êtie attri
buées au dérangement qui a toujours régné
dans ses affaires.
- Toutes les grandes foires aux laines
d'Allemagne sont maintenant passées: partout
les laines moyennes ont été vendues; la der
nière Alagdebourg) les prix étaient plusjéle-
vés qu'à la première Breslau et, comme ce
sont principalement les fabricansqui ont acheté
il paraît que, malgré les mauvaises nouvelles,
qu'on reçoit encore des pays de consommation
les prix tiendront, et, que pour les premiers six
(1) Ne faut-il pas même par des mesures ul
tra- policières, inhumaines autant qu'inutiles
tâcher de donner le change k l'opinion publique
sur les vrais coupables Mais c'est peine perdue.
Le verdictsuffisamment motivé est rendu.
Une nation ne se rétracte point. - L. D. W.