quatre heures de toute observation ultérieure cet égard nous espérons qu'on ne nous considérera pas comme indifférées une crise qui éclate en ce moment mais qui préparée de longue main, a fait depuis peu des pas de géant et est, notre avis, devenue inévitable. - Dans la séance de la chambre de pairs du g, lord Grey a donné des explications sur la démission du ministère. Après avoir été interrompu plusieurs fois par les émotions qu'il épiouvait, il a conti nué. On remarque ces Je dus alors ramener ma pensée sur moi- même, et examiner quel parti il me convenait de prendre dans une conjoncture aussi déli cate. Il y avait déjà long-temps qu'appréciant les difficultés de ma position et sentant sur tout qu'elles étaient au-dessus du degré de de force et d'énergie qui me restent, je dési rais me retirer des affaires publiques. Je ne consentis rester mon poste que les instances unanimes de mes collègues qui me représentèrent que ma retraite entraînerait la dissolution du ministère. En conséquence je continuai me présen ter au parlement au commencement de cette session, il y a quelque temps une circonstance bien pénible pour moi sous le rapport public et particulier la retraite de quatre de mes collègues par suite d'un désaccord d'opinion) me fit de nouveau souhaiter vivement de me retirer, et il ne faillul rien moins que de nou velles instances plus pressantes de la part de mes collègues pour me faire rester. Lord Grey est eulié ensuite dans la justi fication des actes du ministère qu'il a piésidé et a terminé par annoncer sa démission. Lord Wellington a accusé le ministère Grey de ne pas avoir tenu sa promesse d'ob server strictement le principe de non-inter vention; il cite comme principale infraction le dernier traité de la quadruple alliance. Lord Grey a déposé sur le bureau une co pie du traité de la quadruple alliance. - Lord Althprp a fait la même communica tion la chambre des communes. M. Lillleton s'est justifié de ce qu'il a donné lieu la reliaite de lord Altborp eu faisant des communications qu'il u'aurail pas encore dû faire. M. O'Connel a déclaré qu'il dédirait plus que personne que le ministère futur adoptât les principes libéraux des 4 membres du mi nistère qui se retirent. RI. Hume a du qu'il était impossible qu'un ministère ayant des principes illibéraux pût être formé. Des tentatives pourraient être faites, mais s'il ne se trompait pas sur les opinions de la nation et de la chambre, il lui paraissait impossible d'introduire un minis tère tory. Applaudissemens bruyans. - Nous apprenons que la difficulté concer nant le bill de coercition et celuidu temporel de l'église ne sont pas les seules raisons d'hos tilité et d'alarme parmi les ministres. L'état embrouillé et dangereux de notre politique étrangèreaété le sujet dereproches nombreux et amers. - On lit dans le Courrier: Une correspondance télégraphique annonce l'arrivée Portsmouth de l'amiral Parker, bord V^Jsie. Nous avons des raisons pour croire que la nouvelle donnée par d'autres journaux de la reconnaissance de la Belgique par l'Espagne est uo peu prématurée; mais nous pensons que le colonel Gatadoc dont la mission est de négocier cette reconnaissance déjà eu le succès d'obteuir une promesse cet égard du gouvernement espagnol. ALLEMAGNE. Francfort9 juillet. On écrit de Rome la Gazette d'Augt' bourg que depuis quelques jouis le biuit s'est répandu dans le public que le pape a l'intention d'accorder une amnistie générale aux coupables de délits politiques. Celle me sure aurait été recommaudée par un des gran des puissances et relations amicales avec la cour de Rome. Elle portera la joie dans le sein de plusieurs familles. On pense que dou Miguel se rendra Rome. - On écrit des frontières d'Italie le 28 juin On assure que le roi de Naples s'est rendu en Sicile pour se soustraire aux diverses pro positions tendantes changer aussi bien l'ad ministration intérieure que les principes fon damentaux du gouvernement, qui luiarrivenl en grande quantité depuis quelques temps. On prétend que les partis oui obtenu alter nativement de l'influence. 11 y a quelque temps seulementle parti du mouvemeul avait gagné tout-à-faii le jeune roi il se montrait disposé octroyer une constitution libérale, pour la publication de laquelle le jour était déjà fixé. Les espérances ardentes de ce parti ont été déçues de nouveau par l'opposiiion active des amis de l'ordre exis tant. 11 paraît que le jeune roi n'a pas assez de caractère pour conserver dans ces circonstan ces une position indépendanteet il s'est dé cidé se débarrasser des insti igues en s'éloi- gnant au-delà du détroit. Il est douteux que ce soit là le moyen de se défaire d'une in fluence importune car les partis peuvent en son absence gagner du teiiainet courir leur but plus ardiment encore. Il a déjà été parlé de l'esprit qui règne dans l'armée na politaine. Je crois devoir ajouter que l'on profite du mécontentement des soldais pour appuyer les vœux qu'on élève de divers cô- teés mais qui restent inaccomplis cause du caractère indécis du roi. On travaille l'armée en divers sens mais comme une grande par tie des officiers adopte les idées nouvelles on peut facilement prévoir ce qui arrivera si l'on maintient une aimée hors de toute pro portion avec les recettes de l'état. On n'est pas sans inquiétude dans la plupart des cours d'Italie. (G. universelle.) - On lit dans la Gazette d'État de Prusse Des lettres de Constantinople mandent que la milice turque compte en ce moment 3oo,ooo hommes dont 100,000 de troupes régulières. On croyait que celte année la flotte turque n'irait ni Tripoli ni Tunis comme il en avait été question. - M. le baron de Fagel, miuistre d'état hollandais, est arrivé ici. - Le t«r juillet la commission centrale de navigation du Rhin a tenu sa première séance. Il parait que le cercle des attributions de celte commission s'est beaucoup restreint par le nouveau règlement des états rhénans con cernant l'exemption d'impôt pour produits indigènes. Cependant d'autres affaires assez importantes occuperont la commission. Le vœu général des négocians et des navi gateurs est que les gouvernemens intéressés veillent ce que la navigation du Rhin soit entièrement organisée, et que l'on étende les mêmes réglemens au Mein, au Necker et l'Escaut, conformément l'acte de naviga tion de Vienne de i8i5. - On mande de Cassel5 juillet S. E. M. le baron de Canitz, envoyé de Prusse près notre cour, est encore de nou veau absent, il séjournera dans les contrées du Mein et de la Laliu où il est principale ment occupé d'affaires diplomatiques la cour de Nassau. - Le Journal de Pétersbourg dément ce que les journaux étrangers avaient dit d'ua voyage prochain de l'empereur dans la Cri mée, de l'occupation d'une province persane par des troupes tusses, et du projet de foi mer eu Pologne une armée uatiouale de G,000 hommes. - On écrit d'Ancône, le aq juin: Par un paquebot anglais venant de Corfou, qui est arrivé ici hier, on a reçu la nouvelle qu'une divisioude troupes bavaroises a eu un combat acharné avec les iVlaïuottes. Des deux côtés ou s'est battu avec opiniâtreté. Les ba varois ont eu deux officiers et plusieurs soldats de tués, ainsi qu'un grand nombre de blessés. La perte de Maïnottes n'était pas connue. Apres cet événement, la régence a ordonné a,5oo Bavarois de se porter contre Maïna et de l'occuper. 11 paraît que le gouvernement a pris contre Colocotrom, des mesures rigou reuses qui ont conduit des révélations im portantes. Des lettres disent que la peste a éclaté dans f ile de Scio. Yprès, Imprimerie de la Veuve Gam»art-Mo*tis» grand'-place, vii-à-vis la grand'-garde.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 4