-,
Xirckhoff, plusieurs Belges connus honorablement
dans toute l'Europe par leurs ouvrages et par
leurs services rendus aux sciences et arts. Ce sont
MM. Mathieu van Brée, directeur de l'observa
toire de Bruxelles le baron de Reiffenberg, rec
teur de l'université de Louvain le baron d'O-
malius, ancien gouverneur de Namur, membre
de l'institut des Pays-Bas; Dewez, secrétaire-
perpétuel de l'Académie royale des sciences et
belles-lettres de Bruxelles l'abbé de Ram rec
teur de l'université catholique et le docteur Kickx,
professeur d'histoire naturelle Bruxelles.
Le National de i834 contenait le 25 der
nier, au sujet de l'élection de M. Lallitte Rouen,
un article dans un passage duquel il est dit que
M. Laffitte est devenu le plus formidable adver
saire du système de contre-révolution et de cor
ruption personnifiée dans Louis-Philippe. Le jury,
après une assez longue délibération, a déclaré M.
Scheffer, l'un des géranscoupable d'offense en
vers la personne du roi la cour l'a condamné 2
mois de prison et 5oo fr. d'amende, minimum de
la peine.
On écrit de La Haie27 juillet
-- Le Staats-Courant de ce jour publie l'ar
rêté royal en date du 23 du courant, contenant les
dispositions d'après lesquelles il est accordé des
congés illimités aux officiers, sous-olliciers etc. de
la schuttery mobile.
On lit dans le Handelsblad
Depuis quelques jours l'attention publique con
tinue se fixer sur la nature des négociations de
Biberich, et sur la décision que prendra ou a
déjà prise notre gouvernement ce sujet. On pré
tend que notre cabinet a fait connaître que son
refus d'accéder aux dispositions concernant le
territoire, établies parle traité du i5 novembre,
doit surtout être attribué la crainte que durant
Je cours des négociations le prince de Nassau n'é
levât des prétentions trop élevées dans l'intérêt de
ses droits, qui après tout ne sont pas incontesta
bles. Cependant, le comte de Reede doit avoir enfin
signé, au nom de son souverain, une convention
avec le duc de Nassau pour laquelle on attend la
ratification de notre monarque. L'arrangement de
cette affaire de famille préviendrait la séparation
des districts du Limbourg d'avec l'ancienne Neêr-
lande. La reprise des travaux de la conférence de
Londres reste toujours subordonnée, assure-t-on,
l'entière conclusion de cet arrangement préli
minaire.
On lit dans la Feuille de Tournai:
Mgr Jean-Joseph Delplancq évêque du diocèse
de Tournaiest mort hier, en son palais épisco-
pal4 heure» du matin des suites d'une fièvre
inflammatoire. Depuis plus d'un an il avait res
senti les premières atteintes du mal qui l'a con
duit au tombeau; mais son zèle évangélique, son
attachement ses devoirs lui firent négliger les
soins que réclamait sa santé. Mardi22 de ce
mois il conféra encore le sacrement de confirma
tion aux élèves d'une maison d'éducation mais
se sentant plus mal, il dut, deux fois, prendre
du repos avant de quitter cet établissement, et ce
jour seulement il fit venir son médecin. Une forte
application de sangsues la gorge, siège principal
de la maladie, parut d'abord le soulager beau
coup, et Mgr se crut même en élat le jeudi de
recevoir l'un de ses prêtres; mais ce mieux n'était
qu'apparent, car depuis ce jour les remèdes res
tèrent à-peu-près sans succès et la maladie fit des
progrès etfrayans. Cependant Mgr ne reconnut la
gravité de son mal que dans la nuit même de sa
mort, dont il vit approcher l'instant avec la plus
grande résignation; il reçut les sacremens de l'é
glise avec la piété la plus touchante, et conserva
jusqu'au dernier moment toute sa présence d'es
prit et cette douceur de caractère qui a su lui
ner l'affection de tous ceux qui l'ont connu.
4gr Jean-Joseph Delplancq est né Thieu le
3o janvier 1767, et fût sacré Namur le 25 oc
tobre 182g.
On écrit de Liège, 29 juillet
Le conseil de discipline s'est assemblé de nou
veau hier lundi pour entendre Mc Dereux sur le
Mémoire de M s Muller et Dewildt. Le rapport
conclut ce que le conseil de discipline, adoptant
les motifs des auteurs du Mémoire, déclare
qu'aucune loi n'impose aujourd'hui de serment
politique aux avocats, qui ne doivent être as
treints qu'à la prestation du serment de la loi du
22 ventôse an XII.
Le rapporteur a fait ressortir l'indentité de po
sition qui existe entre les anciens et les jeunes
avocats, et la nécessité d'envisager la question
soulevée par M Dewildt et Muler, comme con
cernant tous les membres du barreau.
Le conseil de discipline s'est ajourné vendredi
pour statuer définitivement sur cette affaire.
Dans l'audience d'aujourd'hui mardi le tri
bunal correctionnel a rendu son jugement sur des
conclusions incidentes de Me Frère. L'avocat se
fondait sur ce qu'ayant été admis par arrêt
plaider comme avocatil n'avait plus aucun ser
ment prêter et devait jouir du bénéfice de la
chose jugée. Le tribunal n'a pas accueilli ce
moyen qui lui a paru trop généralmais il a
formellement décidé qu'on ne peut aujourd'hui
exiger des avocats que le serment de la loi du 22
ventôse an XII, purement relatif leurs fonctions,
et nullement le serment politique de fidélité au
roi mentionné dans le décret de i83i. M" Frère
présent l'audience, a déclaré acquiescer pleine
ment cette décision, et être prêt, nanti de
l'expédition du jugement, se présenter devant
la cour pour y être admis prêter le serment de
la loi du 22 ventôse an XII, dont tous les avocats
reconnaissent la légalité.
L'ouvrage de La Mennais, Paroles d'un
Croyant, est prohibé dans toute l'étendue du
royaume de F russe et toutes contrefaçons, traduc
tions, réfutations, etc., sont défendues. (J. de F.J
On écrit de Constantinoplele 4 juillet:
A l'hôtel de l'ambassade anglaise on évite soi
gneusement tout ce qui a rapport cette question;
mais la jalousie de l'influence russe est trop grande
Londres, pour qu'on puisse croire qu'on laissera
la Porte en repos. Au contraire on veut lui susci
ter des embarras pour se frayer de nouveau un
chemin dans le divan, et pour procurer la po
litique anglaise, par différens conseils, la pré
pondérance sur celle de la Russie. (Gaz. Univ.)
Le Moniteur du 3i publie les lois sur la
nomination des juges-de-paix et sur les enfans
trouvés.
Le conseil de fabrique de l'église d'Ohain
(district de Nivelles, a demandé que la chambre
veuille bien statuer dans la loi communale, si
c'est aux communes ou au gouvernement, venir
au secours des fabriques d'église dont les revenus
sont insuffisans pour l'entretien des églises et
presbytères, ainsi que pour le traitement des
vicaires et les supplémens de traitement des des-
servans. La chambre a ordonné le dépôt au bureau
des renseignemens.
-En vertu d'un traité déjà ancien, les vais
seau hollandais sont admis dans les ports de la
Grande-Bretagne, sous un droit extrêmement
léger, ce qui constitue un privilège dont aucun
autre état du continent ne jouit.
Cet état de choses avait continué sur le même
pied pour les navires belges depuis notre sépara
tion de la floliande. Un journal dit qu'en avril
dernier, le ministre anglais a signifié notre
gouvernement que dorénavant nous ne pouvions
plus partager cette faveur.
D'après des informations prises cet égard, on
a acquis la certitude que les navires belges ne sont
pas soumis aujourd'hui en Angleterre des droiu
plus élevés qu'à l'époque de la réunion.
On nous annonce que les officiers de la
garde civique mobilisée viennent d'être licenciés.
La première assemblée des souscripteurs pour
la fondation d'une université libre Bruxelles
aura lieu le 3 août l'Hôtel-de-Ville. Tous les
souscripteurs de la capitale et des provinces sont
invités y assister. Il s'agira d'y choisir la com
mission provisoire chargée de rédiger des projets
de statuts et de s'entendre avec les autorités mu
nicipales pour certaines conditions matérielles de
l'établissement.
M. Corbisicr, l'un des juges siégeant dans
les affaires des pillages des 5 et 6 avrilétant to
talement rétabli de son indisposition la conti
nuation de cette affaire aura lieu au jour indiqué
par la cour, c'est-à-dire le 4 août.
Un pianiste belge avantageusement connu
Bruxelles M. Schépens, vient publier, en Angle
terre, une fantasie pour piano et violon, sous le
titre de Spohrjlowers of Faust. Ce morceau a eu
beaucoup de succès Londres, où il a été joué
dans un grand nombre de concerts. La comtesse
Paraviccinivioloniste célèbrea joué la partie
du violon.
Dans la séance du 3i juillet, M. le ministre
de l'intérieur a présenté le projet de lui sur l'in
struction publique, pour la rédaction duquel une
commission avait été nommée il y a long-temps.
Le gouvernement n'interviendra pas dans l'in
struction primaire; les communes paieront les
frais de leurs écoles: si les moyens leurs manquent,
les provinces doivent venir leur secours; enfin
si les ressources manquent celles—cile gouver
nement accordera des subsides
Le gouvernement se conserve le droit d'établir
dans chaque district judiciaire, une école-modèle
pour l'instruction primaire.
Dans l'instruction moyenne le gouvernement
n'intervient aucunement, il se réserve seulement
le droit d'établir 3 athenées-modèles.
Pour ce qui concerne les universités, la com
mission conclut en laisser seulement deux: l'une
Gandl'autre Liège.
Le gouvernement pense qu'il serait préférable
de n'en laisser exister qu'une seule, dont le siège
lui paraît le plus avantageux Bruxelles, cepen
dant il ne s'est pas encore décidé cet égard et
présentera ultérieurement une modification au
projet de la commission pour cette disposition.
Il y aura une commission centrale «hargée de
décerner les diplômes.
GDHI&iÊSIPDîîlD&SÏGS.
Ostende, ce 1 août 1834.
A Monsieur te Rédacteur du Propagateur d'ïpres.
Monsieur
LL. MM. le Roi et la Reine doivent arriver
Ostende dans l'après-midi du 7 de ce mois et
vous ferez, je croischose agréable vos abonnés,
de leur dire un mot des préparatifs immenses qui
se font pour recevoir dignement LL. MM. et pour
leur procurer pendant les 3 semaines de leur séjour
Ostende, tous les agrémens possibles. C'est vous
dire qu'il y aura des concertsdes balsdes
représentations théâtrales, des feux d'artifices sur
mer, des joûtes, etc., etc.; on s'occupe de la ré
daction du programme de ces fêtes.
J'ai l'onneur de vous saluer
B.