1.1 JOURNAL RE LA FLANDRE OCCIDENTALE. N° 1678 ET 1679. MERCREDI, a4 SEPTEMBRE, i834. XVIII™ Année. <Q n ID ït c 1» B fi L G I Q I K. L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Y près, defr.5 35 par trimestreet de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligre; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DR LA VILL1. Du 16 au 5o sept., 5 172 heures. FERMETURE DES PORTES DR LA VILLE. Du 16 auoo sept., 7 172 heures. gufc, néti u)eà 18 septembre. L'an t6givictoire des FrançaisLeuzesur les Autrichiens et les Hollandais. tg. L'an 164% expériences sur le Pui-de- Dômetouchant la pesanteur de l'air. Pascal démontreclairementque c'est cette cause et non pas l'horreur du videqu'il faut attri buer l'élévation de l'eaudans les pompes jusqu'à 32 pieds. 20. L'an 356, avant J.-O.naissance d'Ale.randre-le-Grand. Nous suivons, pour cette datel'opinion de M. de Sainte-Croix. 21. L'an 1435paix d'Arras, entre le roi de FranceCharles VII, et le duc de Bourgogne. Le duc de BourgognePhihppe-le-Bonmé rita ce nom, en pardonnantenfin, an roi Charles VIIla mort de son père et en s'unis- sant, avec le chef de sa maison, contre l'é tranger. Cette paix fut le salut de la France et Chartes vint bout, en quelques années de reconquérir tous ses états sur les Anglais. 22. L'an 1688, mort de Bernier. François Bernier, surnommé le Mogolétait né, Anversen 1625, Il fut.... ans médecin de l'empereur des luttes. Ses voyages sont très- curieux c'est ce que -nous avons de plus exact sur l'état du Mogolde THmdoustan et du royaume de Cachemire Kaçhemyr. 23. L'an 178g, Louis XVI convoque les états-généraux. 24. L'an 1640, le roi d'AngleterreCharles I" convoque le fameux parlement qui le fit périret qui renversapar une révolution dont il n'y avait pas encore eu d'exemple la mo narchie anglaise avec le monarque. UCRooù Au moins, des lauréats, nos grandes journées, Il faut associer les œuvres couronnées. Il convient de soumettre, au jury souverain, Le Peuple des jugeurs l'arrêt par fois peu sain Car il ne suffit point, dans le siècle où nous sommes, D'un arrêt,quel qu'il soit, prononcé par deshommes, Fût-ce StassartVautier Reiffenberg Bergeron Lcsbroussart et consorts, van Hasselt et Baron. C'est devant le Public au Forum qu'on discute, Et que le prix s'adjuge aux vainqueurs de la lutte! Or, n'enfouissez pas, messieurs, dans vos bureaux, Les chefs-d'œuvre éclatans des Ossians nouveaux. Eh vite imprimez-les! que la presse gémisse Oui, qu'on juge, k leur tour, et juges, et justice!- Du reste, vers, arrêts, tout serait soins perdus, Si des prix décernéspar vous k vos primus Le Public annulait la fautive sentence Sifflant et vos destins, et votre indépendance Loin de nous de prétendre, icidéblatérer Contre les lauréats!... Sachons les honorer, Avant de les connaître.... et gloire k leur génie.... Dujarry sur Voltaire en pleine Académie, Remporta la victoire.... Ji est vrai d'autre part Que n'y présidait point un baron de Stassart Et puistout est changé le jury de Bruxelles N'offre qu'à bon escient, des palmes immortelles!... Van Esschen! Mahaudon! vous méritez le prix, Sans doute octroyez-nous, de grâce vos écrits Car sinon avec le meilleur vouloir du monde Devant l'occulte arrêt, le moyen qu'on ne fronde? - L. D. W. Ce 31 septembre. fincewA utwjier. lis 2. v a a s» /\'on laurus vatemsrd sua Musafacit. Enfin, de l'œuvre occulte on connaît les prémisses Les hauts-jurés lettres, assemblés en comices, Ontaprès deux longs jours d'examen virtuel(1) Prononcé, du prétoire, un verdict solennel Les noms des lauréatsproclamés en Belgique, Annoncentk coup sûr, leur talent poétique; Et monsieur de Stassart, grand-homme incognito, Aux deux triomphateurs a donné son véto, Sans doute: car sa voix, miracle littéraire, Comme aux pères-conscrits, doit compter la pre- mière. Du reste, van Esschen, Mahaudon, sor.t des noms Tout comme d'autres; et puis, certes, nous Verrons, Par les soins paternels du docte ministère, Apparaître au grand jour la farde tout entière Dis poètes chantantavec ses beaux destins L'indépendance belge ouvrage k toutes mains!... t»; Lis.s i)e t> 7 heures. A M. le Rédacteur du Propagateur. Monsieur On dit que le journal le Méphistophélès tourne en ridicule, surtout k cause de l'intention qui les a motivés, les vers (1) que j'aurais adressés, k LL. MM. le Roi et la Reine des Belges, k leur passage k Ypres. Cela ne m'étonne point. Toute (1) Voici les vers en question n° 1676; Dans les clifa (le le ville Daus nos bouquets de ûeuis, "Voyez tout t'évaugile De la foi de nos cœuis! Le 1 3 septembre 1834 Quand le Roi Léopolil et la Keiue en voiture Ces persouuages de grand poids Ont passé, les premiers, le douze de ce mois Sur uion poul oeuf, quoique coustruil eu bois, Je répouds de ma ferme et solide structure t> -B. Soyons de bou compte ami ou ennemi le Petil-Diible ces petits vers-la peuvent passer... loul comme tant d'au tres, voire même de la capitale Biuxellesl. llu moins, ou n'y trouve ni l'hiatus e'-et de la fameuse inscription commercialeni le qui-qui-qui el le elles du compliment la Ueiue ni le Jupiter urnas des HH. l'P, carutes-dechaux. Et qudiil l'évangile de la foi de nos cœurs vous avez trop de tact, de goût el d'érudition seigueur Diable ,j pour prendie, sérieusement el volontairement, le change, et ignorer que les mots ont leur acception propre et figu rée, galut et au revoir! Diote de la Rédaction.) louange, adressée de hauts personnages, fait, sur ce Diable l'effet de l'eau bénite. Le Grand-Diable, il est vrai, nefaitqueson métier: Car l'éloge estpour lui, le mandit bénitier. Combien ce grand ou petit Diable, qui n'est pas couleur de rose, aurait donné de coups de sa griffe, k Racine et k Boileau sur leurs épîtres k Louis XIV, si ce malin esprit eût habité Paris, de leur temps!... Où, diable! était-il alors Il n'y a que lui qui le sache.... Veuillez agréer, etc. - G.-B. (tj° Nous accueillons la lettre qui précède, que nous insérons textuellement, sans assumer la res ponsabilité d'une polémique quelconque k cet égard, surtout do chef de la comparaison du grand-siècle k celui-ci sous le rapport du libé ralisme, même épistolaire,envers ceux que l'usage appelle encore LL. MM. Ypres, 24 septembre, Î53 Par arrêtés royauxdu 21 de ce mois, un remaniement administratif vient de s'opérer dars la plupart de3 gouvernemens provinciaux. M Ro- gier reprend sa place de gouverneur d'Ansers. M. Teichman, inspecteur-général des ponts-et-chaus- sées, gouverneur intérimaire, est (sans doute, honorablement?) congédié. Le baron de Stassart président du sér.at et du jury poétique, passe de Namur k Bruxelles. M. de Coppin gouverneur du Brubant, passe au Luxembourg. M. Hennequin gouverneur du Limbourgcongédié, admis k la pension est nommé chevalier de l'ordre Léopold civil. M. Lebeau, l'ex-ministre, remplace le baron de Stassart, dans le gouvernement provincial de Namur. M. Tborn gouverneur du Luxembourg, remplacea MonsM. de Fuydtadmis k la pen sion et décoré également de l'ordre civil. M. Lamberts-Cortenbach gouverneur delà Flandre orientale, passe, en la même qualité, au Limbourg. Le comte Vilain XIIII Charles), l'homme k a l'arbitraire fortetc., remplace ce dernier comme gouvernenr k Gand. 6e remaniement était k prévoir. Il est inutile de le juger. Les noms propres, principes et actes vivans, parlent plus nautici, que tout ce que nous pourrions ajouter! L. D. W. Mercredi17le commissaire de police et in officier de cuirassiers ont fait une descente chez le nommé Six fripier, MarchjLequx Pbrejix Habits. Il paraîtrait qu'ils y aura^pt saisi dès effets d'é- qyipéhiênt, que le susdit «1 rfiîer aurait eù'ecluléi, <fn contravention aux Joif et?'yègbrnie«Wj Nous ignorons s'il y dura poursuite lil'.éfiéu'f- S1- Il est 1 i, il est utile' de préifiuqir ceui queia chose cerne, cqtilrq de tels aà^t^urobb a s Les seuls congédiés, 011 (feux k ce duniei^.tK]priséspeu- effets militaires, ou en disposer.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1