2 F JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. (N® 1680.) SAMEDI, 27 SEPTEMBRE, i834. XVIIImc Annee. êjd? L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Ypres, de fr.5 35 par trimestreet de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne} et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DR LA VILLE. Du 16 au 5o sept., 5 1/2 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 00 sept., 7 172 heures. eu teti ibeù. a5 septembre. L'an 1689Louis XIV ac corde la paix aux Algériens. Le maréchal d'Estrées ayant envoyé quelques mille bombes aux Algériensils Jirentpour la troisième foisdes soumissions Louis XIV, qui liur accorda la paix, condition qu'ils relâcheraient les esclaves chiétiens et respec teraient en toute rencontre le pavillon Jran- çais. 26. L'an 176*7 mort de Massé. Jean-Baptiste MassénéParis en 1687, peintre du roiexcella dans la miniature. Il était protestantet congédia un domestique catholiquequi voulait changer de religion, pour lui plaire. 27. L'an 1731, Crébillon est reçu l'A cadémie française. BELGIQUE. Ypres, 27 septembre. Le jeudi25, vers les 7 172 heures du soir, l'ancien cabaret le Chien-Blancau coin delà rue Notre-Dame près des Casernes, une rixe, qui a eu de funestes résultatss'est élevée entre quel ques militaires de la garnison. On rapporte qu'un cuirassier, et un soldat du dépôt des étrangers, pris de boisson ont cherché querelle cinq sol dats infirmes ou opthalraïquesqui se trouvâîent audit local. On ajoute q'e.e l'un des trois blessé a eu le bas-ventre ouvert d'un coup de couteau porté par le soldat des étrangerset que les deux autres sont grièvement blessés la tête, de coups de sabre. (1) Quand, enfin, sentira-t-on la nécessité, l'urgence de ne confier des armes la troupe, que lorsqu'elle est de service? Et faut-il citer en exemple, aux nations, ou, plutôt, aux gouvernemens dits: civilisés, des gouverneinens despoiiques, encore demi-barbares, tels que la Turquie, où, dans le temps, les janissaires mêmes, celte turbulente et terrible milice, n'étaient armés, hors du service, que d'un simple bâton blanc?-En effeton peine se rendre compte de voir loin de l'ennemi et au milieu des paisibles citoyens, le militaire, hors du service, n'importe son grade, l'épée, le bancale, la latte ,1e sabre ou la baïon nette au côté: comme s'il s'agissait que les soldats fussent, catégorie k part et milice en-dehors de l'état, incessamment armés et prémunis contre amis et ennemis'.... On nous objectera l'usagey mais l'usage n'est rien, dès qu'il est démontré que c'est un abus, et que cet abus mène au délit et au crime, d'où souvent résultent des conséquences aussi funestes qu'irréparables!... Mais ce sera, en core une fois, vox clamat in deserto! - L. D. YV. (1) Les blessés ont été transportés l'hôpital militaire et les agresseurs, emprisonnes Un dit qu'il y a déjà des blessés oiuiu, et que tous tes toeslaiies Je ce ue maison .ou: air étés. On lit dans le journal français le Temps: M. de Reiffenberg, recteur de l'université de Louvaina annoncéau congrès de Poitiers qu'au mois d'août de l'année prochaine aurait lieu la première session d'un congrès scientifique de la Belgique. Bruxelles recevra la première cette réunion, qui se transportera les années sui vantes dans d'autres villes de la Belgique. Samedi dernier, dans la soirée, un jeune homme de t5 ans travaillant Bruxelles comme manœuvre maçon a été horriblement assassiné en retournant chez lui en la commune de Rix-en- Sart Ynon loin de cette commune. Les assassins après l'avoir assommé coups de bâton lui ont coupé la tête et l'ont dépouillé de tout son avoir. On lit dans le Courrier de l'Escaut: Nous apprenons, par une lettre de Rome, que, par décision du conseil des cardinaux, tout pou voir a été donné MM. les vicaires-généraux du diocèse, pour le choix d'un évêque. On parle beaucoup de M. Labis comme devant occuper le siège vacant. Le bâtiment de S. M. l'Espoir, arrivé der nièrement Falmouth a apporté la nouvelle que les bataillons français, en Portugal, voyant qu'on les employait comme garde '.'a» police de Lisbonne, et ne recevant pas leur solde aux époques fixées, ont pris la résolution de renoncer au service et de demander qu'on les payât sur-le-champ. Le colonel qui était un Portugais s'étant présenté pour leur faire des remontrances, fut chassé de la caserne coups de pied le major fut traité moins ignomineusementmais avec plus de cruauté; il fut sabré, percé de coups de baïon nette et laissé pour mort. Après ces actes de ré volte, les Français barricadèrent leurs casernes et firent annoncer au ministre de la guerre qu'ils étaient tous décidés périr plutôt que de se sou mettre de nouveau au service dégradant que l'on avait exigé d'eux. Le ministre fut réduit par lementer avec eux, et, au départ de l'Espoir,0n regardait comme certain qu'il y aurait un ar rangement l'amiable. Le général Castagnon (1), duc de Baylen s'est démis de la présidence de la chambre des procérès. On écrit de Stockholm Il a été dit que la peine de mort laquelle le capitaine de Lindeberg avait été condamné avait été commuée par le rot de Suède, en celle de trois années d'emprisonnement. Le eapitaine vient de déclarer qu'il préfère subir la première de ces peines. Les lettres de Constantinople, en date du 26, font mention de la découverte d'une conspiration contre la vie du sultan (2.) On la dit tramée par Meheniet-Ali, par la raison que l'on a trouvé chez plusieurs des conjurés des sommes d'argent trop considérables pour qu'elles puissent venir de quel- (t) Sans doute Castanns. (t) Et là aussi, a-t-on besoin de coDspirations.de coups de pistolet, etc.?... ques particuliers. On a fait beaucoup d'arresta tions, et la Porte a envoyé Brussa une commission pour instruire le procès et juger les coupables. Il est aussi question d'établir un pont près de Koniahpour lequel plusieurs régimens de la milice turque nouvellement organisée, ont reçn l'ordre de partir. Cette milice est organisée l'instar des landivehrs prussiennes. Ce camp doit servir aux manoeuvres d'automne, niais en même temps il pourra bien servir de corps d'observation contre la Syrie, car il paraît que l'on ne croit point encore Constantinople la tranquillité de cette province. Gazette Universelle.) - On écrit de BerliD le 14 septembre A la parade d'hier un général comman-, dan', a reçu un billet autographe de S. M. l'impératrice de Russie pour le 19 afin qu'il qu'il en fasse part l'armée. - Ou écrit de Vienne, 13 septembre L'ambassadeur turc, qui se rend Londres est arrivé Bruno le 10 et y a eu une au dience S. M. Les hospodars de Valachie et de Moldavie comblés d'ordres et de présens du suflan viennent de recevoir les mêmes faveurs de l'empereur Nicolas. - On écrit de Trieste 12 septembre: On attend ici au commencement d'octobre l'envoyé d'Autriche près du gouvernement grec M Prokesch. Il s'est rendu aupara vant en Bavière pour s'aboucher avec le roi sur la situation future de la Grèce, et sur les moyens de neutraliser l'influence étrangère qui alimente l'esprit de parti dans ce royau me. Gaz. d'sfugsbourg. - On lit dans la Gazette d'Augsbourg, sous la rubrique de Londres Des instructions ont été expédiées notre ambassadeur Constantinople, pour qu'il insiste auprès de la Porte afin d'obtenir pour nous le droit de passer librement le détroit des Dardanelles avec des bàtimens de guerre, comme le peut la Russie l'exclusion de tou te autre nation. Lord Palmerston considère comme un grand avantage d'avoir pu persuader la Porte nous envoyer un ambassadeur. Elle ne l'a certainement pas fait de son propre mouve ment ,et c'est déjà beaucoup gagné si l'influ ence russe n'a pas pu lui faire renoncer l'envoyer. f Tyïrv En attendant l'issue de§ négdfci^lïoTfi^ no tre flotte croise depuis long-temps euUe Vour- la et Smv ^observer les mou&|fief)s des floutyfùTsej ét/httomane ef .empêcher celte tipcwèiè de dortAr dés s^cours-aix in-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1