3.1 JOliltftAL Dli LA FLANDRE OCCIDENTALE. (N* 1.681.) MERCREDI, i« OCTOBRE, i834. XVIII™ Annëe- 1". L'an 1684, mort du Grand-Corneille. li E L G IQCE, L'abonnement ce Joubnal estpour les filles et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, defr.5 -35 par trimestre, et de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne} et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES dl li villi. Du 1 au i5 octobre, 5 1/2 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 1 au i5 octobre, 7 heures *8 septembre. L'an fjhi, Charles-Emma nuel mi de Sardaigni,fait arrêter soh père. 2g. -7 L'an 865 j mort funeste du jils de CharleS-le-Chauve. Ce jeune prince, qui s'appelait Charles comme son père, revenant, un soir, de la chasse voulaitavec quelques jeunes seigneurs de sa Suite faire peur un courtisan, de même âge, nommé Alboin: tous ensemble fondent sur lui Tépée la main, criant, d'une voix tnemacantéj tue, tue! Alboin, qui les prend pour des vo leurs se met en déjense et déchargesur la tête du princeun coup de sabrequi le ren verse par terre et le blesse mortellement. 5o. L'an 1791le roi vient faire la clôture de l'assemblée constituante. Octobre. Ce mois est ainsi appeléparce qu'il était le huitième mois de Tannée dans le calendrier de Ramulus; et, quoiqu'il soit devenu le dixième dans celui de Numaet qu'il le soit encore dans le nôtre il a conservé ce nom que les empereurs et le sénat romain ont souvent voulu changer. En vain Domitien lui donna-t-il celui de Uomitiaiius, en vain le sénat désira qu'on appelât ce mois FauStinus, en l'honneur de Faustine, femme de l'empereur Antonin. Commode ne réussit pas mieuxen le nommant Invictus: le nom d'octobre lui est toujours resté. VARIÉTÉS. LITTÉRATURE NATIONALE. Histoire Belge et Urbaine. Définitivement l'étude de l'histoire est l'or dre du jour. Sous ce rapport, la Belgique, suivant le mouvement donné, ne reste pas en-arrière d'une si noble, d'une si générale impulsion. C'est là toujours quelque chose: car c'est un progrès. Empressons-nous d'en prendre acte, heureux de pouvoir, d'ailleurs, le constater, sous un point de vue plus essentiellement local En effet, M. J.-J. Lambin d'Ypres, membre de diverses sociétés littéraires, et archiviste de cette ville, vient de publier le prospectus flamand d'une souscription l'ouvrage-manuscrit inédit et anépigraphe (sans titre) d'Olivier van Uixmude, échevin de la cité yproise. Ce manuscrit traite des évènemens les plus re marquables survenus en Flandre et en Brabant, et dans les pays limitrophes 1578-1443.) L'auteur, Olivier van Dixmude mérite dans son espèce de Chroniqued'autant plus de foi, qu'il fut le témoin oculaireou plutôtle contemporain des évèaemeni qu'il raconte. Le savant éditeur, suffisamment connu par ses Si le PropagateurCourrier mignon notre travaux historiques, et sa profonde connaissance petit ami, n'était pas plus honnête, pas mieux de l'autographieetc., a enrichi la Chronique appris que vous, malgré vos allures sataniques ce d'Olivier van Dixmude, d'un discours prélimi- qui n'empêche pas d'être méchamment poli, et de naire ou préface, et d'une table alphabétique des savoir, ou inoins, la grammaire), il vous enver- matières. Il a également retouché et commenté les rait, tout bonnement, l'école.... y apprendra, annotations manuscrites faites sur l'écrit de l'au- entre autres choses, l'orthographe! leur i3o3-i44°0 Le Propagateur avait déjà noté vos croyent L'ouvrage formera un vol. in-£°de près de envoyentfut-ilréclamations jettéjetions 200 pages, au prix de 7 francs pour les souscrip- jettant, quatre-vingt (suivi du subst. des plu* teurs;-de 8 fr., pour les non-souscripteurs: pour brillans qu'on ait encore vu, ayant fracturé son paraître au commencement de mars, i855. La bras (pour s'étant fracturé le bras), de suite (tout), souscription sera close le 3o novembre prochain qu'il avait cassé (le bras, pour qu'il s'était cassé), i834. La liste des souscripteurs sera placée en tête de l'ouvrage. - V.pour le surplus le pro spectus. J Cet ouvrage édité annoté et commenté par un historien d'un mérite, d'un savoir et d'une impartialité aussi reconnus que M. J.-J. Lambin, saffetiers (savetiers), tramercrévéapperçut, demie-heure demi-heure a (préposition), réfuser, longuevues (si longues-vuespour lu nettes d'approche, est français), connaît, eut pour aurait), manœvrcavant que les autrei se présentèrent (se présentassent)etc etc.; ne saurait manquer de réussir. Il est, d'ailleurs, le Propagateur avait déjà noté tout ça quand, pour le complément du grand faisceau de nos de fatigue, et d'un autre sentiment encore, qui études, de nos explorations historiques, d'un puis- n'est point admiration au moins, il a cru devoir sant intérêtd'une indispensable nécessité même, couper court celtedrôlatique, mais non pas miri- Le savant et modeste éditeur, par cette publica- lique ribambelle de chefs-d'œuvre de sous-Démon, tion n'en doutons pas, ajoutera un fleuron de en orthographe et en grammaire.... Et c'en est bien plus sa couronne. assez comme cela! On peut bien administrer fra- (1^*- On souscrit, Ypres, chez l'éditeurrue ternellemcnt quelques férules l'innocent Déci de Bailleuln° 6, et chez les imprimeurs, les zébuth mais il y aurait inhumanitécrime de libraires et les directeurs des postes aux lettres des lèse-journalisme, de le colaphiser ou fustigera provinces flamandes de la Belgique. mort et sub gladio de lui arracher, sans mi- Si cette publication a lieu, l'éditeur se propose séricorde, cornes, queue et griffes.... le tout fût-il de mettre au jour le manuscrit inédit d'un autre même postiche!... D'ailleurs,on doit user de quel- écrivain ou chroniqueur synchroniste (1) con- ques égards, de convenances au moins, envers ceux de son bord.... surtoutquand ils sont persé cutés, traqués, obligés de recourir a la presse temporain. )- Ypres, i«r octobre. L. D. W. domestiqui c'est-à-dire: d'imprimer.... comme le confrère courlraisien s'imprime Et puis, enfin pourquoi s'aviser aussi d'écrire cette courtoisie toute flamandemais point du LE COURRIER DE LA LYS GAZETTE DE fout diabolique (1): «Pour réparer le fameux mensonge du Propagateur!- Réparer un men songe!.... Sans doute, chez les saffetiers?,.. Mai« c'est toujours de plus fort en plus fort, tout comme chez Nicollet. Un mot concernant «les dames bas bleus. Nous persistons dans notre dire. Le Propagateur du 3 septembre, n° 1675, était bien informé. Lei blue-stockmgs dont il s'agit se trouvaient au fa meux bal courlraisien, gauche, près de la porte d'entrée, et furent, tout juste, les premiers per sonnages qui frappassent les regards royaux.... Pourquois'il vous plaît, MM. du Courrier de la Lys, n'y aurait-il pas, un bal populaire payant, de dames a bas bleus Et si elles n'en avaient pas d'autres, mêmes tricolores, devaient-elles, COURTRAI, et LE PROPAGATEUR. Une premiere et dernière petite Leços ce Gram- mairb et de contenances. Le n® 37 (87), du lundii5 septembre i834 du Courrier de la Lysnous a été communiqué par hasard. Il s'y agit du Propagateur, que l'ex- trà-civilc Gazette de Courtrai taxe de fameux mensonge Sur ce, nous devons un petit mot de réponse l'honr.éte Petit-Courriernonob stant nos Adieux, du 8 mars dernier (Propa gateur, n® 1622.Toutefoisalors, la Gazette Courtraisienne n'avait pas endossé l'uniforme méphistophélétique: c'était du Rtanchet-Blan- leur argent rester au logis... ou a la porte? chet tout pur.... Mais enfin l'habit ne fait pas Le r"tade. ^ticle-reponse d.u confrere n* l'homme./Ajoutons hardiment, après lecture de Te^C Cepe»Auil "n* lui renvoyer l'infernal écolier, ni le journal! ,-( A par^T^"1^ "{d"l?u* mensongt lui cependant, la Correspondance, ,3 .eptemlZ, '^usqu'il n'y a point un mot de vrai, i854, J. M., même n® 37 ou 87. M y 1 '7*1 S (i) Fùi-ce tjp la réd»clioa,eq/iaM»ile M/Y. u ou d» M. (1) Sjuchroue, uulochiuue, r (i) Fûi-ce "A. t>. Bm c 1 giti quanti. S - 'rA

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1