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A la Station qui a ru lieu Saint-Germain,
le président d'une commission nommée par
l'académie de l'industrie française pour sui
vre celte expéiience a remis RI. Dietz, au
nom de cette commission une médaille d'or
d'honneur du grand modèle. M. Emmanuel
de Las Cases député, a fait le voyage d'al
ler et retour monté sur la machine même.
En résultatcelle épreuve a été exitême-
menl satisfaisante. Elle a donné une vitesse
moyenne de 3 lieues l'heure abstraction
faite de trois quarts d'heure employés rem
plir trois fois pendant la route le réservoir
d'eau opération qui dit-on dans le cas où
le service serait régulièrementorganisé pour-
rail se réduire a uue duiée de i ou 2 minutes
par station.
- On écrit de Genève, ai septembre, que
toutes nos notabilités légitimistes ont reçu
l'invitation de s'éloigner.
R1. le comte de Bourmant pu tdit-
on pour l'Italieaccompagné de quelques-
uns des ses amis politiques, dont plusieurs
résidaient depuis assez long-temps Genève.
La duchesse de Berri n'a été vue uulle part
eu Suisse; c'est une demoiselle de B... son
ancienne compagne, qu'on preuail pour cette
princesse son passage Berne d'où elle se
reudait Fribourg,
- L'infant don Sébastien d'Espagne et son
épouse sont arrivés Niples le 7 septembre.
- Le Moniteur Ottoman annonce l'envoi
d'un ambassadeur Londres.
- Un ouvrage curieux vient d'être publié
par le colonel Gustafson ancien roi de Suè
de, sur la liberté de la presse Aix-la-Cba -
pelle. L'auteur prétend qu'il n'appartient
qu'aux membres des états d'un pays et aux
fonctionnaires publics de publier leurs opi
nions politiques et que le gouvernement ne
devrait accorder le droit d écrire dans un
journal qu'à des hommesqui auraient été ex
aminés par une commission instituée ad hoc.
Quant la religion de l'état,elle doit rester en
dehors de toute discussion. - 11!
- M. le compte RIolé n'a pas accepté les
fonctions de 4e vice-président de la chambre
des pairsqui lui oui été conférées par l'or
donnance royale du 20 septembre. Ce refus
a été fait purement et simplementsans indi
cation du motif.
- On écrit de Rouen, le 24 septembre
Le banquet donué RI. Lailitte a eu lieu
avant-hier mardi, dans un parc situé aux
portes de la ville et sous uue teuie immense,
décorée d'une multitude de drapeaux incolo
res. Près de six cents personnes appartenantes
toutes les professionstoutes les condi
tions sociales y assistaient L'harmonie et
l'ordre le plus parfait ont présidé cette
fête.
Parmi les nombreux toasts qui ont été por
tés on a remarqué le suivant: sd la Liberté
de la presse et la réforme électorale
Voici des extraits du discours par lequel
RI. LaSitte a répondu au toast de M. Bouvet-
Rondeljuge au tribunal de commerce
Mes principes furent toujours les mêmes;
ce sont ceux qu'adopta ma jeuoesse ceux
vers lesquels se sont dirigés tous mes efforts,
ceux eufia que je saluai avec toute la joie
d'une satisfaction long-temps attendue, lors
que la France, se levant radieuse au soleil
de juilletrattacha noblement 1789 a i83o.
Je pensai en r83o et je crois encore
qu'il fallait pour répondre l'urgence des
faits et ne pas dépasser les vœux de la Fran
ce, essayer ce que pourrait produire de bien-
être une royauté fille adoptive d'une charte
nouvelle mais il ne fut ni dans mon in
tention, ni dans celle de personne assurément
de s'en tenir la vérité d'une charte octroyée,
souillée par le baptême de l'étranger.
Maintenant, messieurs, si mes espéran
ces sont affaiblies mes convictions ne sont
pas toutes retirées. De grandes fautes ont été
commises; mais votre patriotisme et votre
énergie me prouvent que les jours de répara
tion ne som pas très-éloignés vous voulez
oublier les fautes parce que les premiers mo-
menssont difficiles. Dans la nature elle-même,
après une comraolien profondele repos ne
revient que par oscillations; mais il faut que
les fautes ne soient pas renouvelées, et que le
pouvoir soit désormais d'autant plus fidèle
son origine, qu'il a élevé, par sa marche ré
trograde, de légitimes soupçons.
Quoi qu'il en soit, messieurs, encouragé
par votre exemple et votre énergie j'y ré
pondrai par mon courage et mon dévouement.
Député de Rouen représentant un des foy
ers de l'industrie française, je me félicite d'ê
tre ramené par mes devoirs des intérêts aux
quels ma sollicitude ne manqua jamais inté
rêts qui reposent égalementou plutôt qui
ne peuvent vivre que par l'ordre et la liberté.
MM. Odilon-Barrol et Dupont de l'Eu
re avaient été iuvilés au banquet. M Barrot
n'a pu pour cause d'affaires indispensables
se rendre celte invitation RI. Dupont s'est
excusé par une lettre adressée aux commis
saires du banquet et dans laquelle après avoir
rappelé l'origine des torts et le projet du
gouvernement actuel, il dit qu'il s'absliendta
d'assister une réunion dont les vœux poli
tiques n'excéderont pas comme il le suppose,
les vœux et le système d'une opposition aux
espérances de laquelle il ne peut s'associer
tout en rendant hommage ses intentions.
ALLEMAGNE.
Francfort26 septembre.
soulevé ouvertement contre la régeoee et a
tenté un mouvement insurrectionnel. Il lui
aurait réussi également d'armer une partie de
la population des environs de Pairas et de
s'emparer de celte ville dans laquelle il ne se
trouvait qu'une faible garnison. Les rebelles
auraient organisé l'instant une régence et
celle-ci aurait publié une proclamation dans
laquelle la régence de Napoli est déclarée
illégale, et qui invite le roi Othon se ren
dre en son sein pour résider Patras jusqu'à
la fiu de sa minorité.
En outre plusieurs Bavarois employés
dans de hautes administrations, auraient été
sommés par cette proclamation de quitter la
Grèce. Ces événemens auraient fait uaître
Napoli degrandes inquiétudes surtout a cause
de la nouvelle organisation de la régence. On
y aurait donné une contre-proclamation dans
laquelle les membres de la soi-disant régence
de Patras sont nommés des parjures vcoupa
bles de haute-trahison)et I'od aurait pris des
mesures pour la sûreté de Napoli mais pen
dant que la rébellion continue dans la pro
vince de Maïna et qu'uue masse de mécoulens
se trouve dans l'intérieur du pays, c'est
toujours un mauvais présagé si un parti peut
se fixer dans un endroit et y former une es
pèce de gouvernement. Le roi Othon paraît
être aimé de la majorité de la nation et tous
les partis assurent qu'ils lui sont favorables,
mais il ne peut pas leur servir de jouet et il
doit tenir l'ordre des choses existant. Cela
sera très-difficile en ce moment et le gouver
nement de Napoli devra recourir des me
sures de rigueur et l'on ignore jusqu'à quel
point la force militaire y suffit.
Celte nouvelle a causé ici une vive sensa
tion parce que l'on craint que par le ren
versement de l'ordre de choses actuel il peut
se présenter de nouvelles complications qui
peuvent devenir dangereuse cause des af
faires incertaines da l'Orientet paralyser les
efforts des grandes puissances pour maintenir
la paix. {Gazette d'Augsbourg.)
A l'Édition du Propagateur.
Ce 3o septembre, i834-
Je vous prie, et, au besoin, je vous requiers
(décret sur la presse, prorogé, du 20 juillet,
i85iart. i3) de bien vouloir insérer ce qui suit,
dans le plus prochain n° de votre journal: -
La liberté d'action étant l'élément vital de
tout écrit, et, d'ailleurs, la presse indépendante
ayant, Bruxelles ses, principaux organes y
le soussigné cesse, dater de ce jour, toute ré
daction ou collaboration au journal le Propaga
teur.
On écrit de Vienrte le 16 septembre Fé"de t0Ute aUlrC "P,ication
On a reçu Triestele i3 septembre des 1T
nouvelles de la Grèce, qui sont d'une nature Veul"ez aSréere,c* L p> Wo„,
fort inquiétante. Le parti Colocotroni s'est
Yp es. Imprimerie de la Veuve Ga*i/uj-Motiu» grand'-plaee, vy-à-vi» la grand'-garde.