<carop de Diest. Après s'y être reposée quel ques inslans, elle est allée occuper uue tente qui lui avait été préparée sur une colline d'où la vue embrasse facilement les vastes prairies que baigne la Démer, où les troupes allaient exécuter des manoeuvres. Les troupes étaient divisées en deux corps que séparent la petite rivière la Démer. Le premier corps qui s'appuyait contre la colline même où se trouvait le Roise composait du 3« et du ir« de lignede la 4e batterie d'ar tillerie légère et d'une compagnie de mineurs. Le ae régimeni de chasseurs un escadron du lanciers et un escadron du a" chasseurs formaient le second corps dont la cavalerie occupait la plaine tandis que l'infanterie était rangée en bataille partie au sommet partie au pied d'un coteau. A l'arrivé du Roi, les tirailleurs des deux parties com mencèrent l'attaque par un feu assez vif. Bientôt i'attillerie, protégée par un bataillon d'infanterie, vint ouvrir un feu croisé bien nourri pour protéger les mineurs qui sous le bu de l'ennemi, essayaient de jeter un pont sur la rivière. Au bout de quelques minutes le poul fut achevé, et l'infauterie effectua son passage avec le plus grand ordre. Puis ce fureut des feux de deux rangs des charges de cavalerie sur des bataillous d'in fanterie qui se formaient en carré avec une incroyable promptitude et sans le moindre dés ordre l'ennemi fut attaqué dans sa position et en fut délogé enfin les deux parties ex écutèrent urié foule d'évolutions savantes qui faisdieut autant d'honneur au génétalqui les avait ordonnées qu'aux troupes qui les exé cutaient. Cependant après différentes mar ches changemens de ftonl etc. le corps d'abord victorieux fut forcé la retraite alors il exécuta avec une admirable précision une marche en double colonne pour repasser le pontdevant lequel il se reformait tout de suite eu bataille. La retraite se fit dans le meilleur ordre et les deux- troupes réunies vinrent ensuite défiler devaût S. M. On ne se serait jamais douté en voyant tous ces soldats si vifs, si gais si dispos que c'étaient les mêmes qui venaient d'exécuter par un cha leur excessive et sur un terrain très-difficile, de longues et fatigantes manœuvres. A six heures le roi se mit table où avaient été invités tous les officiers supérieurs tous les chefs de corps, et les plus anciens capitaines et lieutenanns de chaque batail lon. Pendant le dîner, la musique du i t« ré giment et celle du ae chasseurs u'ont pas cessé de se faire entendre. Après le dîner le Roi a daigné assister une représentation théâtrale donné par le corps des officiers et qui se composait du Vaudeville le Coijjeur et le Perruquier. A g heures et demie S. M. est entrée Diest, où la musique du i" régimeni est venue lui donner uue sérénade. Toutes les rues par où S. M. devait passer étaient illu minées. Ce matin le Roi a quitté Diest 6 heures pour se rendre VVeslerloo. - On écrit d'Anvers 4 octobre Le Roi visite aujourd'hui le camp dî Schil- de où des grandes exercices doivent avoir lieu le corps des officiers a pris des dispo sitions pour fêter convenablement la présen ce du souverain. A cet effet des décors et des transparens ont été préparés et conduits au camp le beau temps contribuera y amener beaucoup de monde. Ce soir S. M. viendra coucher en ville ses voitures sont déjà arrivées au palais. Les Sociétés Lyrique et Odéontique préparent des sérénades. De main le Roi se rendra Brasschaelet y as sistera au Polygone et aux manœuvres de l'artillerie il y aura inspection et revue des troupes eu celte ville. - Le ministre de la guerre vient d'adresser un ordre du jour tous les chefs de corps de l'arméepour les inviter porter la connaissance des soldats que le port d'arme doit être rendu aux décorés de la croix de fer de ire et a" classe conformément l'arrêté royal qui institue cette décoration. - Le 3o vers quatre heures de l'après- midi le principal locataire d'une maison, place du Samedi monta au premier chez les da mes D anglaises pour recevoir le loyer de l'appartement. A peine était-il entré que deux Anglais, le colonel Let le sieur Dsfe présentèrent tout-à-coup et fer mant la porte double tour se précipitè rent contre le principal locataire. Celui-ci injurié et maltraité parvint assez difficilement s'échapper. Uoe plainte a été déposée et l'affaire se poursuit en ce moment. {Union.) - On a découvert depuis hier le frontis pice du collège de l'Oratoire au bout de la rue Royale - Neuve extérieure on y lit l'inscription suivante Studiosœ juventuti Mœcenates consecraverunt. - On lit dans le Journal d'Envers Les deux voilures vapeur arrivées Anvers sont parties ce matin, 9 heures pour Bruxelles remplies de personues très- connues qui ont voulu assister ce premier essaifait sur le continentcar la voiture M. Dietz qui a fonctionné de Paris Versail les n'est point une voilure mais un remor queur. Si l'on n'a pas annoncé le départ de ces voitures c'était pour prévenir un encom brement sur la voie publique. - On annonce comme défipitivement au torisé par le gouvernement français, la cons truction de l'empierrement de fa roule de Duukerque Furnes; les fonds nécessaires l'empierrement de la partie située sur le ter ritoire belge sont votés depuis deux ans. - On écrit de Namur, le 4 octobre Les sieurs Garot et consorts condamnés la peine de mort par la cour d'assises de no tre ville viennent de recevoir la commutation de celte peine en une détention perpétuelle l'exposition et la marque. A l'occasion des fcles qui doivent avoir lieu les 5 6 et courant dont les frais ont été faits par souscriptionnotre nouveau gouverneur accordera une pièce de bière par jour. - H! Des canonniers étaient occupés charger des bombes sur le plateau de l'arsenal du rempart de la Vierge déjà vingt-cinq ou vingt-six étaient chargées quand un des tra vailleurs occupé bourrermitpar la com pression de l'air, sans doute, le feu sa bombe ce feu se communiqua toutes lés autres qui éclatèrent peu près simultané ment. Des éclats de bombes tombèrent en mille endroits différens et le malheureux ouvrier qui causa ce malheur fut retrouvé debout et liorriblemeut brûlé et mutilé nu comme la main nous venons de voir cet inforné son corps D'offrait que du sang et des blessures il eut cependant la force de se tenir debout jusqu'à ce que la ci vière de l'hôpital militaire vint le chercher. Cinq six autres canonniers ainsi que la sentinelle ont reçu des blessures^ - On écrit de Liège 4 octobre La bibliothèque de notre Uuiversiié vient de recevoir de la munificence de S. M. brita- nique la collection complète des ouvrages publiés par la commission des Recors eu An gleterre. Cette collection qui contient tous les documens relatifs la législation civile administrative et politique de l'Angleterre comprend jusqu'à présent 74 volumes gr. iu-folio. M. de Mondonville vient d'accueillir un opéra intitulé l'Amant pour rire paroles et musique de deux jeune Liégeois et l'on dit que cette pièce sera jouée pendant le cou rant de l'année théâtrale actuelle. S. M. le Roi est allé hier matin au Poly gone de Brasschaet avant-hier il a visité le camp de Schilde qui sera levé le 10 du cou rant mois; hier il a assisté au spectacle Anvers. S. M. arrivera aujourd'hui après-midi d'Anvers en cette résidence. - M. le ministre de l'intérieur a pris le 20 septem. dernier une décision portant que les membres des conseils de fabriques d'église et des bureaux des marguilliers ne doivent pas, leur rentrée en fonctions prêter le ser ment prescrit par ies décret des 5 mars et 20 juillet 1831 Voici en substance les motifs de celte dé cision Les décrets n'ont parlé que de citoyens chargés d'un ministère d'un service public ce qui ne doit s'entendre que de fonctions qui attribuent une autorité ou un caractère extérieur dans l'étal, la province ou la com mune. Or on ne peut assimiler ces fonc tions les services que des citoyens rendent dans des intérêts particuliers et restreints tels sont les membres des conseils d'adminis tration des hospices de bureaux de bienfai-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2