3 L sancequi ne prêtent pas serment; tels doivent être aussi les membres des fabriques d'église, qui ne sont instituées que pour veiller l'en tretien et la conservation des temples, ainsi qu'à l'administration des aumônes et des biens affectés l'exercice du culte. - Un de nos compatriotes, M. Bataille, ex-officier au 3e régiment de chasseurs pied et peintre de genre qui donne les plus belles espérances vient de partir pour l'I talie où il se propose de rester pendant quelques années pour continuer ses études. - Par circulaire en date du du mois dernier M. le gouverneur de la province de Hainaut engage les administrations des villes et communes faire établir aux frais des bureaux de bienfaisance, des salles d'asyle ou écoles gardiennes où les enfans des person nes nécessiteuses seraient envoyés dès ie ma tin et confiés une ou plusieurs femmes re connues propres cet emploi, qui se conten teraient d'une modique rétribution mensuelle a payer par les parens dont les ressources le permettent ,et par le bureau de bienfaisance, ou au moyen des colhctes et souscriptions pour les pauvres. - Ou lit dans le Constitutionnel des Flandres Tandis que le choléra diminue en celle ville plusieurs cas se sont montrés dans les villages des environs. Il y a eu ici pendant le mois de septem bre 4°2 décès. En septembre 182g il n'y en a eu que 118 et en i83o que 166; en juin i83a on comptait 735 décès. - On vient d'appliquer d'une manière fort ingénieuse, la lithographie aux tapis de toile cirée pour tables. L'inventeur de Ce charmant procédé est M. de Slobbeleir au faubourg de Flandre. La première pièce qui nous ait été mise sous les yeux repiésente le palais de la Nationvue prise du bassin vert, au Parc. Cet habile lithographe a obtenu un brevet pour l'exécution de son travail qui peut donner une si grande variété celle sorte de toile que traite avec tant de peifec- tion M. VValravens et que sous le rapport de la beauté de ses dessins et sous celui du brillant de ses vernis aucune fabrication ne peut surpasser. Huit autres vues de nos édifices publics sont déjà confectionnées parmi lesquelles la plaine de Waterloo avec ses monumens. Les fondsdeces différentes lithographies peuvent être très- variés et même imprimés sur couche d'or. Un ne peut guère se faire une idée de l'effet produit par ce magnifique ouvrage qu'en le contemplant. Les motifs déduits dans les nombreuses décisions portées par le ministère des finan ces l'égard des contraventions en matière de timbre de la part des imprimeurs de jour naux ne laissent aucun doute sur l'applica tion qui doit se faire de l'art. 3 de l'arrêté du directoire exécutif du 3 brumaire an VI. Toutefoisafin qu'il ne soit plus possible auxdits imprimeurs d'invoquer l'autorité d'u sage prétendument tolérés, et prétexter cau se d'ignorence le ministre des finances croit devoir rappeler t° Que d'après l'art 3 de l'arrêté du di rectoire exécutif du 3 brumaire an VI le papier dont il est fait usage pour lesdits journaux et papiers nouvelles doit être tim bré avant l'impression. a0 Qu'en cas de contravention l'impri meur n'est pas recevable rejeter la faute sur les employés du timbre puisqu'une in attention de leur part fût-elle prouvée ne doit pas échapper la surveillance de 1 i m - ptimeur. 3° Qu'aucune loi n'autorise le tirage d'ex emplaires sur papier libre. (1) En conséquence il ne sera plus admis l'a venir en cas de saisie de journaux non-tim brés aucune excuse qui serait fondée, soit sur l'usage de prétendues épreuves sans tim bre soit sur l'inattention supposée de la part des employés chargés de l'application du timbre. Biuxelles, le 3 octobre, 1834- Le ministre bes finances, e. d'huart. ANGLETERRE. Londres 4 octobbre. Par suite des événemens récens en Portu gal, le bateau vapeur Royal- Tar, que l'on attendait Portsmouth avec M. Mendi- zabal, est maintenant destiné pour Anvers où il doit prendre le duc de Leuchtenberg et l'amener en Portugal. True-Sun - D'après un rapport fait au parlement anglais, par une commission de at membres sur les machines locomotives a vapeur desti nées parcoutir les contrés ordinaires, et publié dans le journal des travaux de la so ciété française de statistique universelle; il a constaté i° Que les voitures vapeur peuvent se mouvoir sur des îoutes ordinaires; 20 qu'el les ont transporté jusqu'à 14 personnes; 3° que leurs poids, machine, combustible, eau et gens de service peuvent monter environ trois tonneaux; 4° qu'elles peuvent monter et des cendre les montagnes avec facilité et sûreté; 5° que les voyageurs sont en pat faite sûreté 6° qu'elles ne sont pas, lorsqu'elles parfaite ment construites, incommodes au public; 70 qu'elles présenteront plus de célérité et plus d'économie dans le transport des personnes et des marchandises; 8° qu'elles admettent une plus grande largeur des jantes que les voitures ordinaireset par conséquent occa sionnent moins de dégâts aux routes. - Les amis de lord GreyNewcastle et le voisinage, ont ouvert une souscription pour ériger un monument cet homme d'étal (i) De quel droit interprète-t-on les art. 56 et 60 de la loi du 9 veud., an VI La question de la preuve du fait, matériel de la distribution non-timbréreste donc tout entière. dans son lieu matai. - Le roi a présidé, le un conseil des ministres. Il paraît que l'on s'occupe de l'état dangereux des colonies, la population des esclaves étant fort mécontente des conditions attachées leur émancipation. - M. May, consul-général de Hollande, a été nommé chargé d'affaires la cour de Londres, pendant l'absence de M. Dédel. - Voici un exemple du luxe et du train immense que mènent les gouverneurs-géné raux des Indes britanniques. Dans le dernier voyage que lord William Bentinck fit dans l'intérieur du pays, ses bagages étaient por tés par io3éléphans, t,3oo chameaux et 800 voitures attelées de bœufs. Ce train était es corté de deux régiraens, un d'infanterie et un de cavalerie. - Globe. - Le Courrierdu 3, dément que la nou velle de la moi t de don Pédro serait arrivée Madrid le 24comme l'ont annoncé les jour naux français. - Une déclaration de faillite très impor tante vient d'être faite Londres c'est celle de M. Raikens un des directeurs de ia ban que; on craint qu'elle n'ait du retentissement sur le continent. DON PÉDRO. Don Pédro meurt assez vieux pour sa gloire, mais deux ans trop tôt pour son pays. S'il eût vécu deux années de plus, il eut pû habiter le peuple portugais au régime de la liberté, conso lider les institutions nouvelles et en mettre en jeu tous les ressorts, affermir la couronne jamais sur la tête de sa fille, organiser sur un bon pied la milice nationale, ramener les colonies de l'O rient l'obéissance de la même patrie et peut- être faire fleurir un immense commerce dans un royaume situé l'angle des deux mers les plus fréquentées du monde. Que de choses pressantes faire, et que le régent mourant doit voir s'éloi gner avec lui dans un sombre avenir! Sa mort ne manquera point de raiver les partis que sa fer meté réduisait au silence. Les partisans de Miguel ont montré dans la lutte, une opiniâtreté qui a disputé jusqu'au dernier pouce de terrain: ne croiront-ils pas l'instant venu de reprendre cou rage! ne profiteront-ils pas des ressentimens que l'empereur a imprudemment semés parmi ces populations, soit par la dispersion des moines, soit par les tracasseries suscitées aux prêtres? (t) Il est mille germes de discorde, la gêne née de la guerrel'absence des récompenses promisesla mutinerie des troupes étrangèresle changement des fonctionnaires publics en masse, que la révo lution a rendu nécessaire. Ajoutons cet état de choses, l'agitation voisine de l'Espagne, travaillée d'une part de la guerre civile, et de l'autre trem blante parfois du tracas révolutionnaire qui éclate de teins en tems dans ses chambres, et nous ne serons pas étonnés d'apprendre un jour peut-être que l'esprit de la propagande a rebondi jusqu'au Tage. Il ne s'agit ici que des suites probables de la mort de don Pédro, et nous passons les suites possibles. (1) Les mootagues offrent le moyen it'nne guerre facile: jamais elles n'oal été purgees des bandes de guéiàdts.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 3