épisode du déjeuner, que te Roi et la Reine ac ceptèrent chtz moi, le lever de table pour accéder aux instances du bourgmestre, et le manque de toutes convenances par mes pourparlers avec ce magistrat devant 1.1,. MM., sont d'une insigne fausseté; et, avant d'accueillir des absurdités pa reilles, et en garantir l'authenticitéil me semble que vous auriez dû c>mnnnerr par vous assurer du degré de foi que méritaient ceux qui ont eu l'obligeance de vous donner de si étranges rensei- gnemenset en prendre d'exacts auprès de l'au torité locale, avec laquelle, malgré vos assert.ons, je suis toujours dans la meilleure intelligence. En vérité, il est absurde de m'avoir prêté tant de petitesse et de duplicité, tout cela pour avoir réuni nos efiorts ceux de mes concitoyens, alin de recevoir nos souverains d'une manière cligne d'eux. Nous nous consolons de la diatribe lancée contre nous, par les marques desalisfaction et de bienveil lance que n'ont cessé de témoigner LL. M VI. avant leur départ, et par la conscience d'avoir obtenu l'assentiment de tous nos estimables concitoyens. Quelques obscurs détracteurs vous ont iuurni les détails mensongers que vous avez rapportés: nous leur pardonnons de nous avoir altiibué ce dont ils sont capables eux-mêmes. Le plus grand ordre a régné dans celte ville, avant et après le départ de Leurs Majestés: le soir, bs musiques de Furnes et de Ménin ont exécuté des symphonies sur une estrade décorée et illumi née par nos soins; et la journée s'est terminée, en féte de famille sans rixes, sans discorde, ni mésin telligence. Voilà l'exacte vérité je défie qui que ce soit de me démentir: tous les honnêtes gens seront, cet égard, mes garans; et, dans tout ce qui s'est passé, le but de mon père et le mien n'a été que de con tribuer rendre, au Roi et la Reine, avec toute la pompe qu'ils méritentles honneurs qui leur sont dus si juste titre, et de faire rejaillir, sur la ville que nous habitons depuis 20 ans, les ellcls ue la satisfaction que les Méninois désiraient unani mement faire éprouver leurs augustes souverains. J'ai bien l'honneur, messieurs, de vous saluer. Signé: PLA IDE A U F'" aîné, Nég', et lieutenant-colonel de la garde civique, et non pas colonelcomme vous le dites par erreur. H E LG1Q l E. Y p r s s11 octobre. M0" Vandcrsticbele épouse du bourgmestre d'Ypres, vient de recevoir, de la part de la Reine, une parure complète en pierres précieuses, et M11" Sidonie Boedtqui a eu l'honneur de compli menter S. M., a reçu un écrin renfermant des pendans d'oreilles et autres ornemens en pierreries de grand prix. Par arrêté royal, du 20 septembre dernierle sieur Denoyelle est autorisé ériger une fabrique de passementeriefranges et rubans de coton sur la place de la commune de Zillebéke, près d'Ypres. On nous écrit, de Rouen que la statue du Srand Corneille, est, enfin, terminée, et que la cérémonie de l'inauguration aura lieu le dimanche, îy du courant. Des fêtes auront lieu Rouen, l'occasion de cette solennité, a (Franc-Parleur. On doit y distribuer un grand-prix (1) de poésie, résultat du concours ouvert par la So ciété libre d'Émulation. J - -Rien de plus dégoûtant que cette lutte boueu ses qui se perpétue entre le Constitutionnel et le uTourn. des Fland. Ces reproches adressés par celui- £1 Uns médaille de 3oo francs -Y. de lu Red J 3 ci son confrère de lui avoir arraché un abonné ici, d'avoir été chassé de chez tel particulier là, et puis le riposte du Constitutionnel, dont le ré dacteur se rend au bureau du journal, accom- p igné de deux témoins, pour se faire rendre justice, en traitant son adversaire de lâche et d'infâme, tout cet amulgamede fadaises est bien peu propre concilier, aux deux feuilles gantoises, l'estime des populations flamandes, et le place fort au dessous de la dignité qui convient l'opinion qu'ils prétendent défendre avec des injures on sert ni la religion, ni la patrie Qu'on relise les beaux articles du Catholique, du temps où MM. Bartels et Beaucarne étaient attachés sa rédac tion car c'était alors, sans contredit, que ce journal fut son enpogée. Malgré la chaleur des discussions d'alors, et de la conflagration qui se manifestait déjà jamais une guerre d'insultes de ce genre ne s'eleva en tre les feuilles les plus de- vergenles d'opinion on ne les vit pas se battre corps corps, dans la poussière, pour la distribu tion d'un numéro de plus ou de moins: aucun parti ne donna, jusqu'à présent, l'exemple d'une pareille misère. - Ou écrit de Naples a5 septembre Le biuit court que doa Miguel se propose de venir pour quelque temps Naples et qu'on y a déjà préparé des appartemeus pour lui chez le nouce du pape. L'iiifjni don Sébusiieu d'Espagne qui comme ou sait, a épousé une sœur du roi, vil ici liès-retiié. Les éruptions du Vésuve ont cessé, mais ou en ci unit de nouvelles le mois proebaiu. Gazette Universelle - Dans la séance de la diète germanique du 1 t septembre, il a été pris plusieurs réso lutions entre autres celle qui défend aux érudians allemands de fréquenter l'université de Berne en Suisse, et une autre selou laquelle il est interdit aux compagnons de métiers de se rendre en France, eu Belgique et en Suisse. - Ou écrit de Stockholmle a5 septembre: Le capilaios Lindenberg a de sa prison publié uue invitation ses compatriotes pour l'ouverture d'une souscription tous ses écrits dont le produit après sa mortqu'il attend avec certitudeservira donner une éducation ses enfans auxquels il ne peut laisser aucune fortune. - Otr écrit des bords du Missourile i« juillet On a accordé aux Polonais qui se sont rendus en Amérique une vaste étendue de pays dans la territoire du Michigan. Un dé puté avait fait des démarches pour les attirer dans le Missouri mais les Polonais ont pré- féié le Michigan parce que l'esclavage n'y est pas toléré. 11 est arrivé Saint-Louis plusieurs ceutaines d'émigrans venant d'Osnabruck. - Le ministre des affaires-étrangères ayant obtenu du Roi un congé de dix jours le se- creiaire-géuéral du ministère, aux termes de l'arrêté du 10 avril, i83t, aura la signature eu son absence. - MM. Ch de Brouckère et Wilmar membres de la commission commerciale, sont repartis pour Paris le 6 afio de reprendre les négociations momentanément interrompues par le mariage de M. de Rigny M. Basse a quille Bruxelles le 7 pour retourner Paris. M. Sraits qui est Bruxelles depuis quelque temps doit aussi retourner Paris dans le courant de cette semaine. - MM. les ingénieurs Siraons et Deridder nommés par notre gouvernement pour régler diverses affaires relatives au chemin de fer avec la commission prussienne, sont partis aujourd'hui. Ce n'est pas Verviers comme il avait été convenu d'abord mais Eupeu village bilge situé près de la frontière, que les deux commissions doivent se rencontrer le 9 septembre et plus tard elles se rendront ensemble en Prusse. Toutes les démarches faites par les agens prussiens ont lieu eu exé cution d'un arrêté du roi de Prussedu 5 décembre 1833 portant qu'un chemin de fer serait établi de Cologne la frontière belge et que les concessionnaires dudit chemin sont autorisés traiter pour l'acquisition des terrains qu'il devra tiaverser. - M. Claessens de Bruxelles l'auteur des deux magnifiques gravures la Femme Hydropique et la Descente de Croixd'a près Rubens un des graveurs les plus dis tingués de notre époque vient de mourir l'âge de soixante-el-dix ans Ruel près Paris. Il y a quelques années, M. Claessens, par attachemeut pour son pays éiail revenu Bruxelles. Le gouvernement d'alors conçut l'idée de former là une école de gravure dont il eût été le chef des offres furent faiies dans ce sens M. Claessens et acceptées par lui mais sa mauvaise santé et d'autres circonstan ces vinrent alors malheureusement la tra verse de ce projet. - L'Abeillejournal ministériel, Ma drid, avait traité d'anarchistes les cinquante- deux députés qui ont voté la non-reconnais sance des emprunts faiis depuis i8a3. La chambre s'est trouvée de cette injure et a demandé qu'il fût infligé une peine aux ré dacteurs de ce journal. Après une discussion fort animée, dans laquelle les ministres se sout abstenus de par 1er la chambre a décidé que pour cette fois seulement on ne délibérerait pas sur cet incident malgré l'opposition de quelques membres au nombre desquels se trouve M. Lopez considéré comme un des meilleurs orateurs de la chambre. Ce député a même déclaré qu'il ne voulait pas faire par tie de la chambie si on laissait insulter ses membres de celte manière. Néanmoins rien n'a été décidé et la délibération est renvoyée uri aulrp jour. - Ou écrit de Strasbourg, le 28septembre: On dit que des négociations ont lieu en ce moment entre les gouvernemens français et prussien concernant la conclusion d'un traité dédouanés entre la France et l'Allemagne, lequel si l'on s'entend doit concilier les intérêts communs. On induit de ces asserti ons que le comte Ducbâtel considère le sys tème de douaues allemand comme devant eut-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2