tinées cle la Patrie,» couronnas au concour, de septembre i,r prix.) Les vers du lauréat ont du nombre et pe l'harmonie: ils révèlent un talent réel. Les stances ou strophes du début de ce petit poème, et quelques autres de la fin, nous ont paru, surtout, fort heureuses, riches d'images et pleines de patriotisme. Cependant, selon nous, plus d'une tache dépare ce poème 5 et nous devons la vérité, et l'auteur, qui est au-dessus de la flatterie; nous leur devons d'exprimer notre pen sée tout entière il y a de l'incohérence, du pathos, dans le narré de a la bataille de Bruxelles. Et ce serait, là, aussi le titre qui conviendrait le mieux au poème couronné: car il ne s'y agit, guère, «•des destinées de la patrie. Serait-ce, d'ail leurs, une lacune volontaire? Il se pourrait. Une première et rapide lecture nous a particu lièrement fait remarquer les vers, ou plutôt les expressions suivantes Le Trépas Sur des ailes de plomba précédé leurs pas. La mitraille aux cent bras Plus de frein leurs feux trop long temps contenus. Est-ce les Jeux des guerriers ou des canons Et puisfeuxau plurieln'est-il pasau moins, équivoque Le ciel, ma patrie! a compris tes élans. Élansabsolu, est-ce bien l'expression propre? est-elle assez descriptive, assez pittoresque? Enfin et pour clore ces fugitives observations sans chicaner le poète sur la téte qui grisonne Adieu! je sens \eJroid, qui lentement arrive Jroid, absolu, non-défini, pour le froid de la mort, etc., complète-t-il la pensée, satisfait-il l'esprit On dirait que le vainqueur, arrivé l'extrémité de la carrière, épuisé de la course, a hâte de finir. On s'en aperçoit de reste. La pro- sopopée finale a tout-à-fait l'air d'être étranglée. Aussipourquoi renfermer le génie esclave d'un programme, dans ce fatal cercle de Popilius: minimum, 100 vers; maximum, 200?... - X. F A lï 1 T S. Lrxicografhib. Nouveau Dictionnaire Fla mand-Français et Français-Flamandetc. par l'Abbé OlingerBachelier-ès-Lettres et Di recteur de Pension, Bruxelles. Ouvrage dédié sa Majesté le Roi. (r) Utile dulci HorAï. Le Nouveau DictionnaireJrançais-Jlamand, pur M. Vabbé Olingervient de sortir des presses de R1. Ilanicq Matines. La partieJlamande- Jrancaise a paru, il y a quelque temps. Les journaux en ont rendu un compte très-flatteur. De sorte que l'ouvrage estactuellement, complet. Il se compose d'environ 120 feuilles d'impression, grand in-8° et il faut être armé de patience et de courage, comme M. Olinger, pour oser entreprendre un travail si long et si pénible. Quand on songe aux soins scrupuleux qu'exige la rédaction d'un bon dictionnaire, on est tenté de croire que la vie de l'homme ne peut y suffire. Et qui ne se rappelle l'opinion des anciens ce sujet, formulée, en quelque sorte, en ces vers latins, devenus prover bes c'est le docte Scaliger qui parle Si quem dira manet senltenlia judicis olim, Lexica contexat; nam caetera quid moror? omnes Pœnarum faciès hic labor unus habet. Quelqu'un a-t-il des lois encouru le courroux (1; 6e vend au bureau du PrxtpugaLcur aiu.vi que toutes les autres productions de l'auteur. Prix: 16 francs les 3 volumesbroche;-17 fr q5 c, cartonnés avec couver tures imprimées,*dos eu paichejaioj et 18-50, relies eH basane. Qu'on lui fasse achever ou lexiqueou grammaire: Jamais ne l'eût atteint châtiment plus sévère. Mais ce n'est pas assez d'avoir de la patience et du courage: il faut encore du savoir; et, sous ce rapportl'ouvrage de M. Olinger se distingue de tout, ce qui a paru dans ce genre. Aussi dans l'état actuel de la langue flamande, et de son mode d'enseignementle Nouveau Dictionnaire de M. Olinger devient-il d'une indispensabilité reconnue; et, de plus en plus, générale. Il ne s'est pas Contenté de copier, servilemenr, ses devan ciers, ni d'un suivre, aveuglément, la marche; mais il a adopté un plan nouveau, d'après lequel les diverses significations des mots tant propres que figuréessont classées, si méthodiquement, et expliquées, si clairement qu'il est impossible, même l'élève le plus borné de se tromper sur le sens d'une expression. Les colonnes d'un Jour nal ne suffisent pas, pour l'analyse détaillée d'un ouvrage si considérable. D'ailleurs M. Olinger a fait ses preuves, comme grammairien, lexico graphe et instituteur. Dans le Nouveau Diction naire comme toujours, il a travaillé avec goût et science, et en conscience; et l'on peut, avec certitude, s'en rapporter lui, pour la confection des dictionairesainsi que pour tout ce qui est du ressort des diverses branches de la philologie' qu'il a, spécialement, embrassées. X. Article communiqué On lit dans le Journal de Francjort sous la rubrique de Munich S. A. le duc de Leuchleuberg, qui résidait Eichsiadt, est arrivé inopiuement Mu nich le 10 la nuitd'où il s'est rendu tout de suite Tégernsée vers son auguste mè re. On croit que, si le mariage du prince avec dona Maria ne s'effectue pas,S. M. la duchesse de Bragance veuve de don Pédro viendrait résider Munich. - M. le baron Taylorcommissaire du roi près le Théâtre-Français se rend Boueu pour assister l'inauguratioo de la statue de Corneille. - M. le miuistre de la guerre, qui a obtenu du Roi un congé de quinze jours est parti le 18 au matin pour Paris. - On écrit de Liège, le 17 octobre La cour a fait hier, sa reulrée solennelle, au grand complet et en grand costume. M. le procureur-géuéral a prononcé le discours de rentrée, qu'il a terminé eu requérant la cour de faire procéder au renouvellement du serment par MM. les avocats présens la cérémonie mais aucun d'eux n'y assistait en costume. On sait qu'il existe depuis long temps uue mésintelligence entre la cour et barreau relativement la prestation du ser- ment. La question simplifiée et ramenée sur son veritabie terrain, ne souffre aucun doute c'est le barreau qui dégagépar la constitution belge, de toutes les entraves pré cédentes a positivement droitmalgré les arguties obèquieuses des cours et tribunaux, et des gens du roipresque juges et parties en cour. - Le prince de Metlernich a accepté le protectorat du Lloyd autrichien établi Ti iesle. - La Gazette dé Madrid contient un rapport du commandant de Vergara, dans la quelle il vante la conduite héroïque de plu sieurs dames de la plus hauté considération. Pendant que ia garnison de cette ville se dé fendait contre l'attaque du 5 septembre ces dames «non-contentes d'animer les combat- tans par les signes qu'elles leur faisaient de leurs balcons allèrent demander des muni tions l'hôtel de la municipalité et les por tèrent au milieu d'une pluie de balles aux défenseurs du tiône d'Isabelle elles ont fait plus, elles se sont procuré des armes et les ont distiibuées tous ceux qui en demandè rent. Le commandant termine sa dépêches par une liste nominative de ces dames, et observe qu'eu faisant leurs périlleux service, elles étaient toutes accoropagnéee de leurs servan tes. S. M. la reine régentetouchée de cette noble action qui a si puissamment contri bué la brillante défense de Vergara a ac cordé chacune de ces dames une médaille en émail pendante un ruban bleu céleste et portantd'un côté le buste d'Isabelle II, et de l'autre l'inscription suivante sf la bravoure des dames défenseurs de Ver gara Marie-Christine reine-régente. - M. van Esschen dont la pièce de vers a obtenu le prix dans le concours ouvert l'occasion du dernier anniversaire de septem bre, vient de la faire imprimer chez P.-J. Voglet Bruxelles. - Prix 75 centimes. - Ou écrit de Leipzig que le 26 de ce mois on posera la première pierre de la nouvelle bourse des libraires. - Ou écrit de Btéda le 16 octobre Les 15 el 16 de ce mois j a eu lieu, Am sterdam sous la piésidence de M. van Tets van Goudriaan ministie des finances, la séance ordinaire du syndical d'amortissement dans laquelle les opérations de la onzième année du livre tévolue le 3o juin, 1834 ont été approuvés l'unanimité, par l'as semblée. Les propositions faites par la com mission permanente, ont été adoptées. Lei5, ont eu lieu Amsterdam, les funérailles du célèbre poète Corneille Loots. Plusieurs membres de l'institut royal sui vaient le cortège et M. de Vries président de l'Instituta prononcé un discours sur sa tombe. - M. Lebeau a été réélu membre de la chambre des représentans. Bruxelles 20 octobre. Le 18 au matin a eu lieu la cour d'appel de Bruxelles la prestation de serment et l'in stallation des magistrats nouvellement nom més près celte cour ainsi que la prestation du serment de divers magistrats aussi nou vellement Dommés près le tribunal de 1" instance de Bruxelles et autres tribunaux de l'arrondissement. M. Fernelmonl, procureur- général, a prononcé un long discoutssur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2