La maladie qui a régné ici pendant quel ques semaines a cessé entièrement et rare ment les décès ont été moins nombreux que depuis le changement de temps. - On écrit de Liège a7 octobre M. l'abbé Bouqueau de Villeraye, membre de la chambre des représentausest dange reusement malade. 11 a été administré avant- hier par M. l'évêque. - Les nouvelles que nous recevons des bords de la Moselle font mention d'uue des vendanges les plus abondantes que nous ayons jamais obtenues. On parle de 18,000 foudres de vin, d'une excellente qualité et qui évalués au prix moyen de 890 fr. donneront un capital de 5,5oo,ooo fr. Aussi toute cette contrée est-elle dans la joie. Jd'priori.) - Des lettres de Paris du s5 octobre annoncent que nos commissairescommerciaux espèrent avoir terminé dans peu de jours les discussions préparatoires au traité de com merce que déjà on est d'accord sur plusieurs bases mais qu'il n'y sera statué définitive ment qu'après l'examen de l'enquête com merciale qui a lieu actuellement Paris. On croit aussi que le traité ne pouira être conclu avant que le gouvernent, anglais, n'inter vienne Plusieursde nos commissaires, si ce u'est tous viendront pour l'ouverture des chambres. [Mercure.) - Le drame nouveau de M. Noyer Jac queline de Bavière va être incessamment représenté Liège. - On lit dans la Feuille d'Osiende Dans la soirée de vendredi dernier, le vent s'étant porté avec violence au nord a écla té en un ouragan des plus terribles; les éclairs brillaient et un violaut coup de tonnerre s'est fait entendre vers les r r heures suivi d'une forte grêle. Quoique dans les mortes eaux la mer, horriblement houleuse s'est constamment tenue une hauteur extraordi naire on n'a déplorer que quelques dégâts aux ouvrages de la mer des toits enlevés et des cheminées renversées ce D'est qu'après minuit que le vent a un peu diminué. Le lendemain huit heures du matin un brick suédois vint jeter l'ancre en rade peu de temps après le câble s'étant rompu, le navire talonait sur les bas fonds, et y brisa son gou vernail alors suivant le veut et reflux de la mer il se mit vers les 11 heuresma rée basse la côte entre Mariakerke et Middelkerke. L'équipage ayant mis la grande chaloupe l'eau elle se brisa contre le bà- timeutalors les hommes cherchèrent leur salut par le petit canot, et déjà un homme avec quelques paquets de leurs effetss'y trouvait bord lorsque l'attache se rompit et le canot vint terre avec ce seul homme lequel déclara que le navire est l'Union de Stockholm, cap. Scbultz, venantde St-Ubes, avec un chargement de sel, fruitbois de liège etc., destiné pour Stockholm. Les 8 hommes restés bord se mirent dans les mâtures. Les brisaus de la mer s'étant un 3 peu calmés vers le soir et la marée ayant poussé le navire beaucoup plus avant sur la côte, les intrépides lamaueurs de notre port Pierre-François Housman Arnould Hous- manPierre Rekier et Pierre Ghysels qui se trouvaient depuis raidi avec une chaloupe, sur la plage, sont parvenus six heures et demie du soir non sans de grandes peines et au risques de leur vie venir bord et sauver tous les hommes, l'exception du capitaine, qui exténué de fatigue avait pé ri dans les flots. - C'est Pierre-François Housman qui de son propre mouvement, a fait transporter sa chaloupe la côte. - On écrit de Nieuport, le 36 octobre Par le changement du vent d'ouest et de nord-ouest au Dordles sinistres se mul tiplient sur nos côtes. Hier3 heures du matin le cutter anglais la Providence capitaine Bail chargé de charbon a coulé sur les côtes d'Oosldunkerque une demi- lieue l'ouest de notre port. Trois hommes sont sauvés le capitaine sa femme et un mousse ont péri les deux premiers ont été trouvés morts dans leur chambre. ACTES DU GOUVERNEMENT. (Extrait du Moniteurdu 28 octobre.) Par arrêté royaldu a5 de ce mois, sont nommés 1" Ptocureur du roi, près le tribunal de Courlraieu remplacement du sieur Wafe- laerappelé d'autres fonctions le sieur Dupret Anselme-Gaslon-Victor), actuelle ment substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Gand 30 Substitut du procureur du roiprès le tribunal de première instance, de Bruges en remplacement du sieur Willhaerdlappelé d'autres fonctionsle sieur Vercauteren (Charles)actuellement substitut du procu reur du roi près le tribunal de première in stance de Courlrai. 3* Substitut du procureur du roiprès le tribunal de première instance de Courtrai en remplacement du sieur Vercauteren ap pelé d'autres fonctions le sieur de Bouck Hugues-Joseph-François-Marie)avocat Gand. (1) FRANCE. Paris28 octobre. On lit dans le Journal de Paris L'arrivée d'une colonne de troupe de la reine a fait lever le blocus d'Llizondo. On continue les fortifications de Plenlia. Don Carlos a fait de vains efforts pour arrêter les travaux. Il s'est retiré devant Bilbao. Le ao il était Cénuri. Rien n'est encore venu confirmer l'affaire d'Abarzuza. - Le Courrier Français résume de la manière suivante ce qui s'est passé dans l'in térieur du conseil au sujet de l'amnistie (1) Sans doute un d® fils du ci-devant pro cureur royalYpres (décédé.) Dès l'originele maréchal avait nettement posé la question il avait représenté qu'il était dans le conseil contre son gré et seu lement pour tirer le ministère de l'embarras où l'avait placé la retraite du duc de Dalma- tie; il ajoutait qu'on lui avait prorais alors d'accorder une amnistie pour tous les délits politiques mesures qu'il croyait de nature approcher les esprits. Confiant dans la sincé rité des promesses qui lui avaient été faites il s'était lui-même engagé auprès des partis dont il se flattait d'opérer la fusion. Le maréchal a long-temps attendu avec patience l'accomplissement de ces promesses; ne les voyant pas se réaliser, convaincu au contraire par ce qui s'est passé, et Fontai nebleau pendant le voyage et ici depuis le retour que ses collègues n'avaient nulle en vie de lui tenir paroleil a cru nécessaire de les mettre de nouveau en demeure afin d'ar river enfin une solution. Quelques journaux du soir prétendent qu'il a donné sa démission nous ne croyons pas que le fait soit exact il a exposé au con traire aux autres membres du cabinet qu'il ne demandait point se retirer afin de susciter de nouvelles entraves au gouvernement, qu'il était tout disposé siéger encore avec eux comme par le passé mais il leur a déclaré en même temps qu'il exigeait que la condition sous laquelle il avait consenti faire partie de l'administration actuelle fût ponctuellement exécutée. MM. Thiers et Guizot ont inutilement discuté avec lui l'inopportunité ou l'illégalité de la mesure il ne fallait pas promettre a-l-il dit, ou bien il faut tenir que l'amnistie soit le résultat d'une ordonnance ou d'un acte législatif, peu importe;ce qui est indis pensable c'est qu'elle soit accordée. Voilà le véritable point de la question c'est ainsi qu'elle a du être résolue aujourd'hui ou qu'elle le sera demain. On apprend en outre ce qui suit Hier le maréchal Gérard était bien résolu de s'en aller. Pour occuper court aux efforts qu'on tentait afin de le retenir, il avait de bon matin quitté l'hôtel du ministère. M. Gérard a vu le roi hier au soir et ce matin il paraît être plus disposé rester. La brusque con- conversion de M. Dupin au système de ri gueur est un des faits qui avaient le plus découragé le maréchal mais M. Dupin pa raît dans ce moment revenir d'autres idées. Il est certain au moins qu'il a eu avec M. Gérard une conférence nouvelle qui a paru avoir influé sur tout ce qu'on voulait consi dérer hier malin comme l'immuable résolution du présideut du conseil. Le maréchal Gérard restera donc. ALLEMAGNE. Francfort24 octobre. M. Bayard, premier secrétaire du ministère des affaires étrangères de Lisbonne chargé

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 3