IK par les propriétaires sur la complaisance desquels if croyait pouvoir compter. Cet acte porte que tels «t tels propriétaires déclarent louer le droit de chasser sur leurs terres M. Behaghel pour un terme de neuf années. Parmi les signataires, se trouve un petit cultivateur, propriétaire d'un cliamp. Hoveline,son voisin, hasarde de traverser ce champ avec un fusil, muni d'un permis de port d'armes. Plainte de la part de M. Behaghel. On arrive en justice. Hovcline soutient que le champ sur lequel il a été trouvé n'appartenant pas M. Behaghel, il n'y avait pas lieu a donner suite a sa plainte: car il faut savoir que le délit de chasse 0 n'est punissable que sur la plainte du propriétaire ou autre partie intéressée. M. Behaghel se prétend partie intéressée et produit son acte de bail en registré. ïloveline produit h son tour une décla- i il ion du propriétaire du champ, par laquelle ce lui-ci lui permet de chasser sur son terrain. Main tenant, méditez; un autre jour la discussion. La suite un prochain numéro.) L'amnistie s'est cassé le cou sur les marches des Tuileries. Gérard se retire. Les poissonniers et les poissonnières ont cé lébré leur fête avec éclat. Jean Terrieret sa femme ont été élus roi et reine: une vieille calèche était leur trône, et leur couronne un bourrelet d'enfant. Ainsi huppés, ils ont fait le tour de 2uelques rues dans la soirée de jeudi, entouré 'un cortège nombreux qui criait lucs-tête: vire le roi! vive la reine! (des poissonniers. Du bon temps des corporations, ces cavalcades étaient fréquentes, et le peuple qui pousse et traîne les fardeaux, comme dit Victor Hugo, le peuple éLait heureux. Nous ne souhaitons pas le retour des jurandes, mais nous sommes toujours bien aises de voir le peuple s'amuser. Au journalier qui gagne le pain ses enfans et sa femme, la joie après le travail l'élégant qui court en fredon nant les rues, les salons, les bals et les spectacles, l'ennui sans fin de la fainéantise. Le Courrier de la L.ys et le Messager an noncent toute la Belgique qu'un récollet a passé par Courtraiet qu'il a été hué dans les rues. Est-ce comme preuve que les récollets sont de mauvaises gensou qu'il existe encore Courtrai des hommes assez topinamboux pour ne pouvoir laisser passer un homme autrement affublé qu'eux? Notre terre est une terre d'hospitalité, elle est ouverte tous les malheureux, tous les réfugiéstout les hommesexcepté aux Nassau; par conséquent on doit s'attendre y rencontrer des costumes de tous les genres tout y vavient et doit circuler librement, fût-ce le diable. Il n'y a que M. Lebeau qui nous ait démentis. Vendredi ont eu lieu les obsèques de M. Heldenberg chasseur-renommé. Une meule de chiens suivait tristement le funèbre cortège. A la porte de l'église, une lutte s'engagea entre ces animaux qui voulaient continuer leur marche, et le sacristain qui voulait s'y opposer: après beau coup de hurlemens et de coups échangés, le sa cristain est resté maître du terrain. On sait que Mllc Costenoble a laissé par tes tament tous ses biens aux descendans d'une per sonne qu'elle désigne. M. Vanacker, descendant illégitime de cette personne, a prétendu une part. Le ministère public a émis son opinion dans cette cause, en ce sens, qu'il croit que sous la dénomination de descendans on ne peut enten dre que les descendans légitimes, parce que les enfans illégitimes n'ayant aucun droit la suc cession de leurs ascendans doivent être réputés comme n'étant les descendans de personne. Les travaux qui s'exécutent en ce moment au plafond de la nçf droite de S'-Jacques méri teraient un peu plus de précaution. Des pierres détachés du cintre de la nef tombent parfois si près de la porte d'entrée sous la tribune de l'or gue, qu'elles menacent les personnes qui entrent ou qui sortent. Des morceaux de mortier durci, gros comme le poing, heurtent dans leur chute l'abat- voix de la chaire, et de-là rebondissent jusque dans la nef opposée. Il est prudent de passer par la petite porte latérale vis-à-vis de l'pnregistre- ment. Qui meurt tué dans une église, n'est pas martyr pour cela. On nous annonce l'instant que le péril a cessé depuis six jours. Chavaete est lettrémais il a dissipé sa for tune et en est devenu fou. Il fut successivement spéculateur dans les houblons Poperinghe, com mis de bureau Gand, pompier Bruxelles. Il déplora ses malheurs en pleine séance la cham bre des Représentanset fut éconduit par un huissier: jusque-là rien de mal. Revenu Pope ringhe il cita sa mère en prestation d'alimens et sur un plaidoyer remarquable de M. Comynil obtint l'objet de sa demande. Il ne s'agissait plus que d'exécuter le jugement. Comme les délais de cette exécution lui semblaient trop longs, Ckavae- tes s'en prit son avocat, et lui écrivit des let tres pleines d'injures. Ces lettres n'ayant produit aucun effet, il s'avisa de colporter dans toutes les boutiques de la ville, et presque dans chaque maison, des billets annonçant comme quoi l'avocat Comyn empêche la poursuite de ses droits, et renfermant une demande de secours. Quoique tout le monde connaisse la bonne foi et la loyauté de M. Comyn cet affront immérité n'en paraît pas moins avoir fait sur lui une im pression très-profonde et très-pénible. On sait que plusieurs fraudeurs de la fron tière se trouvaient en prison préventive depuis long-temps. Quand ils arrivèrent enfin devant les assises Bruges, leur avocat d'Ypres les avait, dit-on, oubliés, et ils se trouvèrent sans défen seur. M. Ronsse a été nommé d'office, et le jury les a acquittés. Un dixième,de Wervicq, nedésen- vre pas depuis cinq jours. Décidément M. Altmeyer est Hasseltet il y occupe une chaire. Adieu, M. Altmeyer. Passé quelque temps est décédé l'hôpital de Salomon Belle en cette ville le sieur Denoyelle l'ancien coiffeur de Voltaire. M. Leuwersest décédé: nous sommes fâchés de n'avoir rien dire d'un homme qui a vécu plus de quatre-vingts ans. Wattebautcoupable d'avoir blessé dange reusement son adversaire dans un duel sans té moins a été condamné dix ans de réclusion par les assises de Paris. Le fait a été considéré comme tentative d'assassinat. Tous les hommes dé bien ne peuvent qu'applaudir cette juste sévérité. L'éditeur du chansonnier Béranger a été condamné correctionnellement trois mois de prison pour outrage la pudeur M. Béranger lui-même ne s'est soustrait la vindicte publique qu'en soutenant que son manuscrit avait été pris son insu. Ce jugement devrait être attaché en tête du recueilcomme préface. La feuille bruxelloise [i)l'Industrie, fabrique une sorte de protestation, qu'elle a insérée, faute de mieux, dans ses colonnes, et qui serait faite, d'après elle, par les catholiques de Laken contre l'élection d'un bourgmestre juif. Il y est dit, comme on peut présumer, que les électeurs qui ont voté pour le juif sont des apostats, et autres gentillesses de même senteur. Petite dame, si votre industrie ne consiste qu'en cela, pliez bagages. Inutile d'ajouter que le Messager qui nous arrive tous les jours le dos chargé d'ordures, s'est hâté Q'enregistrer le document de la petite dame. Le Catholique contenait dernièrement une observation très-juste laquelle le Messager n'a (l) Saus doute, liégeoise point répondu: si l'état delà Hollande est si pros père depuis la séparation comment lavera-t-on le roi Guillaume aux yeux des Hollandais de vou loir une restauration qui ferait cesser leur bon heur Le 2 de ce mois vers les 7 172 heures du matin, le feu s'est manifesté dans une cheminée du bâtiment dit des Vieux-Hommes Dadi- zeele Fiandre occidentale. Des flammes rapides et menaçantes, s'élançaient, avec impétuosité, de l'embouchure de la cheminée en colonne de 8 10 pieds de hauteur, sur 5 4 d'épaisseur. Les cris rr Au feu au feu parvinrent ré veiller le sieur Mieroo François-Joseph d'Y pres, vieux militaire couvert d'honorables cica- criceset brigadier des pompiers de ladite ville, lequel se trouvait, pour affaires, Dadizeele. Soudain ce brave se jetant en bas de son litet se donnantpeine, le temps de se vêtir d'un pantalon, accourut sur les lieux. L'incendie de venait imminent: car la projection des flammes vu la correspondance et la réunion de trois autres cheminées avec celle où l'action du feu sévissait, ainsi que le courant d'air de toutes les portes du bâtiment, qui étaient ouvertesavait mis le feu ces cheminées, et rendu très-difficile de le maî triser. Là se mettant l'œuvre, il parvint l'éteindre en présence même de M. le bourg mestre et des habitans rassemblés. Il n'y a au cuns dégâts. L'autorité locale et la commune se sont empressés de reconnaître les services rendus, en cette circonstancepar le sieur F.-J. Mieroo. Le brigadier Mieroo est le même qui, diverses reprises, et, notamment, au départ des Hollan dais, en octobre, i83o et lors des réactions po pulaires d'avrili83i a rendu les plus grands services, aux prisonniers désarmés, et leurs familles par son courage et par son sang-froid ainsi qu'au rétablissement et au maintien de la tranquillité publique, en ces momens de crise et d'effervescence. - Article communiqué. - Le Moniteur dit que le Roi des Belges a bien voulu lui-même annoncer M. Nolhomb sa nomination comme officier de la légion-d'honueur et lui remettre l'arrêté qui la lui confère. - - Tous les condamnés militaires sont or dinairement et immédiatement après leurs condamnations dépouillés de tous leurs ob jets d'uniforme et on leur laisse peine de quoi se vêtir celte mesure qui a lieu pour diminuer d'autant ce qui est dû par ces mal heureux la masse, a déjà été l'objet de di verses observations, et des ordres ont été donnés tous les chefs de corps de laisser chaque coudamné les vêtemens nécessaires pour se couvrir 5 malgré ces ordresplusieurs chefs de corps y ayant contrevenu, et un malheureux soldat condamné ayant été vu tout récemment encore, dans un état presque complet de nudité lors d'une visite que fit aux Petits-Carmes M. l'administrateur des prisons, de nouveaux ordres viennent d'être donnéspour qu'à l'avenir ces hommes soient^ convenablement couverts. Emancipation - M. Andiffrédi, un des grands proprié taires du Piémont, qui s'occupe beaucoup et avec succès d'améliorations agricoles, et par ticulièrement de la culture du mûrier visite eu ce moment nos provinces, pour y étudier la pratique de nos cultivateurs. II a visité il y a peu de jours, les pépinières et plantations t

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2