Les militaires ophthalmiquesréformés et admis la pension se plaignent hautement de l'extrême lenteur que l'on apporte leur faire payer le trimestre ou le semestre échu. Ces mal heureux n'ont pas d'autres moyens d'existence; et, sans la confiance, ou plutôt la commisération des bonnes gens qui leur font crédit, plus d'un de ces militaires se verrait provisoirement réduit la mendicité, ou littéralement mourir de faim!... Un de ces ophthalniistesdénué de tout, et poussé aux abois se rendit dernièrement Bru gesoùenfin, il obtint du gouverneur l'autori sation nécessaire recevoir, par anticipation le terme échu: ceci s'explique par le retard mis k l'expédition des pièces. Quand donc de pareils abus cesseront-ils, tandis que tant de gros ap- pointemens se paient si régulièrement, et peut- être d'avance même, aux dévorateurs du budget?... Un dépôt de houille, élevée en tas et ap puyée, entre autres murs, contre celui qui longe la rue de la Caserne-Neuve, dite: den Doorgang, paraît devoir attirer l'attention de la police, en ce que, vu la surcharge possible de ces ma tières pondérables, il pourrait en résulter un affaissement ou éboulement, lequel, dans une rue surtout, serait de nature occasionner des acci- dens d'autant plus làcheux, qu'en s'y prenant en temps utile, on aurait pu les empêcher, Mal gré deux élançons ou étais dans toute la distance d'un mur k l'autre, et malgré quelques faibles ancres, introduites après maçonnage, il est per mis, au moins, de douter, dans l'intérêt de la sécurité publique, que le mur latéral dont il s'agit, soit assez solide, pour ne donner lieu k aucune crainte, par-suite de l'amas de houille concentré sur ce point. - Nous appelons là-dessus toute l'attention de qui de droit. La chambre de commerce d'Ypres, et celle de Courtraiont reçu la communication d'un arrêté, signé: de Theuxqui charge M. l'ingénieur des lonts et chaussées, VYolters, de compléter, sous a direction de M. l'ingénieur en chef Noëlle projet du canal de l'Escaut k la Lys, pris k Bos- suit vers Courtraiet de mettre ceu projet en rapport avec celui de la jonction de la Lys au canal d'Ypres. Tous les frais, sauf le traitement des ingénieurs seront k charge des chambres de commerce. La semaine dernière les marchés de toiles de Courtrai et d'Audenaerde étaient pourvus de peu de marchandises, il y en avait plus Rou- lers et h Thielt. La vente s'est faite k des prix favorables. A Courtrai les achats de lin effectués maintenant pour compte des Anglais et des Fran çais, se font progressivement et chaque semaine voit augmenter le prix de cette matière. Il paraît depuis quelque temps k Paris, sous le titre de l'Echo du Monde savantun journal qui résume fort bien toutes les nouvelles scienti fiques. Cette feuille a pour objet principal d'in diquer les progrès et de signaler les abus qui se glissent souvent dans le grand nombre de publi cations de l'époque actuelle. On conçoit l'utilité d'un pareil journalet le prix modéré de l'abon nement est un titre de plus k la vogue. On écrit de La Haie, le 2 novembre: Le fils du prince Frédéric des Pays-Bas est dé cédé hier vers dix heures et demie du soir, en cette résidence, des suites d'une fièvre de denti tion. Il était né le 6 juillet, <855. On écrit de Constantinople le i o octobre Les arméniens continuent toujours; Reschid- pacha de Siivas a réuni un corps d'armée de 60,000 hommes dans les environs de Konièh. Il a fait prisonnier dernièrement un avant-poste d'I- brahim-pacha qui avait franchi les frontières d'Adana. La _pré'e"ce •1. •- -.»« '.irmies sur les fron- or* ra tières de la Syrie inquiète beaucoup Ibrahim- pacha, et il aurait écrit son père qu'aussi long-temps que les troupes turques restent en Asie, il ne peut plus répondre un instant du maintien de la tranquillité en Syrie. Méhémed- Ali aurait par conséquent sommé la Porte de sus pendre ses arméniens, et d'éloigner ses troupes de Konièh avec menace de se déclarer indépendant, et de considérer comme rompue la convention faite l'année dernière avec la Porte. Il aurait communiqué cette intention k tour les consuls étrangers k Alexandrie, en les invitant k en faire part k leurs cours respectives. - Sur la demande de M. Burgos la reine, par décret contre-signe par le comte de Toré- uo a nommé une commission pour examiner toutes les pièces relatives l'emprunt Gueb- bard dont M. Burgos fut le négociateur Paris et cjuice titre s'est vu exposé de graves soupçons de malversations dans le public. - M. Argueilès a eu le 26 octobre une longue conférence avec M. Toréno: il paraît qu'il s'élève entreçeux une grande discussion sur l'emprunt Guebhard. Ou comprend quel intérêt aurait M. Toréno déterminer M. Argueilès le procurador le plus influent de la commission mixte embrasser sou opi nion. On ne sait s'il y est parvenu. - Dans la séance du j5 oct.de la cham bre des procuradorès on a rendu compte également d'une pétition pour la suppression des dîmes dans le royaume de Valence, et d'une aulre relative la demande de certaines réformes dans la constitution du clergé. - La Gazette d'xiugsbourg publie l'art, suivant sous la date de Francfort, 16 octobre: Nous croyons que le congrès de douanes allemandes fîninira par mettre d'accord les intérêts les plus divers le principe de la concurrence étant admis on ne ferait qu'a néantir la contrebande et surtout empêcher l'introducliou des marchandises anglaises. Le plus grand obstacle qui s'oppose l'union des intérêts commerciaux avec ceux de la Hollande est la Belgique, qui serait forcée de se jeter dans les bras de la France tandis que déjà la pensée prédominante Bruxelles est d'établir un système de réciprocité avec l'Allemagne. Nous savons de source certai ne que la France a déjà proposé la Belgique une communauté d'iutérêts semblable celle proposée il y a long-temps par la Prusse aux petits états de l'Allemagne. Les commissaires belges qui se trouvent Paris refusent de prêter l'oreille ces propositions ils pen chent tous pour l'Allemagne. Si la Hollande est gagnée au système prussien la Belgique deviendra forcément l'alliée commerciale de la Fiance, et l'Allemagne perdrait Anvers, le port le plus avantageux au Nord. La Hol lande ne serait pas redouter comme adver saire, parce que sou propre intérêt serait de favoriser le corumeice allemand. Dans tous les cas la Belgique et la Hollande pourraient être exploitées au moyen d'un traité de réci— nrocité, C Gazette Unive"*e,,', l - Le prince de Canino Lucien Bonapar te est eu tournée dans les comtés manufac turiers d'Angleterre. Il était dernièrement Birmingham. - M. Paravey n'a pas donné sa démission comme chef du bureau d'Alger au miuistère de la guerre. Moniteur. - On annonce aujourd'hui la mon de M. le maréchal Money duc de Conégliano, gouverneur des invalides. - On écrit de Bayonne 3o ocrobre Le 24 il s'est livré un combat sanglant près de Viana entre les troupes de la reine et celle du prétendant. Ces dernières étaieut commandées par Zumalacarréguy, et se com posaient de 5 bataillons de Navarre, de deux de Guipozcoa et de toute la cavalerie, pré sentant un effectif d'environ 7,000 hommes. Les christinos étaieut aux ordres de Cordova et de Lopez et comptaient 4,200 combat- tans. L'action commença deux heures de l'après-midi, et se prolongea jusqu'à 4 heu res que Cordova fît sonner la retraite abandonnant environ i4o morts sur le champ de bataille. Zumalacarréguy se mit sa pour suite mais une forte colonne de la division d'Oraa ayant débouché par la route de Lo- grono, pour venir an secours de Cordova celui-ci reprit l'offensive et le général car liste crut devoir se replier sur Saula-Cruz et Orbizo ce qu'il fil en très-bon ordre. La perte des carlistes est estimée 75 morts et 90 blessés. - C'est mardi prochain n novembre, qn'aura lieu l'ouverture de la session de 1834- i835. MM. les sénateurs et MM les repré sentai seront couvoqués par lettres particu lières domicile. - Georges Grisouil condamné G mois de prison par le tribunal correctionnel il y a deux ou trois mois comparaissait, le 5, de vant la cour d'assises de Bruxelles sous l'accusation de tentative de meurtre exercée sur la personne de M Yanhumbeek aumô nier de la Cambre il a été acquitté sur la plaidoirie de l'avocat Walieeu son défen seur. (1) - Nous venons d'apprendre que la mission de l'agent du gouvernement qui doit partir bord du Robuste qui n'est pas encore Dommé n'aura point d'autre objet que de surveiller les opérations commerciales du na vire. Ou nous assure, de Paris, que le gouver nement français a déjà fait quelques démar ches près de notre cabinet, afin de l'engager suivre son exemple eu procédant une eu- quête commercialepour combiner d'une manière plus certaine les dispositions les plus avantageuses introduire de part et d'autre dans les tarifs des douanes. Mercure. Bruxelles6 novembre. Le gouverneur de la province vient d'in- ~i) filssans doute, du marchand-tailleur ,5'V

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2