JOIRKAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
N° 1700.
SAMEDI, 6 DÉCEMBRE, i834. y XVIIIm/|«nëe.
I 11
Vabonnement ce Joumal estpour les
villes et arrondissem. deCourtrai et d'Vpres,
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Romain, 17 et. par ligneet
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lignes se paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
DR LA VILLI.
Du ir au 5i décembre6 172 h.
FERMETURE DES PORTES
DR LA VILLI.
Du ir au 3i décembre5 heures.
6j.ê
étiieti
ibeA
h
i décembre. L'an i334, mort du pape
Jean XXII.
5. L'an i456, le royaume de Naples
éprouva un des plus terribles tremblemens de
terre dont l'histoire fasse mention.
6. L'an 149' mariage du roi de France
Charles VIIIet d'Anne de Bretagne.
lî E L G I Q V E.
Yprrs, 6 décembre.
Il demeure, rue des Veaux, deux nains du sexe
féminin, de deux pieds trois pouces. Ces deux
femmes, qui sont sœurs, ont au moins trente-quatre
ans. Elles ont la téte de grosseur ordinaire, mar
chent sans appui et vite, et raisonnent bien.
Il y a quatre ans que notre ville est déman
telée du côté de la porte de Bailleul, et sur toute
l'étendue des remparts derrière la plaine d'Amour
en partant de la porte de Dixmude. Tous ces ou
vrages étaient en construction au moment où la
révolutions éclata: depuis lors, rien n'a été fait.'
Les fraudeurs des droits municipaux s'introdui
sent nuitaVnment, sans peine n. danger. On dit que
M. Reckers avait entrepris ces travaux; que lès
fonds ne lui ayant pas été remis temps ni ré
gulièrement, et un Hollandais, son associé ayant
été infidèle dans sa gestion, il s'y est ruiné; que
maintenent il occupe sur les remparts la petite
cabane qui domine l'Esplanade près de l'arsenal
que de—là il contemple son ancienne splendeur
enfouie dans les marécages, en attendant qu'il
convienne au gouvernement de liquider avec lui.
Le Courrier de la Lys s'imprime Lille
depuis que personne ne veut plus de lui Cour-
trai. Puisqu'il se figure toujours dans la lune,
pourquoi ne se fait-il pas imprimer-là
On a effacé les inscriptions l'honneur de
Louis XIV et de Napoléon, qui surmontaient la
porte de Ménin. C'est tout juste pour y placer les
vers de M. Gouchon-Bellin sur le nouveau pont. On
parle d'une requête rimée qu'il aurait présentée
la régence, cet cflet.
Dans l'almanach de Bruges, sous la rubrique
des industriels, après l'article des bouchers, des
savetiers et des charrons, il vient un article des
poètes contenant une assez longue nomenclature.
Ainsi Biugcs, le poésie est considérée comme
un métier, aussi bien que l'industrie du charpen
tier et du maçon. C'est la rendre bien commune.
Il est vrai que le caractère du poète a nom d'être
très-commun Bruges, en un sens.
On lit dans le Courrier Belge
Nous pouvons assurer, comme le tenant
de la source la plus respectable, et sans qu'
aucune possibilité existe de nous démentir
avec fondement, que le premier acte de po
litique extérieure que le duc de Wellington
ail expédié après avoir prêté serment comme
ministre, a été une note adressée, par
un courrier de cabinet, au roi de Hol
lande, pour lui faire savoir que l'inten
tion formelle du nouveau cabinet anglais,
était de ne rien changer dans la ligne politique
adoptée pour les affaires extérieures par le
ministère précédent. Nous pouvons aflirmer
également qu'une note de la même teneur a
été envoyée Paris, Madrid, Francfort,
Berlin, Vienne et Consiatitinople.
- La Société pour l'Instruction élément
taire et populaire Bruxellesfondra
bientôt une école dominicale pour les jeunes
personnes, où des leçons de lecture, d'écriture,
de calcul, de géographie et de dessin seront
données par des dameset dont la direction et
la surveillance appartiendra également un
comité de dames. Indépendant
- Voici la récapitulation des oavires de
commeice arrivés dans re port d'Anvers, pen
dant le mois de novembre dernier:
Américains 3, anglais 13 belges a3
brémois danois g, français 6, bambour-
geois 3, hanovriens 3g, mecklenbourgeois a,
norwégiens 5, oldeubourgeois 3, prussiens
3, suédois a. Total, 1 ta navires, jaugeaul
ensemble 11,786 tonneaux.
- Dans la séance, du t«, de la chambre
des représentons, nous remarquerons ce qui
suit -
M. ^4. Rodenbach demande la suppres
sion de l'art. g8. Dans presque toutes les
villes, dit-il, les fouctions municipales sont
gratuites; cela existe, du moins, en France,
en Angleterre et dans presque toute l'Alle
magne. Si le lord-maire, Londres, reçoit un
traitement, ce n'sl que pour frais de repré
sentation, et la représentation pour les bourg
mestres n'est pas dans nos mœurs. Le système
de salarier toute fonction publique ne nous
vient que de la Hollande, qui payait grasse
ment pour se créer de l'influence.
M. Frison présente un amendement ten
dant accorder des frais de représentation
aux bourgmestres.
M. de Terbecq La plupart des bourg
mestres reçoivent des traitemens fort modi
ques, et moi-même, qui ai été bourgmestre
durant dix ansje puis dire que, chaque au-
née, j'y ai mis du mien.
Je pense qu'on n'interprétera pas mes pa
roles, en disant que je parle en mon intérêt
personnel, j'ai seulement voulu témoigner
mon étonneraent de ce que M. Rodenbach
qui, lors de la discussion de la loi provinciale,
n'a point présenté d'amendement pour sup
primer les traitemens assez lucratifs des com
missaires de district, veut supprimer main
tenant les modiques rétributions des bourg
mestres, qui ne sont pas même suffisantes
pour être considérées comme une indemnité.
M. Pollénus et M. le ministre de l'inté
rieur parlent aussi en faveur du maintien des
traitemens.
M. Dumorticr dit qu'on doit compter
pour beaucoup l'honneur d'être bourgmestre,
et que cet honneur doit assez indemuiser les
bourgmestres pour les peines qu'ils se don
nent. J1 s'opposera toute disposition qui
tendrait introduire des frais de représenta
tionsauf pour les grandes villes.
Après quelques observations ultérieures,
on met aux voix les divers amendemens.
Celui présenté par M. Dubus qui a pour
but d'autoriser le conseil de la régence ou de
la commune prononcer la suppression des
traitemens des magistrats communauxet au
quel M. Rodenbach se rallie, est mis aux voix
et rejeté par 35 voix contre 28.
M. de Terbecqétant bourgmestre, s'est
abstenu par un motif de délicatesse.
L'art. g8 est ensuite mis aux voix et adop.
té.
- On écrit de Cassel, le 18 novembre
La perte du landgraj Victor-Amédée de
Hesse-Rotenbourgest un événement fort
important pour la Hesse-Eieciorale. La mort
du landgraj fait cesser l'existence de la ligne
collatérale, appartenante la religion catho
lique-romaine de la maison souveraine de
Hesse-Électorale. Elle fait rentrer la Hesse-
Èleciorale en pleine possession d'un territoire
assez étendu, comprenant des villes très-in
dustrielles, telles que Rolenbourg, Eschwé-
gen Wilzenbausen et Wanfried, et une
population de 55,000 habitaos.
Gazette d'Augsbourg.)
- Un arrêté royal vient de nommer M. le
colonel du génie Joly (1) directeur du dépôt
de la guerre, au ministère de la guerre, en
(1) Sans doute, un des anciens membres du
gouvernement provisoire et commissaire-général
de la guerre avant M. Goblet.
