remplacement de M. le général Prisse, appelé
d'autres fonctions.
-Ou nous écrit de Malines que M. Adolphe
van de Witle, membre du conseil de régence,
a été élu représentant au deuxième tour de
scrutin, par r3^ voix; M. Masl-Devries,
bourgmestre de la ville de Lierre, en avait
obtenu i35.
- Le nommé François Vlaeminck, de Gand,
convaincu de bigamie, a été condamné, le 2,
par la cour d'assises de cette province,
cinq ans de travaux forcés, l'exposition et
aux frais.
- On écrit de Berlinle 28 novembre
La Gazelle d'Etat de Prusse, du 28
novembreannonce que l'impératrice de
Russie vient de quitter Berlin avec ses deux
etifans pour se rendre Sunt-Pétersbourg.
Le grand-duc de Saxe-Weimar le prince
co-régent de Saxe, et le ministre de Saxe de
WÎDkwitz, sont partis de Berlin.
Le prince d'Orange accompagne l'empe
reur jusqu'aux frontières de l'empire lusse;
il a l'intention de trouver encore l'impératrice
a Biga.
Avant sont départ l'empereur a conféré
plusieurs décorations. liambCorresp.)
- Ou écrit de Rome, le 18 novembre:
La reconnaissance de don Carlos comme
roi d'Espagne, que les journaux légitimistes
français ont annoncée positivement, paraît
encore très éloignée, moins que des événe-
metrs extraordinaires ne vieunenl favorisée
subitement sa position. Notre gouvernement
a déclaté qu'il .agit entièrement de concert
avec les grandes puissances, Se réseivant
toutefois la faculté de ne pas laisser souffrir
les allaites ecclésiastiques par celle inter
ruption de relations diplomatiques.
Le comte Rudolf de Lulzow, ambassadeur
autrichien auprès du Saint-Siège, est revenu
ici aptes une absence de trois mois.
Le maréchal Bout mont est également ar
rivé Rome, et il a acheté du gouvernement
le fidéicomrttis Farnèse.
Le cardinal-légal Spinola, Bologne, a
donné sa démission et il est te venu Rome.
Ce cardinal, qui avait obtenu l'estime et l'a
mour des babiiatis de Bologne par sa modé
ration, a renoncé sa légation, paicequ'ou
voulait foi mer, Bologne, malgré lui un
corps de cenlurioniespèce de soldats de
police volontaires qui sont disséminés sur
toute l'étendue des états de l'église et qui ont
le droit d'arrêter tous ceux qui leur paraissent
suspects. Gazette d'A ugsbourg.
Bruxelles4 décembre.
Les autorités locales du Brabant feiont
sous peu, une inspection pour s'assuier si
louies les précautions désirables ont été pri
ses, et prescrire toutes les mesures qui ren
trent dans leurs attributions, poui débarras
ser le lit des rivières, ruisseaux et courans
d'eau de tout ce qui pourrait euliaver l'éçou-
lement dans les momens de crues subites, ou
de dégel, et signaleront l'autorité provin
ciale les précautions qui seraient négligées
dans des communes voisines, au détriment
de leurs administrés. A l'époque de la fonte
des neiges, et toutes les fois qu'il y aura lieu
craindre des inondations, ils feront ouvrir
toutes les écluses, vannes etvautaux quel
conques des moulins et usines, jusqu'à ce que
tout danger soit passéet prescriront aux
tenans-moulins et usines de faire briser les
glaces et glaçons aux abords de leurs établis-
semenset de veiller ce qu'il en soit de mê
me près des ponts, écluses et autres barrages.
M Félix Bogaerts, secrétaire de la société
des sciences, lettres et arts d'Anvers, vient
d être nommé membre-correspondant de la
société des sciences physiques, chimiques et
agricoles de France. Un rapport très flatteur
a élé f.-ii l'institut historique de France sur
les travaux de ce littérateur deslingué.
- On écrit d'Ostende, que M. de Brooke
ingénieur, a levé tous les plans du terrain où
doit être construit, aux frais du roi, un pa
villon où L. M, iront chaque année passer
quelque temps durant la saison des bains.
- La rareté des fourrages est telle en
France que les entrepreneurs pour les four
nitures de l'armée, ont fait des achats consi
dérables, des prix élevés dans les pays-
frontières. La presque totalité des fourrages
nécessaires la cavalerie et l'artillerie de
campagne en garnison dans la 16e division
militaire (chef lieu Lille, département du
Nord) a été achetée et s'enlève journellement
dans nos provinces des Flandres et de Haï
ti,tut, ce qui a causé uue assez forte hausse
sur les lieux, et fait porter un taux plus
élevé, le piix fixé par notre ministre de la
guerre pour l'adjudication des fourrages de
notre armée. Un conseil des ministres-a été
nécessaire pour décider M. le baron Evain
accepter la soumission la plus basse, qui
dépassait encore le prix-limite et exige une
augmentation au budget de la guerre.
- M. Pallas, de Sl-Omer, a communiqué
l'institutdans sa séauce du 24 novembre,
un procédé l'aide duquel on peut obtenir
des tiges du maïsaprès la récolte du grain
une quantité notable de matière saccharine
pute. L)e 7 kilogr. de liges il a retiré 5oo
grammes de sirop blanc, très-épais. Il dénude
ia partie médullaire de la tige, la découpe,
la pile, l'exprime la presse, pile une seconde
fois le marc, mais cette fois en ajoutant un
demi-litre d'eau exprime encore réunit les
deux liquides, ajoute 20 grammes de chaux
et tait bouillir jusqu'à réduction de moitié.
Alors il décante, clarifie au blanc d'œuf,
passe par uue flanelle et évapore en consis
tance de sirop.
- Une députation des propriétaires de
charronnages du district de Charleroi s'est
rendue, le 2, près de M. le gouverneur de
la banque, l'eflet de remercier la direction
de son concours l'établissement d'un canal
de jonction en la Sambre et l'Oiseet d'avoir
consacré des capitaux considérables cette
immense entreprise.
- Le Belge dit que c'est cause de la
grossesse de la reine, que nous avons an
noncée il y a déjà quelque temps, que L. M.
continuent résider Laeken.
- Déférant aux réclamations qui lui ont
été adressées, le département de la guerre vient
de prendre des mesures pour faire cesser le
cantonnement des troupes dans les campagnes
et les faire caserner l'avenir dans les villes.
- Le Journal des Flandres dit que les
bestiaux que l'on importe en graude quantité
de Belgique en France vienuenl de la Hollan
de. Voici comment cela se fait, dit cette
feuille: Les bestiaux sont bien meilleur
marché en Hollande que chez nous, il s'en
fraude beaucoup et même il u'esl pas besoin
de frauder, car les droits imposés par la Bel
gique sur les bestiaux venant de la Hollande
sont si peu élevés que malgré ces droits ces
bestiaux se vendent encore moins cher que
les nôtres; donc ils seront préférablement
aux nôtres importés en France. Il s'ensuit
que nos paysans n'eDgraisseni plus de bestiaux
patee qu'ils ne peuvent les vendre.
- Au dernier marché des toiles Aude-
naerde, la vente n'a pas été très-rapide, et
il n'y a pas eu de variation dans les prix. Les
6/4 sont recherchées. Le marché de Thielt
regorgeait de toiles et d'acheteurs. Sur 1,700
pièces présentées, environ 1,200 ont été
vendues. A Courtrai, les prix ss sont soutenus
par le grand nombre d'acheteurs. Les bonnes
marchandises sont rares et recherchées. Les
toiles ont subi une hausse de deux liards
l'aune Roulers, dont le marché était bien
approvisionné. Beaucoup d'étrangers s'y trou
vaient. La vente a élé très-prompte.
ACTES DU GOUVERNEMENT.
(Extrait du Moniteurdu 2 décembre.)
Par arrêté royal, du 1" décembre, sont
institués:
Juges au tribunal de commerce séant Bru
ges, les sieurs: F. Perlau-Yanderheyde, ac
tuellement juge-suppléant; J. Vandergbote-
lluyghe, ancien négociant Bruges.
Juges-suppléans au même tribunal, les
sieurs: Vermoete-Fraeys, négociant Bru
ges; Vanhaecke-Fockedey négociant
Biuges; B. Ryelandl, négociant a Btuges,
en remplacement du sieur Perlau-Vander-
beyde, nommé juge au même tribunal, et
pour achever le terme de ce dernier.
Juges au tribunal de commerce séant
Courtrai, les sieurs: Delacroix-Vandale
négociant Courtrai; Tack Devos, idem.
Juges-suppléans au même tribunal, les
sieurs Geerbrandtnégociant YVacken
Ch. Danneel, négociant Courtrai.
Juges au tribunal de commerce séant
Osteude, les sieurs: Th. Hammar négociant
Osteude; L. Lanzweertidem.