dans ses leçons et dans ta Revue des deux Mondes que M. F. de La Wennais venait au rationalisme, la philosophie que son gé nie l'entraînait vers ce qui avait vie, la raison; et lui faisait abandonner ce qui était déjà mortla foi chrétienne. Or dans la lettre? dont nous parions M. de La Mennais proteste con tre ces assertions. Son point de départ est toujours la foi pour lui la foi soutient et vi vifie toutil n'a donc riea de commun avec les philosophes rationalistes* Il est et veut continuer d'être catholique. - Les nouvelles de la frontière d'Espagne confirment tout ce que l'on savait de la situ ation des partis belligérans. En résumé les mesures prises de part et d'autre se bornent réunir le plus de forces possibles et assurer, pour la saison d'hiver des cantonnemeus et des vivres. A moins d'une rencoulre inatlen- duia il est présumer qu'il n'y aura d'af faires vraiment sérieuses que lorsque la neige ne couvrira plus les montagnes et que tous les renforts de Mina seront an ivés. - Ou écrit de Sanlanderle 28 novem bre Le gouvernement a accordé la demande du général Mina, qui avait réclamé plusieurs militaires digues de confiance par leur dé vouement au trône d'Isabelle II ainsi qu'à la liberté pour laquelle ils verseraient de nou veau leur sang. En conséquence le gou vernement vient de placer sous les ordres immédiats du général Mina en leur con servant le grade qu'ils avaieut l'epoque de la constitution le chevalier Sancho, les co lonels Savané et Or villa, qui a obtenu ce grade pour avoir vaillamment défendu le Trocadéro. - On écrit de La Haie le 7 décembre Le prix du genièvre au-dessus de to de grés était Schiedam le 8 décembre 16 florins et demie par tonne. - La seconde chambre des étals généraux a continué le 7 les discussions sur la loi relative aux contributions foncièresquien définitif, a été rejetée par une majorité de 44 voix contre 8 après une discussion de deux jours. - M. L.-T.-B. Trioen, avocat la cour de Bruxellesvient de publier des Es sais sur les Abus de l'Agiotage, les moyens d'y obvier et les principes de bonne-foi. Cet opuscule doit inspirer un vif intérêtdans un temps où les spéculations de la bourse prennentdans notre pays un développe ment que l'exemple de la ruine de plusieurs familles honnêtes, et de la mauvaise-foi d'un grand nombre de débiteurs ne peut arrê ter. L'auteur pense que l'on parviendrait r?streindre l'agiotage au moyen d'une loi (1) Si nous ne nous trompons, M. Trioen doc teur en droit de l'université de Leide est né dans l'arrondissement d'Y près. Sa thèse inaugurale été imprimée au bureau du Propagateur. quisans reconnaître ni rejeter indistinc tement les obligations qui naissent de la con vention laisserait statuer au magistrat d'après sa conscience selon les circonstances particulières de chaque affaire. Ainsi dans ce système les tribunaux au raient la plus graode latitude de reconnaître intégralement ou partiellementl'obligation, ou de la rejeter d'infliger des pénalités pro portionnées pour imprudence immodéra- dération des obligations contractées fraude ou mauvaise-foi. Une police sévère empêche rait de se livrer en bourses ou places qui en tiennent lieu, aux contrats de primes ou ter mes et obligerait ainsi ceux qui veulent ab solument se livrer des contrats de hasard de le faire dans le secret et dans l'ombre, com me ceux qui veulent commettre des actes dé fendus par la morale et les lois. Il faudrait publier les jugemens elles noms de ceux qui auraient été condamnés leur in terdire sévèrement de fréquenter les bourses de commerce, empêcher, par des fortes péna lités de convertir comme ou le fait aujour d'hui, des cafés estaminets et sociétés par ticulières les chemins et places publiques, en bourse permanente. FRANCE. Parisg décembre. Sir Robert Peel a définitivement accepté le ministère: son frère, qui assistait, le 6, la soirée de M. Dupinen a donné la nouvel le toutes les personnes qui se trouvaient-là. - - Plusieurs étudians en droit, arrêtés au cours de M. Rossi, ont été écroués, le 6, Sle-Pélagie. - Les souscriptions pour la banque commer ciale de Marseille, s'élant élevées t,5oo,ooo francs de plus que la somme nécessaire, il a fallu réduire i5,ooo fr. toutes les souscrip tions qui dépassaient celte somme. Le nombre des souscripteurs reste fixé 3 26, pour une somme de 3,o53,ooo fr. Il avait été souscrit jusqu'à concurrence de 4,643,000 fr. - On écrit du Havre que quelques membres de la chambre de commerce ont cru devoir faire la proposition d'une adresse au gouver nement, pour l'engager payer les a5 milli ons réclamés par les États-Unis d'Amérique. La proposition a été rejetéela majorité de 9 voix contre 6. - Les jourueaux de Rio- Janéiro jusqu'au 8 septembre, annoncent que le projet de confé dération entre l'empire Brésilien et les États- Unisprésenté par M. Ferréira Franca, a été rejeté le 1" septembre, par la chambre des députés. - Un traité vient d'être conclu entre l'Es pagne et les Étals-Unis d'Amériquepour les indemnités réclamées au gouvernement espa gnol, par des citoyens des États-Unis. L'Es pagne consent payer la somme de 600,000 dollars, distribuer entre les parties inléres sées. Celte somme est destinée éteindre toutes les réclamations depuis le 22 février, 1819, jusqu'au 17 février, 1834- - Quelques personnes de l'intimité de M. de Talleyrand et qui l'ont visité depuis son retour de la campagne ont remarqué chez le vieux diplomate un grand dégoût des affaires et un besoin de se retirer tout-à fait du mouvement politique. Cette situation nouvelle de M. de Talleyrand donne sa con versation quelque chose de plus expansif et on a pu le faire causer avec assez de netteté sur les grandes questions qui s'agitent en Europe. M. de Talleyrand ne croit point au refus de M. Peel il pense même que tout était arrangé d'avance avec les torys avant le départ de M. Peel pour l'Italie maisen même temps, il ne croit pas possible au ministère du duc de Wellington de se présenter avec quelque chance de succès devant le parlement, alors même qu'on recourrait aux élections. M. de Talleyrand qui connaît parfaitement l'Angle terre comptait i3o membres torys dans le par lement actuel. L'adhésion de M. Peel pouvait lui donner 3o 40 membres encore, et au cas d'une dissolalion le ministère pouvait gagner dans les comtés de 80 100 voix seulement ce qui serait loin de lui former une majorité. M. de,Talleyrand parlait d'une lettre qu'il avait reçue du duc de Wellington pour l'inviter retourner Londres. Danscelle lettre le pre mier ministre anglais lui donnait l'assurance que rien ne serait changé dans les rapports de l'Angleterre et des puissances étrangères. - Le 7 au soiraprès la séance de la cham bre des députésune vingtaine de Cuurriers ont été expédiés pour tous Tes points du con tinent aux ambassades d'Autrichede Prusse de Russie, et d'Angleterre. - Le Journal du Commerce dit que les députés de l'opposition déposeront sur le bu reau de la chambre des députés, une propo sition en faveur de l'amnistie. - Sir Robert Peel est arrivéle 7 minuit il est descendu VHôtel de Bristol ,et est reparti ce matin onze heures. C'est le 22 dans la nuitque le chambellan de la reine lui a remis les dépêches qui le rappellent Londres. Sir Robert n'a vu que peu de per sonnes. Il a parcouru avec empressement les journaux anglais de ces derniers jours, et a paru satisfait du ton général de modération de la presse anglaise. - La cour des pairs s'est réunie, le 8, pour entendre le réquisitoire de M. Martin (du Nord.) Cette lecture occupera plusieurs séances. - M. Parseval-Grandmaisonmembre de l'Académie française,est mortle 8 au matin, la suite d'une fièvre catarrhale. 11 était âgé de 73 ans. - Le 6, huit heures du malin tous les commissaires de police, assistés chacun d'un médecin sont allés inspecter et visiter diverses viandes déposées chaque charcutier et dans

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2