1 de Brouckèred'Hoffschmidt et Corbisier dont le but est d'abroger l'arrêté du 6 octo bre i83o du gouvernement provisoire, relatif aux étrangers; enfiu celle des a5 députés des Flandres concernant l'industrie colonDière. - La chambre a commencé, le a5, la dis cussion du budget des finances. M. de Foere a parlé long-temps sur la uouvelle banque belge. - La chambre a terminé, le a4la discus sion de la loi communale; elle a décidé que le second vote en aura lieu après la discussion du budget des finances. On s'est occupé en suite du projet de loi adopté parle sénat et portant des changemens aux certificats exigés par les lois sur la milice. - Dans la séance de la chambredu a5 où les discussions ont été très-animées et fort importâmes, on remarque ce qui suit: - M. Dumorlier pense que les banques ne sont faites que dans l'intérét des actionnaires. 11 soutient ensuite que le gouvernement ne peut permettre, "sans l'autorisation de la chambre, l'émission de bous ou papier-mon naie. M. Jullien C'est pour la 5e fois que j'as siste la discussion générale du budget des finances et jusqu'à présent j'ai vu que ce n'est qu'une duperie. Nous n'avons cessé de ré clamer des améliorations dans les lois finan cières et surtout dans les douanes. Pour ce qui regarde la question des ban ques, l'orateur pense que de plus cela annonce la détresse du commerce, car tous les capi talistes oe sachant comment employer leurs fondsl'emploient une sorte de commerce usuraire. Il engage le gouvernement sur veiller l'emploi des capitaux. M. Meeusgouverneur de la banque Je n'avais point l'intention de prendre la parole, mais après les discours de MM. de Foere et Dumorlier, je crois de mon devoir de répondre. Quant ce qu'ont dit MM. Dumorlier et Jullien, que les banques n'étaient pas utiles au commerce et qu'elles présageaient la dé tresse du commerce, il soutient qu'au con traire les banques se multiplient là où il y a commerce; il ne sait pas, dit-il, que jamais elles aient cessé d'exister là où le commerce a pris de l'extension. Si je n'entre pas, quant moi, dar.s dfcs discussions sur la nouvelle banque, vous en comprendrez le motif. Vous ne me croitiez pas si je l'attaquais, et si je la défeudais, vous oe pourriez me compreudre. M. Dumorlier 11 M. le ministre des fi nances font observer qu'une commission d'enquête ayant été nommée pour examiner les opérations de la banque comme caissier de l'état, on peut attendre avec sécurité le rap port de celte commission. - Dans la séance du 26, M. le ministre de la guerre a présenté un projet de loi tendant facilitei les remplacemens des miliciens. Le projet de loi relatif aux certificats exigés pour l'exemption de la milice a été adopté définiti vement par 44 voix contre 18. On a continué ensuite la discussion du budget des finances. Yprts le 2$ février l835. M. l'Editiuk J'ai l'honneur de vous prier d'informer, par la voie de la publication, l'auteur d'un article inséré dans votre feuille, n° 1720, 11 du courant, que son rapport est inexactquand il dit que le nombre des déserteurs arrivant de France dimi nue sensiblement; et que, par sa manière de juger un déserteur, il se rend plus vil que celui qu'il méprise: car le gouvernement belge, en ac cordant l'hospitalité ces infortunés, ne les croit pas atteints d'une maladie aussi dangereuse que celle citée. La France ne possède pas de tels sol dats et il ne peut en sortir de ses rangs. Plusieurs de ces malheureux ont déjà versé leur sang pour le pays qu'ils habitent, et sont prêts encore le verser, si'des traîtres voulaient l'en vahir. Je suis, avec respect, M., Votre très-humble serviteur Mouret-Fiokest, déserteur français. La lettre du sieur Mouret ne contenant que des assertions qui ne sont appayées sur rienil est oiseux de s'en occuper. Nous nous bornerons faire obeerver, M. Mouret, que si un déserteur était un homme aussi respectable qu'il le pense, on ne lui infligerait pas des peines aiEictives et infamantes ches toutes les nations. Bruxelles, 27 février. C'est tort que les journaux de Paris ont annoncé un voyage prochain du duc d'Orléans en Belgique. C'est par suite d'une information erronée que nous avons nous-mêmes ditle s3, que S. A. R. était attendue Bruxelles. - Le Moniteur publie le texte de la loi qui fixe le budget de la dette publique francs 11,640 883 17. - M. le ministre de l'intérieur vient d'invi ter les autorités locales lui envoyer avant le 15 mars prochain des renseignemens sur les sourds-muets qui se trouvent dans chaque commuoe. - Les Journaux d'Anvers nous apprennent que le ministre de l'intérieur vient de sou mettre aux autorités provinciales et commu nales la question de savoir s'il y a lieu maintenir la taxe établie sur le pain, eu vertu de la loi du 22 juillet 1791ou s'il ne serait pas préférable d'en laisser la vente libre de l'autorité. Les autorités dont on connaît jusqu'ici la réponse se sont montrées généralement favo rables la suppression de la taxe. Ce sodi les régences des villes d'Anvers, de Malines, de Lierre, de Turuhout, et les états-députés de la province d'Anvers. - L'instruction de l'affaire charge des courtiers et agens de chaDge de Bruxelles est terminée depuis le 23 elle a été immédiate ment communiquée M. le procureur du roi par le juge délégué pour l'instrucliou. Chavire bu xux&sutaxs. - Séance du %lfévrier. (M. Dubusvice-présidentoccupe le fauteuil.) La séance est ouverte 1 heure et 1 quart. L'ordre du jour appelle ensuite la discus sion du projet de loi adopté par le sénat, et portant des changemens aux certificats exigés par les lois sur la milice Datiouale. M. Legrelle est persuadé que les certificats de soutien ne se délivrent plus si arbitraire ment que l'honorable préopioant a semblé le croire. M. Dubois répond aux observations qu'a fait valoir M. Simons. Il soutient que le sénat a eu raison en proposant le projet, parce qu'il est injuste et absurde de maintenir les dispo sitions des lois du 8 janvier, 1817, et de celle du 27 av. 1820, qui obligent les fils, soutiens de veuve et d'orphelins, produire un certi- cat d'où il conste que ses paréos n'ont reçu aucun secours d'un établissement public. M. Cornet de Grez parle aussi en faveur du projet. La discussion sur l'ensemble est close et l'on passe celle des articles: ce projet porte:- Art. i«*. Sont rapportées les dispositions de l'art. g4 de la loi du 8 janvier 1817, et des art. i5 et 27 de la loi du 27 avril 1820, eu ce quelles excluent de tout droit l'exemption de la milice, celui doDt les parens, les frères ou demi-frères ont été ou soDt secourus aux frais de quelque fonds public. Les certificats prescrits auxdits articles ne devront plus indiquer si les parens. ou le survivant d'entre euxont reçu des secours de cette nature. Art. 2. La présente loi sera obligatoire le lendemain de sa promulgation. Quelques discussions s'eDgageDt sur la ré daction de l'article. Les mots frères ou demi-frères», ajoutés par la section centrale au projet adopté par le sénatsont adoptés. L'art. i<r est adopté comme il se trouve plus haut. L'art. 2 est rejeté. Les considérans sont mis anx voix et adoptés. - Voici ces considérans - Léopoldroi des Belgestout présens et venirsalut Revu les lois sur l'organisation de la mi lice nationale, des 8 janvier, 1817, et 27 avril, 1820, dans leurs dispositions qui con cernent les exemptions accorder aux mili ciens fils uniques légitimes, uniques frères non-mariés d'une famille, fils ou petits-fils d'une veuve, d'une femme légalement séparée, divorcée ou abandonnée depuis quatre ans, frères ou demi-frères d'orphelins l'entretien ou la subsistance desquels ils pourvoient par le travail de leurs maius; Revu l'art. 10 du décret contenant l'or ganisation du premier bau de la garde civique, du 18 janvier, t83i

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2