11fiet&i&f«01, JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. (N° 1735.) SAMEDI, 4 AVEU,, i835. XVIII» Année. BELGIQUE. tifier au roi la mort de feu l'empereur d'Au triche et l'avenèment de soo successeur. Pour répondre cette notification l'usage prescrit au roi de faire présenter ses compii- meus de condoléance et ses félicitations S. M. l'empereur, par nu agent diplomatique ayant pour cela une mission spéciale. Nous apprenons que c'est M. le comte Henri de Mérode qui sera chargé de cette missioo. - Le séoat, convoqué pour le 3i mars deux heures u'a pas été ea nombre suffi sant pour leur séance. 34 membres seulement ont répondu l'appel nomioat. La séance a été eu conséquence remise au mercredi 1" avrildeux heures. - Le gouvernement vient de faire l'acqui- de la belle collection de manuscrits de Mm<de Ghiseghem. cette collection, achetée pour la somme de i3,5oo fr.se compose de 65o manuscrits dont plusieurs sont du plus haut intérêt pour l'histoire du pays. - La cour d'assises du Brabant s'est oc cupée le 3i mars, de l'affaire de Jean-Bap- lettres T. P. - Une foule de curieux se rend la forêt d'Afilighem pour y contempler les dimen sions merveillieuses d'un chêne colossal qui y existe depuis plusieurs siècles et a atteint une circonférence de 17 1/3 pieds. Cet arbre vient d'être vendu pour 5oo fr. au sieur van Damme de Baesrode. - Le 3i marsentre midi et une heure le nommé Vleeshauwer, beurtman entre Bolterdamet Bruxelles, capitaine et proprié taire du navire de commerce le Coq de l.pr^.d.ec,c«.l.b»<~&B^±ÏL Anvers',àl'bôrel dt, Pa,s Ba,. Oe m L'abonnement ce Jouaial est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Y près, de/r.5 55 par trimestre, et de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES d1 la villi. Dù ir au 3o avril, 4 i/i heures. FERMETURE DES PORTES di la villi. Du i* au 3o avril, 8 heures t.' frais, 4 avril. Le Libéral reproche l'Union sa pénurie d'ar ticles. Qui eut attendu d'un journal tel que le Libéral un pareil reproche?.Le Libéral qui n'a qu'un ordre de jôur. d'un colonel répéter pour y trouver une faute d'orthographe, le Libéral qui ne contient au surplus que deux extraits du Courrier, un extrait du Lynx et un extrait d'un rapport du ministre de la guerrece pygmée se met en tête de se poser en face d'un autre, de se comparer luiet de se Irouver supérieur. C'est vrai outre tous les extraits tous les emprunts tous les bouts d'articles pillés de droite et de gauchenous voyons encore l'honorable confrère étaler en sempiternelles colonnes sa nauséabonde Tevue des journaux, où il a l'art de gâter par son tact tout ce que les autres ont dit de bon durant la semaine; Le Libéral se. plaint de ce qu'on lui crie de toute part. Delenda Carthagoy dit—ii> on vent me détruire. Mais pourquoi ne pas être meilleur? Pourquoi vivre d'air et du bien d'au- trui sans jamais rien donner du sien. On ne vous lit pas, mais qui la fauie? tout ce que vous imprimez, on l'a déjà lu dans d'autres feuilles. Ce n'est pas un mal que de détruire une gazette qui ne vaut rien, c'est épargner, un temps pré cieux ceux qui il tomberait par hasard entre les mains. Rassemblez vos forces, faites un effort, peut-être vous en sortirez, car dans çptle ville, Libéralnous devons vous le dire en bon con frère, vous être près d'expirer. A peine le gouvernement français avait-il soumis la chambre la discussion de la créance des États-Unisqu'une question préjudicielle a été soulevée sur le point de savoir si dans les circonstances actuelles il fallait bien s'occuper de cette discussion. La France a été menacée, a dit M. Berryer au milieu d'interruptions nombreuses, la France doit montrer qu'elle ne se laisse point intimider par des menaces; quand on aura ob tenu réparation, alors elle pourra discuter avec dignité, sans qu'elle paraisse céder des violen ces. Il semble que celui qui n'est conduit que par l'amour de la justice ne doive rencontrer dans ce langage spécieux que la morgue d'un orgueil déplacé. La première règle de l'honneur national consiste être juste, je n'ai jamais entendu louer un peuplé pour son injustice. Le juste donne chacun ce qui lui appartient, il ne m'est jamais tombé dans l'idée d'appeler juste celui qui rete nait volontairement la chose d'autrui. L'honneur de la France sera donc conservé en payant aux Etats-Unis ce qu'elle peut leur être redecevable; elle sera flétrie d'an déshonneur ineffaçable si sous quelque prétexte que ce soit, elle se soustrait 4 ce devoir. Que l'on discute la créance des Etats-Unis, avec maturité, sans précipitation comme sans lenteur calculée, la discussion fera connaître la vérité. Si la dette est surfaite, qu'on offre ce qu'on trouvera être du, si elle est injuste, qu'on le déclare nettement, qu'on refuse, et qu'on at- assez intense avait subitement succédé aux vents tende de pied ferme lesménaces, les ruptures et du nord qui régnaient auparavant. le. hostilités. Alors la fierté nationale brillera de Nous av0DS annoncé que M. le général tobt son éclat, mais une fierté noble bien distincte*v- d'un faux brillant d'orgueil que la raison des cora'e Vincent d Esterhazy était charge par peuples apprécié sa valeur, et que la morale Ferdinand Ier de venir a Bruxelles DO— réprouve. La France ne doit pas se laisser intr- mider la France doit payer ses dettes. Trente millions d'hommes ne doivent pas céder une menace tous les hommes doivent céder l'exi gence de leurs devoirs. Mais la France, si puis sante et se considérée, paraîtra, en remplissant ses engagemens, n'agir que par contrainte, n'agir que sous l'influence de la peur: s'il sied un grand peuple de n'avoir pas peur des réalités il lui sied encore moins d'avoir peur des apparences. En fesant ce que l'éternelle justice lui commande, la France aura pour elle le témoignage de sa conscience, le respect des sageset l'assentiment sinon immédiat, du moins prochain de toutes les nations, ses forces h'en seront pas diminuées d'une moitié d'homme. Bt d'ailleurs quand il s'agit d'honneur, de gloire de dignité nationale, la force brute, ce qu'on appelle Impuissance, ne mérite pas d'entrer en ligne de compte.Dire qu'une nation puissante ne doit pas céder une siliou pour la bibliothèque de Bourgogne hiertace, c'est employer une épithête superflue. Qiiand vous me parlerez d'une nation qai compte trente millions a'bommes et d'un autre qui n'en a que quatre millions, il me sera impossible de désigner celle qui possède plus gloire et plus d'honneur, celle qui mérite plus d'éloges, celle enfin qui vaut plus. Pour fixer cet égard mes idées, je demanderai quelle est la plus vertueuse, IiaIa rl'r\n (1 Ail r o nr>Ân rl n *1 rt rvnfl n n/ltion rl'n la plus vaillante, la plus industrieusela plus Toodeurs âg(;e de 3„ ans accusé d»a_ civilisée. Ainsi les atermoiemens proposés par M. v, l -a Berryer ne peuvent être la conséquence d'aucun vo,r commls aVeÇ préméditation Un homiC.de principe soutenable, et ne sont au contraire que sur la personne de Fosse Demesmaker son l'écho d'un aveugle préjugé. oucle. Déclaré coupable d'homicide, par le cureur du roi de Patin a soutenu que faite par les receveurs des hospices sur leurs sommiers de canons reçus, interrompt la prescrip tion vis-à-vis du débiteur. (1) U y a des arrêts pour et contre. Un embaucheur vient d'être arrêté et con duit la maison de détention. Un individu a été condamné un franc d'amende par le tribunal correctionnel pour avoir fait enterrer son père sans en avoir la permission de l'officier de l'état-civil. Il était muni d'un billet des hospices, portant; Bon pour un cer cueil» et avait cru ce document suffisant. On voit que le tribunal a pris 1a bonne foi en consi dération autant qu'il a pu. Le seul moyen de défense était qu'il n'y a point de délit sans l'in- Bruxelless'est pendu la proue de ce na- tention de le commettre, mais ce système plaidé yjre jj |ajsse une épouse avec cinq enfaos. cent fois n'a jamais réussi. - Le capitaine Plancq, commandant la ca- - J„di, Donnièreo.«;'<?tt("IÏU4ela cervelle le 3i mars 1 promenade (1) Le tribunal s adopté cet avis. r. &X 4\y-'

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1