Léopoi.d, roi des Belges, tous présent-et duile par ce mélange, il ne vit point la famée qui s'échappait de la seringue, il ne sentit même pas l'odeur qui s'était répandue dans la tisa- nerie quoiqu'un soldatqui se trouvait présent déclare avoir très bien remarqué ces diverses circonstance. Eh .'comment pouvait-on se trom per au lieu de l'huile de linon venait de verser dans le boîte de l'acide nitrique. Quoiqu'il en soit, le clystère fut donné et le patient jeta les plus horribles cris pendant l'administration du remède: il passa la nuit au milieu des douleurs le» plus aiguës et le lendemain ses parens trouvè rent une partie des draps de lit brûlée etce qui fait frémirune partie des intestin^ que le mal heureux avait évacués. Les soins lés plus actifs lui furent prodigués, mais en dépit ae tous les moyens qui furent employés pour arracher la mort celte Victime de la négtigence et de l'inexpé. rienceelle expira six mois après ce malheureux événement. A l'époque de sa mort, le médecin et le pharmacien avaient déjà changé de garnison. S'il iallait en croire le bruit assourdissant, qui incommode singulièrement les habitans de la grand'-place et des quartiers voisins, jamais la tête de Bruges n'aurait été plus brillante sous le rapport des réjouissances. En effet, depuis le ma tin jusqu'au soir, les charlatans* jongleurs, escro- batesfaiseurs de tours de passe-passeque l'é- rue deja foire nous a amené?, appellent cris tambours, et de trompettes «les badauds de toujes les classes, promettant monts et merveilles, el -xi poussé par son instinct curieux, quelque désœuvré s'avise de délier le gousset, pour aller déposer son offrande sur l'autel de Momus, il s'en retourne tout-à-fait désappointé, se promettant bien de s'amuser désormais aux bagatelles de la porte. Cependant la ménagerie, sous la direction de M. lluguctmérite les suffrages des amateurs; Mistriss Djeck, éléphant aux proportions'colossa- les fait preuve de la plus rare intelligence, ses exercices sont surprenans: entr'autres or», lui fait franchir une traverse, placée horizontalement une hauteur d'environ huit pieds} l'animalau lieu de renverser l'obstacle, emploie les plus mu- nitieuses précautions pour le vaincre sans le dé- fdacer les dames qui s'effraient si façilement a vue d'une araignée, ne doivent pas'craindre d'etre incommodées par ces insectes, car Mistriss lljeck, chargée de maintenir la propreté dans l'enceinte réservée ses exercices, enlève, au commandement de son maîtreles toiles d'arai gnée au moyen d'un balai qu'elle porte dans sa trompe. Sa fille Miss Betzy, âgée de 1/2 ans, n'est encore que très novice, mais elle paraît avoir les plus heureuses dispositions. Les exercices équestres de MM. Gautier et Lieb- harddeux anciens écuyers de Loissetnous promettaient quelques agréables soirées; mais la Ré- gence, de Bruges dont lesystème rétrograde ne s'est jamais démentiet qui s'imagine probablement que les Brugeois doivent mettre toutes leurs joies et tous leurs plaisirs dans sa toute paternelle ad ministration a jeté de hauts cris, lorsque ces BÏM. envoyèrent le plan de leur cirque, sous le prétexte qu'il était d'une trop grande dimension et que par conséquent il devrait embrasser une trop vaste étendue, ce qui générait la circulation: aussi le le cirque a-t-il été réduit des propor tions si minimesque lès manœuvres les plus in téressantes ne peuvent pas y être exécutées. C'est ainsi que nos magistratspar leurs mesquines tracasseries, ajoutent de nouveaux fleurons leur couronne qui doit déjà être tellement pe inte que je gagerais qu'ils attendent impatiem ment l'époque des nouvelles élections municipales, ggfr sé débarrasser du lourd fardeau qui pèse sur •ux. Personne ne nous soupçonnnera de sympathie d'opinion avec le chevalier DewolfF, le correspon dant en titre du Libéral de Bruxelles, (i) Cepen dant nous ne résisterons pas la publication par notre organe des pièces qui vont suivre. Quand une personne est sous le coup de l'imputation 1a plus grave qui puisse flétrir un homme, la défense est pour elle un droit. Or notre profession de foi est de respecter tous les droits, même ceux des plus acharnés de nos advérsaires. A la Rédaction du Paor agatsoe. Ce 18 mai. Mzssizuas J'adresse la lettrei suivante au sieur Annoy- Cornélis, éditeur du National. J'attends et je réclame, de votre impartialité, que vous vouliez bien m'accorder dans vos colonnestoute la pu blicité que la presse doit ceux qui ont des griefs faire redresser. C'est là une de ses plus honorables missions. Je déclare, en outre, ne plus faire partie de la Rédaction du Pio»agateoa. On en sait les motifs. Je les ai rendus publics par la voie des journaux. - Veuillez agréer etc. - L. ni Wotrr. A l'Editeur du National. Ce 17 mai. Je n'ai été ni condamné aux travaux-forcés ni exposéni marqué. - Je donne donc un dé menti formel auajausses imputations contenues dans votre n° 5, du 16 du courant. Je vous préviens, en outre, que, si, dans votre plus prochain n#vous ne rétractez par ce que le National a avancé, erronément ou calomnieuse- mentcontre moi, je le poursuivrai, in calomsis, par-devant les tribunaux, sans préjudice de mon recours le cas échéant, pour délit d'injures. L. ni Wot.»r. P.-S.- Si, pour le moment, je voulais, mon tour, placer la question sur le terrain fangeux où votre journal l'a traînéeles faits et gestes no toires seuls de certains individus et l'éventua lité de certain art. 365 du code pénal, suffiraient, de reste, pour rendre, au National, la monnaie de sa pièce.... D'ailleurs, il est de certains noms quiprononcés, sont, eux seuls, la plus san glante injure l -- Nous verronsL. D. W. Voici l'incident remarquable, inattendu, qui a clôturé la séance de la chambre des représentansle 14 M. le ministre de l'intérieur monte la tribune: Messieurs, le gouvernement, ayant acquis la conviction que l'époque très-pro chaine du renouvellement des chambres ne laisse pas d'espoir fondé de voir convertir en loi aucun des projets qui sont l'ordre du jour a pensé qu'il est plus convenable de clore la session, sauf convoquer les cham bres avant l'époque ordinaire de leur réunion. Les propositions qui ont été énoncées aujourd'hui étaient imprévues; toutefois elles ne. nous ont pas paru de nature devoir modifier la résolution que le roi a sanction née et dont il m'a chargé de vous donner communication. M. le mioistre donne lecture de l'arrété suivant (1) Le correspondant connu déiigné est M. J. Martelli. venir, salut. Vu l'art. 70 de la constitution; de l'avis de notre conseil des ministres, nous avons ariélé et arrêtons ce qui suit: Art. 1" La session de 1834 'a chambre des représentans et du sénat est close. Art. a. Le présent arrêté sera communiqué la chambre des représentans et au sénat par notre ministre de l'intérieur. Donné Bruxelles, le 14 mai. Marques générales d'élonnement. La chambre se sépare au milieu d'une agi tation générale. - LElberfelder Zeilung prétend savoir, d'une source authentiqueque Bade a adhéré au système douanier allemand et que l'adhé sion de Francfort ne tardera pas suivre. La même feuille mande encore ce qui suit': Il est de nouveau question de la construction du chemin de fer de DusseldorfTà Elberfeld, surtout par suite des embraochemens qui y aboutiraient de la Hollande, d'où l'on pour rait en même temps attendre une coopération efficace pour la réunion des capitaux néces saires. - La chambre des députés a voté, le ra, une grande majorité, l'allocation demaodée des crédits supplémentaires, extraordinaires el additionnels pour l'exercice iU34- A la fin de la séance, M. Mauguin a inter pellé encore une fois le ministère pour savoir s'il songeait faire rembourser par la Belgi que les frais de nos deux expéditions. M. de Broglie a répondu: «La question de rem boursement des frais de nos deux expéditions est accessoire a la question hollando-belge La Belgique ne veut pas nous payer. Pour nous faire payer, nous n'avons que trois moyens, la persuasion, la-iorce ouverte, l'occasion. Jusqu'ici la persuasion a échoué, nous ne pouvons employer la force ouverte cootre la Belgique pour mille et uue raisons; il ne nous reste donc qu'à attendre l'occasion. Cette occasion se présentera lors de la reprise des négociations, hollando-belges; «ar alors la Belgique aura probablement besoin denos secours diplomatiques. - Le Joumnl des Débals expose la gra vité de la crise où les circonstance du procès d'avril mettent le pays. Il termine son article en disant S'il ne s'agissait que d'un procès ordi naire, il y a long-temps que, dans la pré voyance de ses difficultés, nous l'eussions écarté de tous nos vœux; mais dans ce procès, il y a d'un côté la république de g3, et de l'autre la monarchie ae i83o: il faut sé pro noncer entre elles.» - Les détenus d'avril qu'on a ramenés la Conciergerie, l'Abbaye ou Sainte-Pélagie, sont en quelque sorte tenus au secret. Les proches parens seuls sont admis les visiter- - Les seuls accusés qui acceptent le débat sans protestation devant la cour des pairs

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2