3.1 llbliUitltl. JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. (N° 1755.) MERCREDI, 10 JUIN, i835. (XVIII» Annee. A M. l'Éditeur du Propagateur. - C'est mardi 9, qu'auront lieu les élec tions en remplacement des membres sortans des deux ebambresvoici la récapitulation des objets dont la chambre des re présen tai est déjà saisie et dont elle s'occupera probablement dans la session prochaine. Nous la croyous utile pour guider le choix des électeurs Embrancbemens du canal de Charleroi. - Augmentation des droits d'entrée sur le café. - Personnel et attributions de la cour des comptes. - Canal de Selzate. - Losrenten. - Abolition de la peine de mort. - Augmenta tion du personnel du tribunal de Charleroi. - Augmentation du personnel du tribunal de Tournai. - Demi-solde des officiers des gardes civiques. Traitement des officiers de la garde civique. - Abrogation de l'arrêté du gouver nement provisoire, du 5 octobre, i83o. - Industrie cotonnière. - Réorganisation de la commission des monnaies. - Echange pro posé par le domaine. - Proposition teudante comprendre daus la le ui- bï'jnl de première instance de UassmI^»- Pro position tendante cœef "un tribuuaK Pbi- ~ravaux dé fo'tttfiçàiiïxîs-^ïablir e du Nord. Avancent des r officiel de l'ai huée. - Cana%li^ jdèla Nèthe. v4 L'abonnement ce Jooexal estpour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, defr.5 35 par trimestre, et de fr. 6-55 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES db la vill*. Du i* au 3o juin5 1/2 heures. FERMETURE DES PORTES db la villb. Du 1* au 3o juin, 9 i;a heures Joli. - 7, i654* - Louis XIV est sacré Reims. La cérémonie fut faite par tévêque de Soissons. Henri de Savoie, duc de Nemours nommé F archevêché de Reimsn'avait pas encore reçu tordre de prêtrise-8, l'an 700 de la Jondation de Rome5o avant Jésus- Christ. - Défaite et mort de Crassus. (Tué par un Parthe nommé: Pomaxaithrcs. - 9, 68. - Mort de Néron. NaquitAntiumle x5 décembre de l'an 5q.J »3oa. - Bataille de Cour~ trai, dite des Eperons d'or, perduepar les Français, contre les Flamands. (Le chef des patriotes était un tieserand de Bruges nommé: Pierre Leroy et qui avait, pour principal lieu tenant, Jean Breyelboucher. - Et voilà les Flamandsles Belges au commencement du >4* siècle/.Peuples fers et amoureux de leur liberté, u comme s'expriment les historiens français mêmes. - Et en iBibb.'.-J- 10, 1732. - Malheur arrivél'empereur d'Allemagne Charles VIdans une partie de chasse. - Il jrappamortd'une ballele prince de Schwartxenbergqui en mourut le lendemain. BELGIQUE. Yrais, 1 o juin. U faut habiter Y près ou sa banlieue, pour savoir qu'il existe,de par la Belgique, un journal ayant nom le National quand je dis on journal je lui fais trop d'honneur, j'aurais dû dire journalicu- let qui ne justifie son titre que par ses élocutions vicieuses et les balourdes platitudes de son style de carrefour. Ah! messieurs du National, soyez matons, si vous êtes nés pour l'être, plutôt que de faire de l'originalité car} pour faire rire, il faut de l'esprit, et malheureusement ce n'est pas votre brillant côté. Dans un de vos derniers articles, intitulé des Typesvous vous êtes emparé d'un vieux calembourg sur les mots comte, conte: or, il est tellement usé qu'il ressemble l'unique re dingote d'un de vos collaborateurs. Je vais vous donner un conseil que je vous en gage li suivie si vous ne voulez que je vous d'é- chire belles dents Petits auteurs d'un fort mauvais journal Qui du bon goût vous croyet les apôtres, Pour Dieu taches d'écrire un peu moins mal Ou taiacs-vous sur les actes des autres) Vous vous tues chercher dans les nôtres De quoi blâmer, et l'y trouves tris-bien: Mous, au rebours, nous cherchons dans les vôtres De quoi louer, et nous n'y trouvons rien. Signé Dali t. L'ouverture de la 2* session des assises de la Ylandrc occidentale est Axée au i5 de ce mois. Une boutade tris caractéristique de mistriss Djeck, éléphant de M. Huguet, a failli coûter cher un jeune-homme de Bruges. On sait que l'élé phant aime passionnément les freandises, et que les amateurs ne manquent jamais de se munir de quelques bonbons pour satisfaire les goûts de cet animal. A la représentation de 21 mai, un jeune inprudent conçut la funeste idée de s'amuser aux dépens de mistriss Djeck. Il lui présenta diverses reprises des papillotes, mais toutes les fois 3ue l'animal avidealongeait la trompe pour pren- re le présent qu'on lui offrait, son adversaire, la mainet léiépbant en était pour sa peine. Cette manoeuvre ayant été remarquée par M. iiuguet il fit observer combien une pareille plaisanterie était déplacée l'égard d'un animal aussi suscep tible et d'un caractère aussi vindicatif. Mais l'im prudent spectateur ne tient par compte de cet avis, et rappella de nouveau léléphanl qui, ne se doutant pas d'une nouvelle mystification se dirigea, avec sa bonhommie ordinaire, vers celui que l'avait déjà tant chagriné. Mais cette fois-ci l'affront fut sanglant; on ne lui refusa pas seule ment le présent, mais on en régala sa fille miss Belsy. Alors mistriss Djeck perdit son sang-froid, et, sans avoir l'égard k la présence de son maître et d'une nombrense assemblée, terrassa son adver saire, lui déchira une joue et mit ses habits en lambeaux. Heureusement M. Huguet interposa son autorité et l'éléphant lâcha prise. Qui sait oû sa vengeance se serait arrêtée sans l'intervention du propriétaire. Quoi qu'il en soit ce jeune-homme est forcé de garder le lit. Ce 8 juin. Mossisos Le Nation il, puisqu'il faut bien le désigner par le titre qu'il se donne, s'entourant d'une at mosphère que je m'abstiens de caractériseret faisant, ou plutôt croyant faire de la polémique, grands renforts de personnalités (1) et de déver gondage, méprend, de nouveau, mais en sous- œuvre pour le point de mire de ses véridiques, de ses généreuses attaques n° 11, du 6. Si le journal, qui, bien loin d'être un Parthe, n'est pas même un méchant Cosaque, croit que les traits qu'il décoche dans sa fuite (n° 7, mis en cor. rélalion avec les n*» 5 et 6), portent coup, il se trompe grossièrementil se repaît de vaines chi mères d'adresse et de bellicosilé.... Les flèches de tels archers s'émoussent ou se brisent contre tout ce qu'ils touchent, s'ils touchent quelque chose.... Mais c'est déjà trop long-temps m'en occuper. Une petite et dernière Réclabatiob circulaire replace la question, tronquée, dénaturée, dçrr» chef, par la a vérité, justice, de ce journal sur son véritable terrain. Et quelle prise n'offri:«ft-il pu, loi, rien que dsos rexploitation des monogrammes A\L. tuli U en résulte, au résumé, qu'il n'existe, dans l'espèce, ni arrêts, ni jugemens, qui n'aient été réformés ou annihilés, soit par la cour de cassa tion, soit par le pouvoir royal, modérateur su prême car, comme je le dis dans la Réclamation susindiquée, n ce droit constitutionnel du chef de u l'état, ce droit dit de grâceest aussiiuiun arrêt, un jugement; est aussi, lui, de la justice!» C'est ce que je rappelle au Publicet surtout aux Yprois, qui doivent le savoir, aussi bien que moi, depuis tantôt 11-15-19 ans. Jugez si le journal fera fortune, ici, avec ses petits bulletins ou comptes-rendus judiciaires! Il m'en coûte, certes, de reparler de moi, d'oc cuper le Public de semblables débats, et surtout par rapport un semblable journal mais res pectant l'opinion et la presse comme je les respecte, me renfermer dans un déJaigneux,dans un équi voque silence, c'eût été manquer, essentiellement, la souveraineté de leur puissance et de leur jus. tice. Ni l'une, ni l'autre ne me feront défaut. J'ose l'espérer. Je recours, absolument pour la dernière fois, k votre impartialitépour l'insertion de ce qui précède dans votre plus prochain n*. Veuillez agréer, etc. L. de Wolff.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1