18)10IAfi8TI81. JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. SsWw (N° 1756.) SAMEDI, i5 JUIN, i835. XVm- Annee. L'abonnement ce Jodeval estpour les villes et arrondissent, de Courtrai etd'Vpres, dejr.5-55 par trimestreet defr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DBS PORTES 01 LA VILU. Du ir au 3o juin3 17a heures. FERMETURE DES PORTES D! LA TILLE. Du 11 au 5o juin, 9 i/a heures Jotw. -11, i543. - Mort de Copernic. Gassendi a écrit la Vie de Copernic. On doitce der nier, deux traités excellens De motu Octavae spherae, dans lequel il développe son système, et De orbium cœlestiura revolutionibus. ta, 167a. - Passage du Rhin, par Louis XIV. - ,754. - Le maréchal de Berwick est tué, d'un coup de canon au siège de Philisbourg. 13, 1765. - Mort de Panard, célèbre chansonnier. BELGIQUE. frais, i3 juin. v sa 1 3 4 s» La vieille Polonaise de l'Avocatillon Rabule, laquelle n'est pas la Redingote grise du Petit-Ca poral. - Anecdote du bon vieux temps. •C5*1 :Mb»Atea>M, nli,pr Amtiiervsn Sibt-Rool y nu, 's ton- eo 's weekdags, evrn raooi. (Piottisu nationaux.) L'avocatillon Rabule, personnage haut famé, par conséquent de grand crédit et de réputation grande, ex-spéculateur en fonds perdus, légiste, juriste, jurisconsulte, journaliste, et tous les noms en teen iste et en eur sans parler du reste était, dans ces temps-là, un homme tout-à-fait extraordinaire en un motune espèce de phé nomène. Et vous ailes voir savoir et juger, amis lecteurs, si déjà le bruit de cette singulière re nommée n'a retenti jusqu'à vous. Lises seulement. Or, l'avocatillon Rabule, qui mieux que tous les Fausts, Forlunatus et Uilspiegels possibles, connaissait, d'expérience, l'art de faire apparaître le diable; la façon des révérendes sœurs béguines; Rabule, dis-je, cussa comme un ognunfashio— nable comme un dandy affectaitpar originalité sans doute, le port permanent d'une sienne vieille et crasseuse redingote, baptisée du titre de polo naise. Tel le Petit-Caporal vétu de la capote his torique. Ajoutes cela, mes amis, bons enfans et farceurs jovials de cette cité et des contrées adjacentes, ajoutes un pétase, un couvre-chef, un chapeau enfin, de planton, sur la téte semi- maure de notre homme figure-plaidoyer contre l'immortel Jenner à-peu-près comme un chou- quel chaque brisure de mât. Et le reste l'ave nant. Et voilà l'avocatillon Rabule en grande et en petite tenue-., de tous les jours, fériés ou point. Rabule, hargneux comme un roquetmuscadin comme un procureur ruiné, aboyait tout le monde, médisant du tiers et du quart; et on le laissait japper ta lunesolitaire comme un ermite, pratiquant, paperassant, blaguant, etc., etc., et surtout se pavanant, chamarré comme il est dit, ci-dessus, au proverbe nationalépigra phe) Parfoisil lui revenait quelques croquignoles ou mais ça glissait comme sur une toile-cirée, secouait comme un caniche sortant de l'eau. Rabule, le grand Rabule affectait aussi singu lièrement la montre, l'étalage de lettres et signes cabalistiques ou hiéroglyphiques, tels, par exem- Îile, que AVL. Il avait, comme le pieux Ênée et e prudent Ulysse, passé et repassé, l'honnête- homme, au travers de toutes les vicissitudes.... sonnantes. 11 attribuait une vertu, une force ta- par forme d'acomptes, spéciaux qui commenceront le I" juillet pro chiquenaudes sur le nez; cjiajDj et dans lesquels seront exposées les r une toile-cirée, et il «e connaissances nécessaires aux officiers d'état- major. - Le colonel de la 4" légion de la garde civique de Bruxelles vient d'envoyer sa dé mission au roi. - On nous écrit de Malines, 6 juio: ,rm.M. Charles Nodier est arrivé hier Malines lismaniques de certains mots, comme Faillite, venant de Louvain. Il est descendu l'Hôtel déconfiturecarence. En revanche, il éprouvait, fa Couronne Impériale. Il a consacré de certain» cris d'animaux, des accès de panique SQD après-midi visiter Ce que notre ville ou de race, suivant l'occurrence, pareils a ceux r j. j:. de» hydrophobesl'approche de l'eau. Entre offre de curieux. M. le commissaire de d.s- autres, le cri -des cailles, qui né ressemble pas triCl, C. Rouenbach, plusieurs magistrats mal la formule: Paie tes dettes,paie tes dettes! appartenans notre tribunal et la plupart des faisait, sur le grand Rabule, cet effet magique, ofliciers de la garnison ont été lui faire une irrésistible. Et tant d'autres bonnes et belles choses vjsj|e Dans ja so;rée M Nodier étant déjà encore mais on ne saurait tout raconteret l'es- 1.,: pace, d'ailleurs, est fort circonscrit. On tâchera couche, la musique de la garnison lui a donne d'y revenir une autre fois. une brillante Setenade. M. Nodier a ete Stn- Opemlaut, no finitions, pas cette esquisse sans gulièrement touché de l'accueil qu'on loi ■reposer pour modèle en tout genre, l'avocatillon famil. H s'est téhabillé, est descendu dans la Rabule, sa raison sociale (velfirma) AVL., son CQur de rhô|e, et remercié MU. les exécu- respectable et huileux pétase, et, surtout et avant 1, tout, sa vieille polonaise, véritable et émerveil- tans elles personnes qui étaient présentes de Iableredingote-fy/ie d'une illustration-ry/rc: car, la maniéré la p.us affectueuse. Ce matin, M. qui sait? la polonaise du grand Rabule, comme Nodier est parti pour Anversd'où il se ren- au palladium de son bon vieux pays étaient, jra Gand, Bruges, Ostende et Ypres,et peut-être, en ces temps-là, attachées, à-peu-près reDlrcra en France par Lille. Indépend. comme, présent, la tabatière-Raikem au nez—Poschet, au billon—Mérode, et sic de caeteris, On écrit de Gand 8 juin: les destinées de la Belgique, l'indépendance et la L'université de celte ville vient de faire la On espérait donc en la vieille polonaise de Ra- talens oaissans offraient les plus belles espé— bule et, en attendant que le public, reconnais- rauceS, vient de succomber. MM. Ch. Coppens et Th. Vanderstaeten écrivent au Journal des Flandres qu'ils n'acceptent pas les fonctions de député. - On écrit d'Anvers, 8 juin: Le cabinet britannique a décidé, dit-on, sant, lui érige un monument, ou lui ouvre une souscription dédions-luidédions sa mémoire ce petit essai biographique, tout indigne qu'il est de ses faits et gestes. Qu'on se le dise. Aiiicumi. - On apprend qu'an ttr juillet, il sera formé aux frontières, dans la Campine, un samedi 5 du courant, qu'un corps d armée camp de 20,000 hommes, qui seront com- fort de 10,000 hommes formé au moyen d en- mandés par le roi Léopold en personne. Le rôlemens volontaires, et dont le commande- a* régiment, en garnison Bruxelles, a reçu ment sera confié des officiers^anglais en dis avis qu'il devait s'y rendre. On doit cet eflel, ponibilité, sera envoyé en Espagne titra rappeler prochainement beaucoup de permis- d'interveolion eJL.çela aussitôt que faire se sionnaires. FclaireurJ pourra. Indépendant - Par-suite des examens qui oui eu lieu - L'agôdémteSvtçl'^eperoé aussi une men- Bruxellesdans le courant du moi» dçrÇ'Ç.1' l',on hofiqrabhî- au tuuthoire sur l état de la pour les officiers qui aspirent F entrer da*i$ poésie flamande, dfepowhl'époque la plus re- i culce jusûu'à la fin du i4* siecle. Le secre- Je corps d'étal-major, 18 d'ent/efux viéDDçfiV d'être admis, par décision dtf ministre de lAltaire annon© guerre, suivre, l'école militéice, les cours Labeyede qu'il a reçu une lettre de M. F. Mchiprofesseur au collège

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1