du général de division Daine n'étaient point
agréées Madrid, comme le font supposer
les délais misa lui répondre.
- On va poser la Place des Martyrs, un
superbe monument; c'est une pyramide en
pierre noire, d'enviroD 8 pieds de hauteur,
surmontée d'une uroe en marbre blanccou
vert d'un voile.
Sur une des faces on lit: Adrien Klerck,
et sous le chiffre i83o, entouré d'une cou
ronne de laurier, se trouvent les mots: par
sa mère.
Sur l'autre face au-dessus d'une couron
ne de chêne, au milieu de laquelle on lit:
Septembre y se trouvent les quatre vers sui-
vans
De ton pays entier
Reçois ici l'hommage:
Honneur h toi, guerrier!
Honneur ton courage!
Touteslesinscriptionssonten lettres dorées.
Ce mouumeni fuuëbre sort des ateliers de M.
Deldime,rue de Ruisbroek. (Belge.)
FRANCE.
Paris a4 juin.
On a annoncé le départ du duc d'Orléans
pour la Suisse. La reiue de Wurtemberg s'y
trouve maintenant avec ses deux filles. C'est
probablement daos ce pays qu'aura lieu la
première entrevue.
- C'est tort que plusieurs journaux ODt
annoncé que M. le maréchal Clauzel avait été
ÎDvesti de nouveau du commandement supé
rieur de nos possessions d'Afrique. Nous
pouvons affirmer que rien de définitif n'a en
core été couclu.
- Vingt accusés extraits de la Conciergerie
par la force ont figuré Cette semaine devant
la cour des pairs. Trois ont accepté les dé
bats, ce sont Carrier, Thion et Corréa. Les
deux piemiers, pour démasquer Picot, que
l'accusation faisait figurer comme témoin
charge; le troisième comme étranger, n'ayant
pas droit la protection des lois françaises,
et devant accepter, en raison de sa position
exceptionnelle, toute juridiction, même celle
de la cour des pairs. Les dix-sept autres, dont
l'instruction s'est faite, malgré leur protes
tation, et leur refus de prendre part aux
débats, tant qu'on refuserait d'admettre les
défenseurs de leur choix, sont: Vilhard,
Lange, Margot, Beriholat, Blanc, Pradel,
Didier, Bérard, DibierCbéry, Cachot, La-
fond, Desvoys, Chagny, Charles, CaliD,
Rockziosky. Voici quelle est aujourd'hui la
situation des détenus: la Conciergerie, ig;
la prison du Luxembourg, 48; dans les
maisons de saoté, 5; l'Abbaye, 8;
Sainte-Pélagie, 44-
- D'après une lettre de La Haie adressée
Paris, le mari de l'ex-duchesse de Berri
(comte de Luccbési-Palli est destiné au
commandement des corps de volontaires qui
doivem s'embarquer prochainement en Hol
lande pour aller au secours de dou Carlos.
La princesse voulait suivre son mari et même
emmener avec celle le doc de Bordeaux: sa
famille s'y est, dit-on, opposée. Quant M.
le duc d'Angouléme, on dit qu'il attend la
permission de M. le prince de Metteruich,
pour prendre le chemin de la Péninsule. On
doute qu'elle lui soit accordée.
- L'Indicateur de Bordeaux, du 18,
donne l'extrait suivant d'une lettre de Sainl-
Jean-de-Luz, du i5 juin:
Aujourd'hui, le commandant de la cor
vette la Sapho i française), en station au
port du Passage, a reçu de Bilbao une dé
pêche; immédiatement il a fait appareiller le
bateau vapeur française le Météore pour
Saint-SébastieD, et a fait également partir
pour la même destination une petite flottille.
Ces oavires et embarcations ont reçu leur
bord, Saint-Sébastien, 1,000 hommes de
troupes de ligne destinés renforcer la gar
nison de Bilbao.
- Les lettres de la frontièe du 7 nous in
forment qu'un combat sanglant a eu lieu
Miranda, et que les carlistes ont été repoussés
avec perle. On attend Bilbao plusieurs
officiers anglaisqui viennent servir comme sim
ples volontaires dans les rangs des christinos.
- Le ministère a déjà fait connaître son
programme officiel, rédigé par MM. Alvarëz
Guerra et Garcia Herréros. Ce progiammea
été approuvé par MM. de Torréno et Las
Amarillas. Le voici:
i° Une latitude plus étendue sera donnée
la liberté de la presse qui sera désormais
affranchie des restrictions apportées ce
droit essentiel.
2° Des juDtes provinciales seront immédia
tement formées; elles présideront l'arme
ment des forces divisionnaires afin d'aug
menter l'armée; elles veilleront la défense
du territoire, ainsi que cela fut pratiqué en
1808 avec tant de succès pour la cause natio
nale. 3° Les jésuites et les ordree monasti
ques seront supprimés. L'ordonuance des
cortès de t8ao, relative la veDle des biens
nationaux, sera remise en vigueur, et il sera
Erocédé immédiatement la restitution des
iens nationaux veudusen 1832 et en 1823.
4° La moitié des biens communaux sera
abandonnée au peuple, titre de donation.
5° La milice urbaine sera augmentée: une
partie de celte milice doit être mobilisée. 6*
Le gouvernement, confiant dans le paltiolisme
des libéraux, est décidé faire un appel
leurs sentimens de nationalité, comme il est
résolu A sévir contre tous les carlistes.
- Il parait que l'entrevue du duc d'OrléaDS
avec la princesse de Wurtemberg aura lieu
Baden-Baden, où l'on fait des préparatifs
pour recevoir les illustres voyageurs. La
reine et les deux princesses de Wurtemberg
habitent en ce moment une maison de plai
sance dans le canton d'Appenzell. De son
côté, le duc d'Orléans arrivera dimanche
Genève. Avant de se rendre aux eaux, le
prince visitera une partie de la Suisse, il est
Probable que l'entrevue D'aura lieu que dans
is premiers jours de juillet. (Impartial.)
- On désigne le colonel Schwartz comme
étant la tête du recrutement pour l'Espagne
Paris.
Cet officier supérieur, dit un journal du
matinest un ancien élève de Saint-Cyrco
lonel du 1" lanciers dans la dernière guerre
polonaise et commandant supérieur dans l'ex
pédition des Algarves sous les ordres du duc
de Tercéire. Daos ce dernier posteil avait
sous ses ordres les troupes françaiseset a su
se concilier par sa bravoure et par sa haute
capacité l'estime et l'affection de tous les
Français qu'il commandait.
- Le Journal des Débats apprécie ainsi
le nouveau ministère espagnol:
La plupart des membres du nouveau mi
nistère espagnol ont pris une part active aux
événemens de la Péninsule depuis 1820. Le
marquis de Las Amarillas est un bommed'une
haute probité: ministre de la guerre en 1821
il s'était attiré la haine du parti exalté par
la dissolution de l'armée de l'île de Léon.
M. Meridizabal est très-connu par l'iufali-
gable dévouement avec lequel il a servi et
puissamment contribué faire triompher la
cause de don Pedro.
Le général Alava, dans le cours d'une
longue carrière, n'a rendu que des set vices
sou pays C'est un esprit fort éclairé et qui
en toute occasion, passe pour avoir bien jugé
des besoitis et de l'état d'Espagne. Député
aux cortès en 1822, souvent chargé de hau
tes fonctions diplomatiques, ami et compa
gnon d'armes du duc de Wellington, saus
avoir jamais trahi la cause de la libertéle
général Alava est un des hommes d'étal de
l'Espagne qui connaissent le mieux l'Europe,
et l'on peut ajouter que l'Europe estime le
plus.
- Une dépêche télégraphique de Baronne,
en date du 21porte ce qui suit:
Le 19, g heures dn soir, Bilbao conti
nuait se défendre, et le feu des carlistes di
minuait. On disait que Yaldéz arrivait au
secours de la place.
En lermiuaot, nous citerons ce passage
d'une lettre de Bilbao, du 14:
On parle beaucoup eD ville d'une entrevue
quia eu lieu ce matin, aux avant-postes de
l'armée carliste, entre le coosul de France
et Zumalacarréguy. Je ne saurais dés pré
sent vous fixer sur le but ou les résultats de
celte conférence: cependant, tout me porte
A croire qu'il a été question des intérêts fran
çais pour le cas où Bilbao subirait le même
sort que Bergara, Villa-Francaetc.
Tous les Anglais sont sortis de Bilbao; les
Français sont restés.
- On avait cru que les deux vaisseaux le
Triton et le Westor s'étaient rendus Alger
pour y embarquer la légion étrangère, les
choses ne sont point si avancées.