ils sont tombés de 5a 60 sous pour 8 livres de Bruges. manœuvres de Kalisch. Les deux cabinets auraient insisté, dans cette communication, sur la nouvelle force que la France aurait acquise par la quadruple alliance, et sur les avantages qu'elle pourrait retirer de sa coo pération en Espagne. Ils auraieut ajouté que de tels évènemens, en encourageant le libéra lisme de l'Europe, pourraient amener des crises dangereuses, si les puissances ne dé ployaient de la force pour prévenir ce que la négligence rendrait inévitable. L'Autriche, en déclinant sa participation aux manœuvres, fait cependant une concession l'empereur se rendra aux conférences de Tceplitz. -- La Gazette Universelle donne l'article sui vant, sous la rubrique de Prusse L'assertion que la cause de la reine d'Espagne ne trouve pas de retentissement en Prusse, comme le disent quelques correspondances dans la Ga zette Universellen'est pas exacte. La majorité de ceux qui s'occupent de politique la regardent comme juste, et lui souhaitent du succès, parce qu'ils sont convaincus que c'est par elle seule que l'Espagne peut abtenir un meilleur avenir tandis que, si don Carlos l'emportait l'obscurantisme Je plus crasse, avec l'inquisition et les autodafés conduiraient de nouveau ce malheureux pays sa ruine. Par cette considération la majorité en question désire l'interventionet ne croit pas qu'elle amène des complications entre les autres puissances européennes. Les personnes intelligentes n'en craignent pas pour notre gouvernement, attendu qu'elles connaissent les senlimens de jus tice et d'humanité de notre roi, qui sait apprécier le véritable caractère de don Carlos et de ses alen tours. Dans la capitale et dans les provinces, il n'y a qu'un très-petit nombre de gens qui voient compromis en la personne de don Carlos leurs privilèges, et qui croient que ses succès contri bueraient abattre la cause du progrès, qui leur est si odieuse. Bruxellesa juillet. Le a4 de ce mois,deux heures de re levée, uu charron et cabarelier Ternath, Flandre occidentalesoupçonné du meurtre de sa femme, en voyant entrer chez lui qua tre gendarmes de la brigade de Dixmude, et deux de Fumes, se sauva dans un grenier et voulut se couper la gorge avec un couteau, mais il n'entama que le peau, les gendarmes lui ayant arraché le couteau, non sans peine, car il était furieux. L'examen du cadavre a prouvé que la femme était morte, non de violence exercée sur elle par son mari, mais d'une hémorrhagie la suite des couches eu conséquence, M. le procureur du roi de Fur- nes n'a pas jugé propos de faire ariêter le mari. - On écrit de Bruges, 27 juin: Le lin qui promettait tant est presque en tièrement détruit dans tous Dos environs, par suite de la grêle et du grand vent que dous avons eus ces jours derniers, la récolte ne produira que peu ou point de graine, ce qui ne manquera pas de réagir sur les prix des huiles. Cependant les lins viennent encore de subir une baisse assez marquaote: de 64 go sous, qu'ils ont été traités samedi dernier (a - Depuis long-temps on se proposait d'or ganiser Liège UDe académie de dessin iteinture, sculpture, etc., sur des bases larges; e gouvernement vient de faire connaître d'une manière définitive, le subside qu'il ac corderait tant pour les frais de premier éta blissement que pour ceux qui seront annuels. Si nous sommes bien informés, l'arrêté royal alloue pour le premier objet 6,000 fr. paya bles par moitié sur les exercices de i835 et de i836, et pour le second 5,000 fr. - On écrit de Hassell, 3o juin Samedi a eu lieu l'enterrement de M. Cox, ancien maire de cette villeet membre des états provinciaux du Limbourg. Les nom breux amis qui suivaient le convoi du défunt, attestaient combien était regrettée la perte de cet homme de bien. - Hier, trois heures de l'après-midi, S. M. a reçu sir R. Adair en audience de con gé. Sir Adair a quitté aujourd'hui Bruxelles. Il se rend Londres, ou il restera jusqu'à la fin de juillet. Ce D'est qu'à cette époque qu'il ira prendre possession de sod nouveau poste. Ou assure que sir R. Adair est nommé grand'-croix de l'ordre de Léopold. - L'envoyé du pape Bruxelles, est at tendu, aujourd'hui ou demain, en celte ré sidence. - On assure que, d'après de nouvelles dispositionschaque province aura son régi ment de réserve, et que leurs numéros feront suite aux régimeDS d'infanterie de ligne aux quels ils seront conformes en tous points, E)ur la tenue. Ainsi Anvers aura le n. i3, le rabant 4» 'a Flandre occidentale 15la Flandre orientale 16, le HaiDaul 17, Liège 18, le Limbourg 19, le Luxembourg 20, Namur ai. Les quatre premiers régimens se ront composés de quatre bataillons, les cinq autres seulement de deux. Chaque province aura en outre une batterie d'artillerie de ré serve et un escadron de cavalerie qui porte son Dom. Déjà toutes les nominations d'offi ciers supérieur sont été soumises lasigoalure du roi, et nous apprenons avec plaisir que plusieurs officiers de la révolution et de la garde mobile oot été replacés eu activité dans ces corps. Éclair. - Dix déserteurs prussiens qui avaient été dirigés, il y a quelques jours, sur la fron tière de France, sont de retour depuis avant- hier en celte ville. Ils ont été refusés la frontière. On ignore le motif de ce refus. - Les cinquièmes bataillons des 8« et 1 a« régimens de ligne, destinés former le i4* régimentde réserve viennent d'arriverencelle ville. FRANCE. Paris 1" juillet. Le Temps annouce que le projet du ma riage duc d'Orléans avec une princesse de Wurtemberg n'aura pas de suite. D'un autre côté ou écrit de Sluttgardi au Times que des personnes de la cour de Wurtemberg dé mentent la nouvelle de ce mariage. Les jour naux ministériels français ne parlent pas de ces démentis. - 51. le baron Gros, n'étant pas rentré, le -a6 au soir chez lui, sa famille conçut de vives inquiétudes. Comme il faisait partie des jurés de la sessionon envoya ta cour d'assises où l'on apprit qu'il n'était tombé au sort dans aucune des affaires de la journée. Oa eut alors la pensée d'ouvrir sou secrétaire, et l'ou y trouva une lettre dont les termes firent craindre un terrible dessin; et une circonstance vint bientôt ajouter cet affreux soupçon. M. Guyot-Sionnetson avoué, avait reçu (a veille ledépôtde sou testament. -(DémeDli.)- - On lit dans le Journal des Débats 28 juin): Le cabinet anglais a fait savoir notre gou vernement qu'il envoyait sur les côtes d'Es pagne quatre vaisseaux de ligne, trois fréga tes et dix ou douze bàtimens légers. Le même nombre de vaisseaux français va mettre la voile pour la même destination. - Le bulletin indicatif des corps pour les quels les eDgagemens volontaires peuvent être reçus, porte la date du 20 de ce mois, les 3o«, 54* et 67» régimens d'infanterie et le bataillon de marine, dom le dépôt est Lan* dernau (Finistère), le 2* régiment de chas seurs d'Afrique et la légion étrangère. - Voici quelque* détails biographique* sur Zumalacarréguyque nou* empruntons la Ga zette de France: Don Thomas Zumalacarréguy est né, en 1789, k Ormaïsléguypetit village de la province de Guipuzcoa. Sa famille est une des plus distinguées du pays. A l'époque de l'invasion française, il quitta Pampelune, où il faisait son droitet il se rallia aux patriotes que commandait Mina. C'est donc k cet illustre général qu'il dut les premières leçons de cette guerre de partisans où il devait plus tardlui tenir téte avec tant de succès. En 182ail quitta le régiment dans loquet il servait, pour se ranger sous les ordres de Quésada, sous lequel il gagna successivement les grades de chef de bataillon et de lieutenant-colonel. Après la guerre de i8a3, il passa dans le régiment de* ordres-militaires. Ferdinand Vil, ayant remarqué, dans une revue, la bonne tenue de son corps, le nomma colonel, et lui donna le commandement du régiment d'Estramadure, quoiqu'il n'eût pat atteint le temps voulu, par la loi, pour obtenir ce grade. Lors des événement de la Granja Quésada lui donna son congécomme suspect d'attachement aux prétendus droits de don Carlos. Zumalacarréguy était retiré k Pampelune, lorsque les événement l'ayant rappelé k la vie active, don Carlos lui envoya le brevet de msré- chal-de-camp et, k son arrivée en Navarre, le nomma lieutenant-général et major-général de l'armée royale. Zumalacarréguy était d'une taille peu élevée, et commençait avoir de l'embonpoint: ta phy sionomie pleine d'expression, des yeux vifs et per- çans, décélaienl ton heureuse organisation des moustaches retroussées et de larges favoris lui donnaient un air très-martial; son activité cl

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2