vivacité étaient prodigieuses sa mémoireétbn- tiante. Il paralt'que c'était un coup de feu, tiré de bas en haut, qui l'avait frappé pendant qu'il était un balcon. La balle était entré au mollet, et s'était venue loger vers le genou: un chirurgien anglais avait pratiqué l'extraction et Zumalà- «arréguy avait voulu monter chevalpresque aussitôt mais bientôt il fut forcé au reposet il arait qu'il s'était retiré, chez lui Ormaïstéguy. 'est, sans doute, là qu'il est mort. - On (lit que le commandement des armées de dou Cailos est réservé au comte d'Es pagne, et non pas Villa-Réal, comme ou l'a dit. - La levée en masse de 17 4o, ordonnée par dev Carlos dans les provinces insurgées, paraît ne devoir pas produire une grande augmentation dans son armee; les babitans, dit Election t sont fatigués de la guerre, et ceux que la misère, le dévouement ou les ebarmes d'une vie avamureuse ont pu pous ser embrasser sa causese sont ranges de puis long-temps sous ses drapeaux. - Par dispositiou de la junte carliste de Navarre, avec l'approbation de don Carlos, une nouvelle contiibutiou a été mise sur tous les ecclésiastiques de ce royaume. Chaque curé versera a3o réaux de vellon pour le t" juillet; et les bénéfreiers, 160. Ou calcule que celte contribution s'élèvera 35,000 duros. - Après avoir rapporté les nouvelles des journaux tories, et ajouté que de nombreux bâiimrns russes avaient même franchi les Dardanelles, un journal ajoute: La présence de tant de navires, sous le pavillon du czar, dans la Méditerranée, et de l'escadre ottomane, a nécessité des armé niens nouveaux, et une dépêche télégraphi que, adressée au préfet maritime Toulon, lui ordonne de tenir eu commission tous les navires de guerre disponibles. - M. de Talleyrand est de retour A Paris depuis le 27 juin. Le journal ministériel an- nocce qu'il a dîné Neuilli avec le roi. - Ou construit en ce moment un grand piédestal au milieu de la cour du palais de Versailles, pour y placer la statue équestre en bronze de Louis XIV. - Les témoins assignés par le mionislèrc public pour les accusés de Paris ont été ap pelés, vendredi, au greffe de la cour des pairs. On leur a dit que le procès des accusés de Paris devant être ajourné trois ou quatre moins, on ne voulait pas les déranger plus long-temps, ni grever le trésor de frais inu tiles. Eu conséquence on a retiré leurs cartes de témoins, et on les a prévenus qu'ils rece vraient une nouvelle assignation lors de la reprise du procès. Ils ont reçu un mandat de 5o fr. pour chacun d'eux, montant de l'in demnité qui leur était allouée aux termes de la loi. - Les débats judiciaires relatifs au sieur de la Ronciéie, lieutenant de lanciers, accusé de tentative de viol et de plusieurs blessures 3 gravessur la jeune fille de M. le général baron de Morell, ont commencé, le 29 juin, la cour d'assises de Paris. L'accusé s'est ren fermé dans un système complet de dénégation, - La convention relative l'envoi en Es pagne de la légion étrangère a été signé, le 28 juin, par le ministère des affaires étran gères et M. le duc de Frias, ambassadeur (l'Espagne. On prétend que le contingent anglais avait arriver en Espagne avant la fia du mois de juin. Il sera immédiatement dirigé, ainsi que la légion étrangère fournie par la France, sur le théâtre de la guerre. - Bilbao n'est pas une place forte. Elle a été couverte de quelques ouvrages défensifs au commencement de la guerre actuelle. Sa position sur une rivière assez large, et plu sieurs constructions importantes dont elle est flanquée, la rendent susceptible d'une assez longue résistance. La petite ville de Porluga leUe, qui sert de port Bilbao, en est située trois lieues. Des secours étaient arrivés PorlugaleUe le 20, mais ils n'avaient pu re mouler jusqu'à la ville, les carlistes ayant intercepté la navigation du fleuve en y cou lant bas des barques chargées de pierre. - Ou écrit de Bordeauxle 25 juin Les nouvelles de Portugaletle affirment que ta ville assiégée est loin d'avoir autant souffert qu'on le prétend. 11 est vrai que les carlistes ont fait un feu continuel avec deux mortiers, quatre obusiers et 12 canons de différées calibres: dès le 18, ils avaient tancé 200 bombés, 3oo grenades et prés de 400 boulets; mais les faubourgs seuls ont été atteints. - L'Indicateur de Bordeaux du 26dit que le bruit de la levéedu blocus se répandait et s'accréditait. Ce qui paraissait le confirmer, c'est que le consul d'Espagne avait déployé le drapeau de sa Dation. Un autre journal de la même ville annonce, d'après des lettres particulières, que les troupes du prétendant se sont retirées avec leur artillerie sur les hauteurs qui entourent Bilbao. - Le brick le Sylphe capitaine Ducampe de Rosamel, lieutenant de vaisseau, est ar rivé Toulonle 27 juin. Ce bâtiment vient d'Athènes et en dernier lieu de Tripoli de Barbarie. On le dit chargé de dépêches rela tives la révoluliou que les Turcs viennent opérerions ce pays. - Ou est loin de s'entendre relativement au remplacement de Zumalacarréguy; on assure aujourd'hui que le général Moréuo est appelé le remplacer on dit d'un autre côté que le général français Donnadieu est allé joindre don Carlos. - Une lettre d'Ainbao,du 23, porte: Les muletiers basques et français se ren dent journellement en Espagne, aux canton- nemens des carlistes, pour y transporter les marchandises qui viennent de l'intérieur. - On a reçu d'Amérique, dans les dernier» jours du mois de maila nouvelle de l'adop tion du projet de loi relatif l'indemnité des Eials-Unjs, stipulé par la convention du 4 juillet i83i, et les journaux de New-York, des i«ret 2 juin, parlent de l'impreesionque l'amendement du général Yalazé a faite sur les esprits. Leur ton' n'est pas menaçantet les intentions conciliantes qui ont dicté les dernières mesures du coDgrés américain sem blent partagé par la nation en général et par les principaux organes de l'opinion publique. - Il vient de paraître un ouvrage intitulé: La Belgique et la Révolution de Juillet par M. Ch.-L. de Bécourt. - Le procès d'avril a recommencé, le 5o juin, devant la cour des pairs. M. Pasquier occupait le Uuteuil de la présidence. Quarante-cinq accusés étaient présens. Les prévenus Adam et Huguet, premiers inter- rogésont refusé de répondre. Après euxl'ac- cussé Reverchon a lu un discours dans lequel il a protesté contre la juridiction de la pairie et s'est déclaré formellement républicain. Il a dit qu'il était venu faire une dernière tentative en faveur du droit saqré de la libre défense; et il a conclu en demandant pour défenseurs Béranger, le poète, et M. Garnicr-Pagès, député. fil. le président. Accusé Reverchon vous avez proposé deux défenseurs l'un est M. Garnier- Pagèsavocat il peut se présenter quant l'au tre, qu'il vienne, on lui demandera s'il est avocat, et, il ne l'est pas il ne sera point reçu. Reverchon. Je demande un arrêt M. le prési dent je demande que vous statuiez sur la com parution forcée des accusés l'audience; aujour d'hui je suis venu librementil faut que nous sachions si demain nous devoqs par tous les moyens, par tous! nous tenir hors de ces débats auxquels rous refusez ta légalité. Reverchon confesse d'ailleurs avec chaleur la part qu'il a eue l'insurrection. Je suis votre en nemi, dit-ilmais deDuis quand a-t-on le droit de se faire les juges ae ses adversaires? Répu blicains, c'est vous que nous menaçons, et c'est vous qui nous jugeriez? c'est devant nos pairs nous, c'est devant le jury qu'il fallait nous ren voyer. L'accusé poursuit son discours et finit en défiant la justice des pairs: frappez, dit-il, frappez si vous avez le courage et la force, car je ne vois ici que des cadavres. Au départ du courrier le procureur-général prononçait un réquisitoire en réponse au discours de Reverchon. ANGLETERRE. Londres 3o Juin. Pas moins de >4 candidats se présentent pour la représentation d'Oldbam, devenue vacante par la mort de M. Cobbelt. - Le général Rosa a été élu gouverneur de la république de Buéuos-Ayres avec des pouvoirs illimités pour 5 ans. - Les journaux annoncent positivement que lord Durhara a été nommé ambassadeur S'-Péiersbourg. - Le bill que lord Morpeth a présenté la chambre a, comme on sait, deux objets, savoir: de mettre un terme aux vexations résultant du système des dîmes, et de réaliser

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 3