iitiAfiitm,
JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE
(N° 1766.)
SAMEDI, 18 JUILLET, i835.
XIX»* Annee.
1
I -
L'abonnement ce Joubial est, pour les
viUes et arrondissent, de Courtrai et dCYpres,
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Romain, 17 et. par ligneet
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lignesse paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
di la nui.
Du i> nu5i juillet, 5 1/2 heur.
FERMETURE DES PORTES
DI LA nui.
Du i" au 3i juillet, 9 172 heur.
êjjêetuét&ed
joitist. - 16, 1212. - Bataille de Tolota
gagnée par les Espagnols sur les Maures. -
17, 1762. - Pierre 111, empereur de Russie
meurt dans la prison ou il était enfermé depuis
le 9 juillet précédent, jour où il avait été pré
cipité du trône.... par sa femmechef du com
plot régicide (Il est avéré, maintenantque
Pierre lllfut assassiné!)- 18, 1100.- Mort de
Codefroi de Bouillon.
BELGIQUE.
frais, 18 juillet.
NAVIGATION. Lisists ni l'Escaut.
Pititi Noutxu.1i, qui n'enest pas moinsplaisante.
F.»t-il vraiou non, que, lorsque la Ca
roline manne royale, bâtiment sur lequel se
tiouvrnt quelque, jeunes officiers et gens d'équi
page de la susdite marine, mit, dernièrement,
kr" Voile d'Anverspour aller faire, comme ciia-
un sait, des explorations commerciales, etc., ordre
leur iut intimé, du département ministérielsans
doute, de mettre bas leur uniforme et tout in
signes militaires, de laisser le tout Anvers, et
de se vélir, tout bonnement, en bourgeois ou pas
sagers; mesure de précaution indispensable, Il ce
qu'il parait, pour que les Hollandais leur per-
nii-x-i>l le libre passage de l'Escaut, Qeuve dont
li piutocolrs nous ont, cependant, assuré la libre
navigation? Est-il vrai non?
Nous livrons, s'il existe, le fait qui précède,
sans ivllexiont, ni commentaires, a la publicité,
il nous le signalons l'opinion. Nous ajouteront,
toutifois, ques'il n'est pas étonnaut que le Mo
niteur, 1rs journaux de la liste-civile et de la
amarilla, aient passé cette honorable susceptibi
lité nationale sous silence, il y a, au moins, lieu
s'étonorr, dans l'espèce, que cette petite nou
velle ne soit parvenue la connaissance d'aucun
des journaux de l'opposition, libéraux où autres,et
qu'il ait fallu qu'un simple journal semi-hebdo
madaire, d'une ville de 3* ou de 4* ordre, publiât
Je premier, re nouvel acte de l'indépendance, du
courage, de l'énergie de ce que l'on appelle assez
communément, «le pouvoir-fort de nos aouver-
naos
C O R II E S I1 O D A \C
A M. l'édirtcr du Propagateur.
frais, 17 juillet.
Mosiitos
Une bonne fois pour toutes, car il faut bien en
finir avec le fameux Natiossl, prend-t-il donc,
lui et son comité de rédaction, prend-il donc les
Belgesles Yproispour des sotspour des imbé-
cîIles, qui l'on fait accroire tout ce que l'on yeut,
qui l'on fait voir des étoiles en plein midi; enfin,
qui, comme ledit le vieux proverbe, on per
suade que des vessies sont des lanternes? Si le
journal s'imagine cela, il a un terrible toupet, le
fameux cadet! et, tôt ou tard, s'il a vie jusque-
là s'entend, il risque fort d'aller, par un beau
jour, ad patres, d'une congestion cérébrale,
oud'une bonne et solide indigestion d'engoue
ment et de vanité. Ce serait vraiment dommage;
car, parfois, il est si cocasse,ou plutôt si godiche,
cet honnête—bout me, ce farceur de petit National
surtout quand il lui arrive de vouloir parler
français: ce qui, malgré sa furieuse prédilection
Sour toutee qui sent son cher pays d'oulre-Moer-
yklui avient plus que de besoin au dire de
ses bénévoles lecteurs, stupéfaits.... d'admiration
n'est-ce pas? Fa-t'-en voir s'ils viennent, Jean.
Or que le susdit journal sache, s'il l'ignore ou
feint de l'ignorer, que personne n'est la dupe de
tout ce pitoyable charlatanisme de friperie poli
tique de toutes ces niaises parades et complaintes
comico-sentimentales au sujet de l'ex-gouverno-
mentetc. etc. que le bon-sens que la raison
du Public, apprécie»* l». f—a eh
chacun sa juste valeursachant, eux, de reste,
que le gouvernement actuel, fût-il pire encore
qu'il n'est, n'en rend ni moins bon, ni moins
paternel, le gouvernement déchu: et cela par le
motif tout simple, tout naturelque le mal pré
sent ne change point en bien le mal passé, ou, en
d'autres termes, parce qu'il s'agit ici d'actes et de
d'autres termes, parce qu'il s'agit
faits, existans indépendamment de tous actes ou
faits ultérieurs. Donc, laissant là les déclamations,
et allant droit aux faits, que nous résumons, il
en résulte, tout évidence, que, si nous sommes
mal gouvernésnous étions tout aussi malau
moins, sinon plus mal gouvernés,, sous l'exploi
tation hollandaise. Or, comme on le voit, la
question n'est point là c'est-à-dire dans le re
tour de l'ancien ordre de chosesdans la restau
ration en un mot, que nous prêchent, jusqu'à
nous donner la nausée, le journal, e tutti quanti
de son comité de rédaction (rédaction ...J Et
encore, si la révolution est avortée en partie, la
Belgique tout entière ne sait que trop par qui,
pour qui, comment et pourquoi. Mais c'est encore
la une autre paire de manches; et le National et
consorts ont singulièrement mauvaise grâce, pour
n'en pas dire davantage, de s'aviser d'y trouver
redire, d'y fourrer le nez enfin.
Quantà la section Pamphletcontre nous et
les autres, nous n'en dirons qu'un mot: c'est aussi
maladroit que c'est bête; c'est digneenfin, d'un
tel journal. Qu'il orangistiseradote, injurie ou
vocifère donc tout son aise, le pauvret: peut-
être, a-t-il ses raisons pour ça.... Nous, nous
avons les nôtres, pour l'envoyer
promener j
lui et toute la boutique.
Cisq Y,sois, habitués du Cafédu Parnasse et
du Saumonmais qui ne font comité de nen. _/Yn?U*
- On doit amenerdans les prisons de cette
ville, un individu, arrêté, dernièrement, Tur-
coing Nord France où il s'était rendusous
prétexte d'aller chercher du travail. Il parait que,
n'en ayant pas obtenuil se serait rendu coupable
du délit de mendicité. De-là, son arrestation.
Soupçonné d'être l'auteur d'un assassinat commis
dans le ressort d'fpres, et par-suite de la corres
pondance de l'autorité française avec le parquet
de cette ville, l'individu dont il s'agit devait
être livré aux mains de la gendarmerie de Ménin.
On écrit d'Amsterdam, le 12 juillet:
On assure que le gouvernement a notifié,
aux gouverneurs provinciaux, qu'en atten
dant le projet de loi qui sera présenté, aux
états-géDérauxdans le mois d'octobre pro
chain, relativement l'impôt personnel, la
disposition de la loi actuelle, sur celte ma
tière, portant que les propriétaires de petites
maisons sont tenus de payer l'impôt pour leur
locataires, doit êire considéré comme déjà
révoquée. Par conséquentles poursuites
cet effe», pouraient avoir lieu plus.tijriV
doivent se borner aux contribuables retarda
taires, pour ce qui regarde les années anté
rieures.
(Ainsi, le gouvernement-fort, le gouver-
nement-modeley met les pouces. C'est ce qu'il
a de mieux faire.)
- a A l'occasion de la présence de L. M.,
Anvers on promènera aujourd'hui (t4),
dans les rues, le Géant d'Anvers. Cette cé
rémonie, que l'on va renouveler, n'avait pas
eu lieu depuis longues années. »-(!!!;-
- Le receveur des contributions d'Etter-
béek, près Bruxelles, le sieur Meuuier, qui
s'est suicidél'aide d'un rasoiril y a quel-
Îues jours, était, ce qu'il paraît, atteint
'aliénation mentale.
-Reschid-Aga et Roustem-Aga, fils de son
excellence Zérick-Achmet-Pachaambassa
deur de la Porte Vienne, sont arrivés
Liège, pour terminer leurs études. Us sont
entrés l'institution dirigée par M. Ysabeau
quai d'Avro
- M. Merteos, de Gbeel, déjà connu par
ses travaux et ses inventions çnmécanique,
vient d'achever un instrument ifittsica! cla
vier de six octavesayant la forme ettérieure
d'un piano-forté, et rendant des soÀs con
tinus, qui réunissent beaucoup de force et
une extrême douceur.
trumeui, qui surpasserait-00 en
ut ce que nous possédions jus-
re
'-y-..
Tare©'