11 ilfililâîitl,
JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
(Noï 1774 ET 1775.)
MERCREDI, 19 AOUT, i835.
XIXmo Année.
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0>|J fjélttéllÙcù
"L'an 1704, le i5 août, bataille d'Hochstet,
où le prince Eugène et le duc de Marlborough
remportent une victoire complète sur les armées
de France et de Bavière, commandées par l'E
lecteur et les maréchaux de Tallard et de
Marsin.
1678, le (4, bataille de Saint-Denisprès
de Mons. - Dans le tems de conférences pour
la paix de Nimègue, et quatre jours après
que les plénipotentiaires de France et de Hol
lande avaient signé cette paix le prince d'O
range ft voir combien Louis XIV avait en lui
un ennemi dangereux. Le maréchal de Luxem
bourg, qui bloquait Mons, venait de recevoir
la nouvelle de la paix. Il était tranquille dans
le village de Saint-Deniset dînait chez l'in
tendant de l'armée. Le prince d'Orange, avec
toutes ses troupes ,fond sur le quartier du ma
réchal, le forceet engage un combat long et
opiniâtredont il esperait, avec raison une
victoire signalée: car non seulement si atta
quait, ce qui est un avantage, mais il attaquait
des troupes qui se reposaient sur la foi du
traité. Cette mauvaise foi ne servit qu'à relever
la valeur des Français; le combat fut sanglant,
et l'avantage leur demeura. - Si les hommes
ambitieux comptaient pour quelque chose le
sang des autres hommes, le prince d'Orange
n'eût point donné ce combat: il savait certai
nement que ta paix était signée, et qu'il ne
pouvait l'empêcher, même en battant les Fran
çais. Lorsqu'on lui demanda la raison d'une
'pareille conduite il répondit Qu'il n'avait pu
a se refuser cette dernière leçon de son métier.*
1787, le i5, exil du parlement de Paris
Ttoyes en Champagne. - Le parlement de Paris
ayant refusé d'enregistrer l'impôt du timbre et
de la subvention territorialeavait été mandé
Versailles le 6 août précédent, et le roi dans
un lit de justiceavait fait enregistrer les deux
édits en sa présence. Le parlementde retour
Paris, ayant protesté contre cet enregistrement,
fut exilé Troyes le 15 août, pour être rappelé
au mois de novembre suivant.
1284, le 16, union de la Brie et de la Cham
pagne la couronne de France, parle mariage
de Philippe-le-Bel avec Jeanne reine de Na
varre qui apporta ces provinces en dot.
1657 le 17 mort de Robert Blackfameux
amiral d'Angleterre sous Cromwelet qui, par
ses succès,ft la gloire de l'Angleterre sous le
règne de cet usurpateur.
1572, le 18, les cérémonies du mariage de
Henri IV, alors roi de Navarre, avec Margue
rite de Valois, sœur de Charles IX, dont le
cardinal de Bourbon fut le ministre sefrent
sur un échajaud dressé la porte même de
l'église de Notre-Dame,
i55o le 19, Jean de la Barre, lieutenant du
gouvernement de Paris, posa la première pierre
de la chapelle de Sainte-Agnèsaujourd'hui
Téghse de Saint-Eustacheque Jean Alais
riche partisanfaisait édifier.
BELGIQUE.
Bruxelles, 16 août.
La cour d'appel de Bruxelles, par un
arrêt, en date du i3 août, a décidé dans
une affaire en cause de la compagnie d'assu
rance réunie contre le ministre de la guerre
que le gouvernement était tenu d'indemniser
des pertes essuyées par un navire par suite
du percement de la digue du Zuid-Willems-
Vaart, attendu que le percement de cette
digue avait été fait par prévoyaoce de la
guerre pour la défense, la différence des
dommages occasionnés en guerre flagrante.
Cette même cour aussi décidé dans une
affaire en cause de la société d'assurance Se-
ctf«7as d'An vers, contre Sinkel d'Amsterdam,
qu'un arrêté rendu le 30 octobre i83o, par
la cour d'appel de La Haye contre cette so
ciété, alors qu'Anvers était encore occupée
parles troupes du roi Guillaume, n'avait pas
force obligatoire en Belgique, ayant été rendu
par un tribunal étranger, Auvers faisant par-
lie de la Belgique.
- M. le général Niellon est arrivé depuis
avant-hier Bruxelles. Il ne fera pas partie
ainsi que plusieurs journaux l'ont annoncé
d'aucune expédition pour l'Espagne.
- Les examens publics de l'école de com
merce et d'industrie commenceront le 30 de
ce mois, 5 heures du soir, et la distribution
des prix aura lieu le a3 du même mois. On
compte 70 élèves qui concourront pour l'in
dustrie et les sciences commerciales.
- On écrit de Brugesle 13 août
Hier on a lancé du chantier du sieur De
Jaegher en celte ville le beau brick le Jean
fan Eyschdu port de 3o8 tonneaux.
C'est uu suberbe navire auquel rien n'est
épargné.
- Un accident a failli avoir lieu hier sur
le chemin de fer: une des roues d'un waggon
a manqué, en sortant de son créoeau. Les
voyageurs qui se trouvaient sur le waggon,
en ont été heureusement quittes pour la peur.
- On lit dans le Phare d'envers, i4,
août:
Une dame venue de Hollande par West-
wezel, a assuré au sous-brigadier et au pré
posé de la douane chargé de faire la visite,
que partout l'effervescence est son comble.
Des pamphlets ont été affichés Amsterdam,
ils excitent la populace l'émeute, on y lisait
les mots de diminution des droits, bas le
roi ou la mort. On assure également que les
troupes stationnées aux frontières ont fait des
mouvemens pour se concentrer dans l'inté
rieur.
Du if. - On écrit de Spa, le 13 août 1835.
La saison de Spaquipendant les mois de
juin et juillet dernier, s'annonçait assez dé
favorablement, vient, pendant celui-ci, de
prendre un tout autre aspect: un grand nom
bre d'étrangers de toutes les natious s'y trou
vent maintenant réunis, quoiqu'il reste encore
plusieurs maisons non-occupées. L'essor qu'
elle vient de prendre n'est pas peu attribué
aux plaisirs que l'on s'y procure, tant par
les bals qui s'y multiplient et sont très-suivis,
que par les spectacles donnés sous la direc
tion de M. de Mondonville.
- Le conseil d'arrondissement d'Arras a
adopté, l'unanimité, qu'il était urgent de
faire cesser cette inégalité de droit qui existe
sur les houilles étrangères; droit de 11 cen
times quand les houilles arrivent par la Meuse,
et de 32 centimes quand elles vieunent par
l'Escaut.
- Le Ilaarlemsche Courant donne la
correspondance suivante, datée de Berlin du
8 de ce mois:
On a vu ici avec la plus vive indignation,
que lors des désordres qui viennent d'y avoir
lieu, le palais de S. M. n'a pas été épargné, et
qu'on y avait brisé quelques carreaux de
vitre. Quoique cette échauffourée n'ait été
qu'une émeute de la populace, on ne manque
pas de répandre le bruit que les masses ont
été travaillées par des gens appartenant.la
classe aisée de la société. On accuse principa
lement des étrangers de ces menées. L'achar
nement des fauteurs de ces désordres a été tel,
assure-t-on, que ce n'est qu'à grande peine
qu'on a pu empêcher la destruction de la
statue de Blucher laquelle le peuple a tou
jours porté un culte presque religieux. Les
masses de populace qui se sont ameutées
ment immenseset elles oui donné
de la plus j)r^f(jiuJe perveisilé,
