a© JOURNAL DE LA FLANDRE SAMEDI, 3 OCTOBRE, i835. (XIX»e Annëe.) N° l8^ ET l8^8. Du 1* au 15 octobre7 heures L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, de ff. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, ij- et. par ligney et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient 1 franc. OUVERTURE DES Du ir Cp|> f?e wiitxbeA, L'an t58ale 28 septembre mort de Bucha- nan. -- Georges Buchanan né en Ecosse ,Jiit un des meilleurs poètes latins du seizième siè cle. On a de lui en proseune Histoire d'Ecosse, écrite d'un style élégant, mais dans laquelle il se déchaîne contre l'infortunée Marie Stuartsa bienfaitrice, pour flatter la reine Elisabeth. Buchanon avait encencé Marie sur le trône, et la déchira dès qu'elle fut malheureuse. 865, le 2g, mort funeste du fils de Charles- le-Chauve. Ce jeune prince, qui s'appelait Charles comme son père revenant un soir de la chasse, voulut avec quelques jaunes sei gneurs de sa suite faire peur un courtisan de même âge, nommé Albion: tous ensemble fondent sur lui l'épée la main criant d'une voijc menaçante tue tue Albion qui les prend pour des voleursse met en défense, et dé charge sur la tête du prince un coup de sabre qui le renverse par terre et le blesse mortelle ment. L'an 1792 le 5o retraite du roi de Prusse et du duc de Bruriôwick. BELGIQUE, Bruxelles5o septembre. On sait que la princesse Victoire, comme héritière piesomplive du trône de Grande- Bretagne, ne peut pas sortir des trois royau mes sans le consentement du parlement. C'est ce motif qui a déterminé le Roi des Belges se rendre lui-même en Angleterre. Nous sa vons, du reste qu'il sera de retour Bruxelles avec son épouse le 7 octobre. - On lit dans le Moniteur: A l'occasion d'une faillite considérable atmoncée récemment par les journaux de la capitale, le ministre de la justice vient d'ap peler sur les faits de çe genre la yigilaocedçs officiers du ministère public. Ues considéra tions que la justice et l'intérêt du commerce repoussent égalementportent trop souvent user envers (es faillis d'une indulgence qui semble dégénérée en coutume, et que la mau vaise foi est habile exploiter. Eu alteudant les réfoimes qui ne tarderont pas être pro posées dans c<lie branche de la législation, la sévère investigation dont les faillites voul devenir l'objet de la part de la justice, rendra au moins efficace la protection que les lois actuelles assurent au commerce. Le Moniteurtépoudaut a un journal de cette ville, explique comme suit le motif pour lequel le ministre des finances a ordonné aux avocats de l'administration des contributions de se pouvoir eu cassation, sans eu référer lui préalablement Le recours eu appel et le pourvoi en cas sation soul des moyens légaux que la loi confère aux parties plaidantes, mais dont, en matière correctionnelle, il faut faire usage dans un délai fort restreint, peine de dé chéance: Or, s'il est vrai qu'au ministre seul appartient le droit de statuer sur l'opportu nité des pourvois, il est incontestable aussi qu'il ne peut se prononcer qu'après avoir examiné les dossiers des affaires, et cet exa men, quelque rapide qu'il puisse être, exige un temps trop loDg pour que la déchéance prononcée par le code ne soit loujours acquise irrévocablement avec décision. C'est pourquoi le ministre, dans l'impos sibilité de tout faire par lui-même en temps Utile, délègqe MM. les avocats de l'adminis tration des contributions l'effet de se pour voir en appel et en cassation contre tous ju- gemens et arrêts défavorables. L'auteur de l'article comprend par ces mots que les avo cats doivent toujours pousser les affaires jusqu'en cassation inclusivement; mais où a-t-tl puisé uue absurdité semblable? Depuis quand u'y a-t-il plus de différence entre l'in scription d'un pourvoi, qui n'est qu'uu acte conservatoire n'emportant par luiméme au cune espèce d'obligation d'y donner suiteet la suite donnée ce pourvoi devant les tri bunaux? au reste, la mesure si mal propos ceusuréeesl loin d'être nouvelle, puisque la cour de cassation eu a formellement reconnu l'existence antérieure par un arrêt du i3 juin t833. - Un accident assez grave est arrivé hier sur le chemin de fer. Le convoi partant de Malities quatre heures et demie était fort nombreux. Arrivé Vilvorde, le remorqueur, sans attendre celui qui devait arriver de Brux elles pour l'aider au besoin, a continué sou chemiu. A une distance d'un quart de lieue de Vilvorde la seconde locomotive arrive, mais recule immédiatement. Le conducteur du convoi sentant la force de son remorqueur défaillir fil sigue l'autre de revenir. Les conducteurs u'ayant pas bien calculé leur vitesse, les deux remorqueurs vinrent se heurter l'un contre l'autre avec une force terrible. Ce choc effrayant avait d'abord mis l'alerte parmi les voyageurs cependant il n'y a pas eu de malheurs graves déplorer; seulement un homme de Bruxelles qui se trouvait perché sur un des bancs d'un wag- gon, a reçu sur la figure une blessure par la secousse de la découverte d'un char- à-banc qui se trouvant devant le waggon. Le re morqueur arrivant de Bruxelles a beaucoup souffert. Un grand morceau de la charpeoie qui se trouvait sur le devant a été brisé par le chuc. Après une balle d'une demie heure environle convoi a pu continuer son chemiu et est arrivé Bruxelles vers six heures. Du octobre. - Mgr l'évéque de Lon dres est arrivé hier snir en cette ville, ac compagné de sa famille et de son chapelain. Il est descendu Hôtel de Belle-fue. 11 donnera demain, vendredi11 heures du mutin, la confirmation l'église protestante, rue de Musée. - On lit dans h Nouvelliste de Verviers Les officiers de la garnison de Maestricbt sont depuis quelque temps moins difficiles pour laisser sortir de la ville, les bourgeois que leurs affaires appellent ailleurs. Avec une carte qui coûte a5 cents, les Maestrichlois peuvent s'absenter pendant plusieurs jours; ceux qui sont quelque peu connus comme étant de la ville peuvent même se passer de carte. Der nièrement un négociaut qui devait venir Verviers pour affaires, sortit de chez lui sans être muni d'une carte; arrivé la porte, il dit au capitaine de garde, qu'il partait pour quelques jours; l'officier lui répondit: Bot) voyage! le négociant même qui nous a conté cela nous a dit que l'entrée et la sortie de Maestricbt sont bien moins entravées qu'au trefois. Les babitans louent beaucoup la gar nison actuellequi est composée des i3eet 4 tégimens, dont les soldats appartiennent presque tous au brabant septentrional. Bour geois et militaires se trouvent pêle-méle dans les cafés etla plus grande union règue entre eux. Nous apprenons aussi de la même source que le gouvernement hollandais fait travailler continuellement aux fortifications de la ville. - La comète de Halley, depuis peu de joursa pris un accioissement de lumiéie assez considérable; d'après les renseignemens recueillis l'Observatoire, elle'était, l'avaol-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1