I nous avons ressentie en 1834. Le vent souf fler du sud-ouest, le thermomètre était 8°-i°. - L'ouragan dont parle lIndustriel s'est fait sentir jusqu'à Cbarleroi; nous trouvons ce qui suit dans le Mémorial de la Sombre 10 octobre: L'ouragau qui a eu lieu la nuit dernière a causé de grands dégâts dans nos environs, Genappe, plusieurs toits ont été enlevés, des arbres cassés etc.; on nous as sure que sur la roule de Mons plusieurs mai sons ont été détruites. - Le Journal de Louvain dit que le con seil de régence a décidé que les propositions de l'archevêque de Matines relatives l'éta blissement de l'Université catholique Lou vain étaient inadmissibles. - On écrit de Gand, le 11 octobre: On annonce qu'il règue une grande mor talité l'hôpital militaire de cette ville. 11 est vrai que nous sommes arrivés l'époque des fièvres endémiques d'automne; mais on sait que ces maladies sont rarement mortelles. 11 serait donc convenable que MM. les docteurs de l'hôpital fissent connaître au public les causes auxquelles ils attribuent l'augmenta tion inquiétante de la mortalité, et surtout qu'ils s'occupassent les combattre. - Il doit y avoir au printemps prochain (le 16 mai), des courses de chevaux Chan tilly. Ces courses, auxquelles. M. le duc d'Orléans prend un intérêt tout particulier, offrent aux chevaux belges cinq prix dis puter aux chevaux français. L'année dernière, M. le comte Duval de fieaulieu crut devoir faire le sacrifice de ce voyage dispendieux afin que la Belgique ne manquât pas au ren dez-vous qui lui était donné. Celle démarche du président de notre Société d'encourage ment fut appréciée par les amateurs patisiens, et plus surtout aux princes français. M. le duc d'Orléans prouve, en ce moment, qu'il ne l'a pas oublié, car il vient de faire écrire M. le comte Duval de Beaulieu de la ma nière la plus bienveillante et la plus pressante, afin de l'engager se rendre Chantilly avec des coursiers, et s'y faire accompagner par d'autres propriétaires de chevaux de course. Du i3. - L. M. le Roi et la Reine ont passé par Dunkerque, le 7 de ce mois, en revenant de Ramsgate. A l'entrée de la ville, les couleurs belges étaient arborées côté du drapeau tricolore français. Le Roi et la Reine sont descendues VHôtel de, Flandreoù une députation des dames de la ville, les di verses autorités civiles et militaires, le tri bunal de première instance, les membre du conseil municipal, les corps d'ofliciers de la garde nationalede la ligne et de la marine ainsi que MM. les officiers de la place s'etaieul réunis pour les recevoir. M. Randouin sous- préfet, a adressé L. M. une allocution laquelle le roi Léopold a répondu dans les termes les plus bienveillans. La reine a adressé également les paroles les plus affables aux 3 dames qui avaient reclamé l'honneur de l'accompagner. - Par arrêté royal du 11 de ce mois, l'ex position des produits de l'industrie nationale ne sera fermé que le 1" novembre prochain. - On écrit d'Anvers, le 12 octobre: M. Thiers, ministre de l'intérieur de Fran ce, venant de Gand, avec son épouse, M. Dosne, son beau-père, Mme Dosne, sa bel le-mère et une suite nombreuse est arrivé samedi Anvers, VHôtel du Laboureur. Il a reçu M. le gouverneur et diverses auto rités. Ces messieurs ont été inscrits sur le re gistre de l'Union par M. le consul de Russie, auquel M. Thiers était recommandé par son beau-pére, receveur-général Lille. Le soir, M. Thiers a assisté la réprésentalion de Françoise de Foix que l'on donnait au Grand-Théâtre. Après avoir visité quelques élablissemens il est parti aujourd'hui pour Bruxelles. - Nous avons fait remarquer les nombreux arrivages qui ont eu lieu Anvers, le 9 du courant le port d'Oslende n'a pas été beau coup moins favorisé; du 8 au 10, 34 navires y sont entrés, savoir: 19 chaloupes de pêche, chargées de morue et autre poissons du nord, 13 bâtimens de grand cabotage et a malles anglaises. HOLLANDE. Le Handelsblad publie un article tendant prouver que la séparation administrative de la Belgique d'avec la Hollande ne serait pas moins funeste aux intérêts matériels de la Hollande que si ces pays étaient de nouveau réunis comme avant la révolution. L! ^irnehmsche-courant invite les états- généraux provoquer des explications sur l'état des négociations et expose tous les in- convéniens que le Statu quo a pour la Hol lande. - On écrit de Rotterdam que le comte de Starrenberg, chambellan de l'empereur d'Au triche, a passé par cette ville venant delà Haye et se rendant Londres. - Le a a de ce mois, on célébrera ici dans le local de la société Diligentia le cinquan tième anniversaire de la fondation de la so ciété: Pour la défense de la religion chré tienne contre ses détracteurs modernes créée La Haye. Outre les membres de la sociététous les auteurs de dissertations cou ronnées par elles sont invités celte réunion. - On mande de Leyde: La mort de M. Henri Arens Hamaker professeur des langues orientales l'université de Leyde, chévalier de l'ordre du lion néerlandais et membre de plusieurs sociétés. H. Hamaker était l'orne ment de l'université, et il avait une réputation européenne; aussiesl il généralement regretté. - On écrit de Verre (Zélande), 7 octobre: Le 5 du courant est arrivé dans un étal affligeant sanseau ni vivres, le bateau pêcheur belge, la bonne réunion Goede f eree- niging),de Nieuporl,capitaine Benaer, char gé de poisson salé, venant d'Islande, après un voyage de 190 joursayant bord quatre f hommes du bateau pêcheur belgela Paix (de Vreede), de Nieuport, qui a péri. Les autres personnes de l'équipage ont été sauvés par un pêcheur hollandais. FRANCE. Paris, 7 octobre. M. Coleiti, ambassadeur de Grèce, est arrivé Paris. - Le fameux château de Bagatelle, an cienne résidence d'été du duc de Bordeaux dans le bois de Boulogne, a été vendu cet après-midi l'Hôtel-de-Ville. Mis prix 180,000 fr., il a été adjugé, après une lutte qui a duré près d'une heure entre deux ama- teurs, M. Moulinneuf, avoué, au prix de 313,100 fr., outre les charges. On disait que M. Moulinneuf avait enchéri pour M. Thiers. Du 8. - Les jeunes princes ont repris au- jourd'hui, au collège royal deHeuri IV, le j cours de leurs éludes classiques. Le duc d'Aumale suivra la classe de quatrième, et le duc de Montpensier celle de sixième. -On anouce pour mardi, i3 courant, l'ar- I rivée Paris de leurs majestés belges. - La commission d'instruction dans l'af- f faire Fieschi touche enfin au terme de ses travaux. L'instruction préparatoire est ache- I vée,el déjà M. le comte Portalis, l'un des I commissaires, a été chargé d'élaborer le rap- I port qui sera soumis la cour des pairs, réu- I nie cet effet en chambre d'accusation. Cette I pièce importante doit, dit-on, jeter la lumière sur l'attentat du 28 juillet, en livrant la publicité les nombreux et curieux documens que l'instruction a recueillis, et que la com- I missionjalouse de repousser le reproche de dissimulation, qu'on lui a récemment adressé, est, assure-l-on, dans l'intention de repro duire sans aucune restriction; aussi cet im mense travail doit-il contenir la matière de quatre volumes in-4°. On dit que les débats s'ouvriront le 10 novembre prochain. - M" Parquien et Chaix-d'Est-Ange ont été introduits hier auprès de Fiescbi, et lui ont déclaré qu'ils ne pouvaient se charger de sa défeose. - On écrit de Céret (Catalogne), le 3o septembrela Gazette de France Les opérations de l'armée de Charles V ont commencé dans la Catalogne. Après que ces cadres ont été remplis dans les vallées de la Sègre, elle devait combattre les colonnes de Gorréa et de Paslors. Mais celles-ci oe l'ont pas attendue; Gorréa a excipé d'un ordre de Montés,capitaine-général de l'Aragon, pour retourner dans celte province. Paslors, qui seul ne pouvait soutenir, a fait sa retraite sur Càrdona avec des difficultés immenses et prr des sentiersen gravissant des montagues au milieu des privations de toute espèce. N'ayaut plus aucune force devant elle, l'ar mée royale vient de se porter rapidement sur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2