e versant des Pyrénées, vis-à-vis la plaine
u Lampourdan. Le 28, elle occupait, avec
on quartier-généralSaint-Jean de las Aba-
essas. Dans sa route, depuis la vallée de la
égre, elle a désarmé les urbains de trente
ocalitéset chaque fusil lui a donné un hom-
e de plus. Le 20ses colonnes volantes sont
rrivées près de Figueras. A une demi-lieue
e cette place, Llado a voulu se défendre et
été brûlé. On a des craintes que Figueras ne
ombe par un coup de main. La citadelle et
a ville n'ont pour leur défense qu'une coro-
jagnie d'infanterie et les urbains. Il n'y a pas
pour 8 jours de provisions. L'armée royale
est forte de quinze mille hommes.
- On lit dans la Sentinelle de Bayonne
du 3o septembre:
Don carlos est dans la province de San-
tander; la colouue de réserve commandée
par le général Espeleta a traveisé Pancorbo
le 25, et celle de Cordova a pris la même
direction.
- Les nouvelles de Madrid du 28 ajoutent
que les insurgés de l'estramadure se sont
arrêtés dans leur marche, et que les juntes
de Cacèiès et de Badajoz ont fait leur sou
mission.
- On écrit de Francfort, 3 octobre:
Plusieurs envoyés de la princesse de Beira,
chargés de pleius pouvoirs de don Carlos,
n'ont été admis ni l'audience des souverains,
ni aux conférences des ministres Tœplitz.
Du g. - La situation des prisonniers de
TJam est fort triste, et tous plus ou moins
sont dans un étal de souffrance. M. de Pey-
ronnel est saisi d'un rhumastique aigu qui le
force de garder l'appartement, et il ne veut
poiut soi tir de sa chambre. M. Guernon-
Ranville, le plus jeuneest méuacé d'un coup
de sang; cinq ans de captivité, sans aucua
exercice, cortribuent cet étal de malaise.
M. Poliguac plus habitué la prisonse
trouve le mieux portant. Quant M. de
Chautelauze, il est certain que sa raison s'est
tiès-aflaiblie; mais il n'est pas dans un état
de folie maniaque. I Temps.
- Cent vingt-sept mille francs ont encore
été trouvés aujourd'hui chez M. Maes; ils
étaient renfermés, tant en billets de banque
qu'eu espèces, dans une petite armoire de
très-mesquine apparence-
Du 10. - Le Times a annoncé que la si
tuation des prisonniers de Ham était déplo
rable, qu'ils étaient tous plus ou moins in
disposés et que M. Guernon-Ranville bien
que le plus jeune était ménacé d'un crache
ment de sang, résultant du défaut d'exercice
pendant cinq années. Il n'y a rien de vrai daus
cette nouvelle; les prisonniers de Ham se
portent bien, même M. de Chantelauze qui
toutefois est réellement atteint d'aliénation.
- 11 est question d'un congrès historique
européeu qui doit avoir lieu Paris vers le
5 novembre. Ce congrès durera quinze
jours. Des invitations seront adressées tous
les corps savans et aux personnes qui s'occu
pent de travaux historiques. On se réunira
dans la salle Saint-Jean l'Hôtel-de-Ville.
- Le général Romarino est Bordeaux
depuis hier; on assure qu'il va prendre un
commandement en Espague.
- Le Journal de Paris contient les nou
velles suivantes:
Une dépêche télégraphique de Perpignan,
en date du 7 octobre, contient les nouvelles
suivantes
Le 7les Navarrais se sont rapprochés
de Figuières où l'on attend des sécours de
Barcelone.
Les juntes de l'Estramadure se soul
dissoutes comme celle de Saragosse et de
Barcelone.
Le comte de Las Navas s'est arrêté sur
les bords du Mauzanarès pour attendre les
événemens.
Malgré ce qu'ont dit cet égard les jour
naux français, le bruit court ici que la di
vision portugaise est entrée en Castille le 3o
septembre.
Presque toute l'artillerie carliste est
Onate.
ANGLETERRE.
Londresg octobre.
Des lettres de Lisbonne, du 26 septem
bre, mandent que daus un conseil de cabiuet
tenu le 25, il a été couvenu que le contrat
de mariage entre la reine et le prince de Saxe-
Cobourg-Golha serait sigué. Le gouverne
ment portugais continue amortir le papier-
monnaie; on annonce qu'une somme de
i,3oo,ooo liv. st. (32,5oo,ooo francs) de ce
papier a été aunulée. Le commerce et l'agri
culture du pays étaient dans un état prospère.
ALLEMAGNE.
Françfort6 octobre.
La Gazette de Hanovre contient la lettre
suivante de Saltsbourgdatée du 19 septem
bre:
Les journaux ont onnoncé que la duchesse
de Berry a reçu de nombreuses visites de la
uoblesse durant sa résidence Ischl. Cela
peut êtremais des témoins occulaires affir
ment que les membres de la famille toyale
n'ont point suivi cet exemple. La grande-
duchesse Hélène a pensé plus sa propre
dignité qu'aux mérites de l'héroïque aventu
rière. Elle a montré la plus grande réserve
en présence de Mrae Lucbesi. Les personna
ges distingués qui ont rendu visite Mme la
duchesse de Berry, ont pu remarquer que la
grande-duchesse Hélène qui est un modèle
de grâce et de vertu, ayaut rencontré la
duchesse de Berry au bal du Casinoéchan
gea seulement quelques mots avec elle et
quitta aussitôt le bal après avoir gracieuse
ment salué toutes les autres dames. Plusieurs
bruits circulent sur le départ précipité de la
duchesse de Berry. Nous ne les rapporterons
point mais il est certain qu'elle a quitté
Ischl fort mécontente et mortifiée.
- On écrit de Vienne, a octobre:
On prépare la dissolution de tous les ba
taillons de la landwehrce qui diminuera
l'armée d'environ 40,000 hommes. La réali
sation de ce projet aura encore lieu avant le
printemps prochain. A la bourseon a com
pris ces signes d'une paix durable et ferme
car les fonds ont beaucoup haussé. Hier, le
banquier Salomon de Rothschild est arrivé
ici, de manière que les négociations concer
nant le nouvel emprunt commenceront sé
rieusement. Le prince de Wasa est déjà de
retour de Bohême.
- On écrit de Tœplitzle 3o septembre
Il est probable que samedi, 3 octobre, la
réunion des monarques sera terminée. Alors
tous retourneront chez eux par diverses
directions. Il est encore incertain si
l'exception de l'impératrice et sa suite, d'au-
tre?"iiauts personnages suivront l'empereur
Ferdinand Prague. L'empereur Nicolas
part, ce qu'on assure, immédiaiement pour
les provinces méridionales de son empire. Si
l'on se demande maintenant quel a été le but
de celte réunion brillante et sans exemple des
grands monarques de l'Oiient de l'Europe,
l'on peut répondre avec raison que dans les
entrevues journalières, voire même de toute
heure, des monarques et de leuis ministres
toute l'Europe, depuis la Péninsule des Py
rénées incluse, jusqu'à la Belgique et jus
qu'à l'Orient, a été passée en revue et sou
mise aux délibérations. Les ministres ont été
également fort occupés; mais voilà tout ce
qu'on sait. La présence de tant de femmes
augustes et belles justifie la supposition que
maint mariage aussi aura été décidé pour l'a
venir. Le public indiscret a déjà fait marier
la charmante et aimable archiduchesse Thé
rèse, fille de l'archiduc Charles, qui était ici
présente avec son père, avec l'héritier futur
du trône de Russie quoiqu'ici l'on ait pas fait
attention la différence d'âge de ces deux
personnages. Pour le grand-duc héritier de
Weimar, on a également trouvé une épouse.
On a parlé enfin du mariage de doua Maria
avec le prince de Saxe-Cobourg et ceci a de
la vraisemblance.
L'empereur Ferdinand montre une grande
activité; il s'occupe beaucoup par goût de
connaissances géognostiquesde produits
industriels, mécaniques, etc. (G. d'Àugsb
- On écrit de Tœplitz, le 3o septembre:
Les visites qu'échangent 1« hauts person
nages réunis offrentindépendamment des
parades et autres réunions publiques, fré
quemment l'occasion de les voiret l'affabi
lité qu'ils montrent gagnent tous les cœurs.
Tout a plutôt l'aspect des réuuious oïdinai-
res d'une ville de bains que d'un congrès