5 si l'individu qui le demande est ou non marié, et dans le cas de l'affirmative, de faire com paraître sa femme devant elles, afiu qu'elle déclare si elle consent ce que son mari serve comme remplaçant, et qu'elle fasse connaître de quelle manière il est pourvu ses besoins, ainsi qu'à ceux de ses enfans pendant l'ob- sence de son mari, - Artiste annonce la mort prématurée d'un jeune littérateur, M. J. Vanderbelen, qui avait dirigé ses études vers le théâtre et dont les essais poétiques donnaient des espé rances. M. Vanderbelen, dont le nom était encore ignoré, est l'auteur de deux Libretti d'opéra, dont l'un, intitulé Louis de Maele et tiré des chroniques flamande du i 4' siècle, a été eoolié par lui M. de Pellaert, et dont l'autre a pour titre Pipempoi ou le fol de Godefroi. Le premier de ces deux ouvrages est destiné au théâtre de Bruxelles et la mu sique en est terminée. M. Vanderbelen est mort a5 ansd'un excès de travail. - M. de Cock, curé primaire d'Houtain arrondissement de Nivelles, vient d'être nom mé professeur de philosophie morale et sous- recteur l'Université catholique. - Le 1er novembre, entre 4 et 5 heures de relevée, le nommé Guillaume Génis, âgé de 64 ans, f rmier lloxem, sous Cumptich, près Tirlemont, a été trouvé assassiné dans sa demeure. Les coupables ont fracturé les ti roirs d'une commode et emporté environ 700 francs. Dans une autre chambre ils ont pris trois bagues en or, dont deux garnies eu dia- mans. La justice informe. HOLLANDE. On mande de Rotterdam le tcr novem bre: La duchesse de Saxe-Weimar est arrivée ici aujourd'hui venant d'Angleterre bord d'où bâteau vapeur appartenant au gouver nement anglais. S. A. S. était accompagnée par lord Adolphe Fits Clarence. - On lit dans le HandelsbladLe Temps contient ce qui suit: «Dans les salons on croit généralement que les affaires hollando-belges seront soumises d'ici trois mois un arran gement réciproque, et qne le roi Léopold pourra déjà annoncer ceci l'ouverture pro chaine des chambres. Tout en désirant vivement que le Temps ne se trompe pas, nous croyons cependant devoir rapprocher la nouvelle de la feuille française de ce qui a été dit ici par le roi dans son discours d'ouverture, et en conclure que le Temps est mai iufointé. FRANCE. Paris, 5 novembre. On écrit de Toulon, le 36octobre: On remarque beaucoup de mouvement parmi les autorités de notre ville, et M. Flo re!, préfet du département, est ici depuis hier. Les estafettes se succèdent avec rapidité sur la route de Marseille où, assure-i-on M. le duc d'Oiléans ne s'arrêtera que quel ques instans. Les préparatifs que l'on fait l'hôtel de la préfecture maritime, pour re cevoir l'auguste voyageur, doivent être ter minés le 38, et le paquebot le Castor capitaine Paris, lieutenant de vaisseau, a reçu ordre de prendre les mesures nécessaires afin de pouvoir mettre sous voiles le 3o. Le bateau vapeur le Ramiercapitaine Lugeol, lieutenent de vaisseau, arrivé depuis peu d'Alger, vient de recevoir l'ordre de re nouveler promptement sa provision de char bon. Ce bâtiment prendra une partie des effets du prince royalét fera route pour Oran en même temps que le Castor. Sur cefr deux paquebots sera aussi répartie la suite du duc d'Orléans, qui paraît devoir être nombreuse. - Un lettre d*Oran, du 30 octobre, con tient les nouvelles suivantes: Abdel Kader et ses nombreux émissaires sont en mouvement sur tous les points de la province; l'émir paraît concentrer ses forces du côté de Mascara il a défendu sous peine de mort aux Arabes de la montagne de venir aux marchés, en sorte que les vivies frais sout très-rares et d'une cherté extrême. - Ou écrit de Tripoli de Barbarie, en date du 38 septembre, que le nouveau pacha Mohamed, ariivé de Constantinople, a fait son entrée Tripoli, et qu'il est arrivé en même temps une corvette anglaise dout le commandant s'est adressé au pacha jrour de mander le paiement des créances dues sa nation; mais il lui a été répondu que les pouvoirs de la nouvelle autorité se bornaient recueillir et vérifier les titres de créances, et soumettre au grand seigneur le résultat de ces vérifications. C'est ce qui a décidé les Anglais s'adresser aux représentans de leur nation dans la capitale pour faire appuyer leurs réclamations. - S. A. B. le duc d'Orléans est parti de Toulon, le 3 octobre, par un temps magni fique, sur le bâtiment vapeur le Castor capitaiue Pâris, lieutenant de vaisseau. Le prince se dirige vers la Corse, et de là se rendra sur divers points de la côte d'Afri- que. - L'expédition qui se prépare en France et en Afrique contre l'émir Abdel-Knder, auquel les journaux rendent justice sous le rapport de la bravoure et des taleos militai res, peut faire désirer quelques renseigue- mens sur le but que se propose l'armée fran çaise. Mascara, qui est aujourd'hui la résidence de l'émir Abbel-Kader, contient une popu lation d'environ 15,ooo âmes, ce qui en fait une des villes les plus importâmes de l'inté rieur. Les moyens de défense de Mascara sont presque nuls; et les véritables difficultés que les fiançais auront vaincre, ainsi que les dangers qu'elles auront courir, se présen teront tous pendant le trajet qu'elles auront faire pour arriver devant la ville. On compte environ vingt-cinq lieues d'O- ran Mascara, et la route suivre offre des aspects très variés. Après Oran et avant le lac d'Aya il n'y a qu'une vaste plaine où ne se moptrent pour végétation que quelques rares bosquets d'arbres. Vient eusuite la val lée du Thélat, où l'eau et la vetdura com mencent reparaître, et qui se termine au Sig. Après cette rivière, au-delà de la plaine de Cérat, commence la chaîne du Petit-At las, et bientôt se présentent les bords escarpés du torrent de Cheroufqui précède de peu celui d'Oued-Mella. Le passage le plus difficile de cette route si accideuiée sera sans doute, pour nos trou pes, la montée de Mellaha, que l'on rencontre après le torrent d'Oued-Mella, cette montée est excessivement rapide, et dominée dans toute sa longueur, qui exige une heure de marche. C'est là probablement que l'émir Abdel-Kader réunira ses forces, s'il «ntre dans son plan de se défendre vivement, ainsi que son ardeur et sou courage connus peu vent le laisser croire. Si la montée de Mellaha est la plus grande du trajet, c'est aussi la dernière; car, du versant opposé, on dé couvre la belle plaine de Xercès, les maisons et les jardins des faubourgs de Mascara, et Mascara elle-même, qu'on reconnaît un fort assez élevé qui touche sa muraille d'en- ceiute du côté du couchant. - On a répandu a la bourse cet après-midi le bruit de la mort de M. de Bigny. Ce qui est vrai au moios, c'est que ce malin l'amiral était considéré par les médecins comme étant l'extrémité. Sa maladie est une iuûammalion du péricarde. Il y a un an peine que M. de Rigoy avait épousé Mm« Honorez, veuve d'un des plus riches propriétaires de la Belgique. Mm* de Bigny est anceiule eu ce moment. - Ou se rappelle que M. Depuytren a légué en mourant deux cent mille fr. l'école de médecine, pour l'établissement d'une chaire d'aoatomie pathalogique; le célèbre chirur gien de l'Hôtel-Dieu ne pouvait mieux ter miner une carrière toute de dévouement la science et aux progrès de l'art M. Dupuy- tren n'a pas voulu s'appuyer seulement sut ses litres de gloire pour passer la postérité, il a mieux aimé confier son nom la recon naissance de la faculté et de ses nombreux éleves. En moins de deux mois, on a vu s'élever ce bel établissement dans l'emplacement des amphithéâtres de l'école-pratique, au milieu de l'aucieune|église des Cordeliers, on a construit une immense salle, soutenue par deux ran gées de coiooues, convenablement decorée, où l'on voit maintenant rangées dans un or dre favorable l'étude, toutes les variétés de légions qui peuveul affecter le corps bu-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2