de lui décrire cet égafd une lettre autogra phe M. Van Gils, qui peut être flatté juste line de recevoir uue pareille distinction. - Un officier de la garnisons de Mons vient de faire confectionner un appareil de son inventionau moyeu duquel on peut s'é clairer par le gaz avec le combustible de son propre foyer. Cet appareil, très-simple, est a voir chez le sieur Konfort, ferblantier, rue des Capucins en ladite ville, qui plu sieurs personnes en ont déjà commandé de pareil. Uu des principaux extaminets de la ville va être très-prochainement éclairé par ce procédé. Revue. - La missiqn, que les pères jésuites avaient commencée le Ier de ce mois Osleudea été terminée le 10. Pendant toute la durée de la mission l'église n'a pu contenir les fidèles qui se rendaient aux sermons. Plusieurs ec clésiastiques ont été mandés de Bruges pour confesser et oui été obligés de rester jusqu'à miuuil dans les confessionnaux. Plus de 7000 personnes ont reçu la communion. - Les pièces d'un cents sont reçues pour deux centimes dans le Brabaril et dans la plus grande partie de la Belgique, et deux centi mes pour un cents. Quelques localités, ce pendant, Gand entr'autres, ne se sont point soumises cet usage. De là résulte dans le péril commerce un inconvénient moins facile tolérer qu'à détruire. Un franc vaut 5o cents Bruxelles et n'en vaut que 47 Gand; cette ditference entre les monnaies hollandaise et belge est assez considérable pour amener tout le monde faire les paiemens en cents et en autre monnaie hollandaise. L'agiotage qui a lieu dans cet état de choses et préjudi- cable au créancier ou lui suscite du moins des embarras dans ses relations extérieures. Plu sieurs de nos fabricans font venir du Brabant et du Hainaut des tonneaux entiers de petite monnaie hollandaise de cents surtout, pour faire leurs paiemens dans celte espèce de numéraire sur laquelle ils réalisent d'assez grands profils. La plupart des boutiquiers de cette ville en agissent de même et ne comp tent par exempleune pièce d'un franc que pour 47 cents ou 94 centimes. - Nous pen sons qu'il faudrait extirper ce mauvais usage; il ne doit pas être permis en effet qu'une même monnaie ail une valeur diflérente daus un même pays. J. (les Flandres. HOLLANDE. On mande de La Haye, 11 novembre: Le bruit court qu'après la rentrée de uotre armée dans le Biabant-septenliional dans ses quartiers d'hiver cl après le transfert pro bable du quartier-général Bois-le- Duc S. A. R. le prince d'Orange fera uu voyage en Italie. - On est occupé Rotterdam placer des tuyaux pour l'éclairage au moyen du gaz. On croit que le 1" décembre la "plus grande partie de la ville pourra jouir de ce mode déclairage. FRANCE. Paris, t5 novembre. La Gazette des Tribunaux donne sur l'ordre des débats et le rapport la cour des pairs, les détails suivans: D'après l'ordonoance du président de la cour des pairs, notifiée aux accusés d'avril, on sait que la cour se réunira lundi prochain 16 novembre en séance publique, l'effet de statuer sur l'accusation portée par l'arrêt du 6 février. Il paraît certain que cette première audience sera seulement consacrée régler l'ordre des débats, et, si nous sommes bien informés, l'intention de la cour serait de dis joindre d'abord l'affaire des sous-ofliciers de Lunéville et de commencer, dès le lendemain, les débats relatifs celte partie de l'accusa tion. Si la briëvetéde l'audience public le permet, la cour se reunirait le même jour, eu séance secrètepour entendre le commencement de la lecture du rapport de M. Porlalis sur l'af faire Fieschi, et celle lecture se continuerait les jours suivans, depuis le 16 jusqu'au a4 novembre, en même temps que se continue raient aussi les débats du procès d'avril. Ou assure que ce rapport est très-étendu et qu'il révélera des faits qui étonneront d'autant plus le public, que la presse les a jusqu'à ce jour entièrement ignorée. - La cour d'assises de la Seine s'occupe maintenant d'une affaire de vol et d'assassinat, dont le principal accusé, uommé Lacenaire, est l'auteur d'une chanson incriminée, il y a quelques jours, devant la cour d'assises. Le caractère de cet homme et l'étrangeté de ses avœux donuent uu caractère particulier ces épouvantables débats - On assure que la princesse de Beira a demandé des passeports jxtur aller Paris, avec les trois enfans, fils de don Carlos. - D'après les nouvelles de la Catalogne on attendait avec axiété les opérations ul térieures de Mina; mais les journaux de Barcelone, jusqu'au 3 novembre, ne font rien connaître ce sujet; nous y voyons seu lement que Mina a pris pour aide-de-camp a le patriote don Cavetano Caidero, qui a fait capituler, dit le fapor, le ministère Maitiuico Torenico. - Ou nous écrit de Toulon, le 9 novembre: M. le duc d'Orléaus a été reçu avec le plus grand enthousiasme par toute la population de la Corse. Dans son impatience de voir les côtes d'Afiiqne, S. A. R. aurait voulu, dans la soirée du 6, quitter Ajaccio; mais la suite du repas qui a eu lieu la préfecture, et auquel assistaient les principales autorités d'Ajaccio, il y a eu uu bal très-brillant S. A. R. a dansé avec Mm* la vicomtesse Ti- burce Séhasiiani. Le prince royal s'est em barqué le 7, sur le bateau vapenr le Cas. lorqui a fait route immédiatement pour Alger. Il a dû arriver dans ce port dans la soirée d'hier ou aujourd'hui. Eu attendant, les bâ- tiraens qui sont allés prendre des troupes Port-Vendres seront bientôt rendus Oran, et on pense qne les opérations militaires con tre Abd-el-Kader pourront commencer dans les premiers jours du mois prochain. [Déb. - On fit dans le Journal des débals Les journaux allemands rapportent que MM. Soutzo et Melaxa; tous deux protégés de la Russie, et dont le dernier est même de puis douze anoées le chef patem et avoué du parti russe en Grèceavaient été rappelés par M. le comte d'Armansperg l'un de sou ambassade de Saint-Pétersbourgl'autre de son exil de Marseille, pour être mis la tête du ministère; mais que sur les représentations de lord Durham, ces messieurs allaient re partir l'un pour la mission de Salut Pélers- bourg, l'autre pour celle de Madrid. - On lit dans le Journal de Paris D. Carlos s'était annooeé pour le 8 Irun; mais il parait qu'il est retourné Tolosa et qu'il veut entrer dans le bastao. Il cherche relever par sa présence le moral de ses troupes, que le découragement gagne de jour en jour. Le général Eguia observe les chris- linos Salinas. Iluralde est Estella. - La Sentinelle ne partage pas l'opinion de l'indicateur sur le déoùemeol financier de don Caslos. On lui écrit de la frontièrele g no vembre L'armée du prétendant va être entièrement habillée pour la mauvaise saison. Des marchés ont été passés pour des fournitures considé rables de drap. La compagnie carliste en gar nison Zugarramurdi a déjà reçu la semaine dernière tout le drap nécessaire pour confec tionner chaque homme un habillement complet. L'argent paraît être en abondance; des fournisseurs de chevaux ont même reçu d'avance le montant des commandes qui leur ont été faites jamais jusqu'à ce jour les fi nances de don Carlos n'ool paru si prospères. Les christinos paraissent avoir abandonné pour quelque-temps l'espoir d'occuper eu Navarre les pays qui avoisinent la frontière française; tous les approvisionnemens qui avaient été amassés grands trais Ambos viennent d'être reportés Bayonue. - Uue lettre de Madrid, en date du a cou rant, annonce qu'il vient de paraître un ordre du gouvernement, en vertu duquel il sera passé le ao décembre dans toutes tes capitales des provinces, une revue de tous lescontiu- gens respectifs des 100,000 hommes, dont la levée a été dernièrement décrétée. - D'après une lettre de Madrid quelques agenssecretsde certaines puissances étrangè res, compris dans des intiigues et des menees qui ont éveillé l'attention du premier ministre) auraient reçu l'ordre de s'éloigner de Madrid et même de quitter le territoire espagnol.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2