1 &tItOltOATI JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE, SAMEDI, 5 DÉCEMBRE, i835. A' (XjX»« Ann&.l 11 E fs G I Q E. N° 1896.) f; '-=■ j£m 1^ -f v*F ^7 v Vabonnement ce Jouirai estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et tVYpres defr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prixdea Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DR LA VILLR. Du i1 au5i décembre6 j/2 h. FERMETURE DES PORTES dr là tilli. Du 1* au 3i décembre5 heur. 6,, g, éuuttW L'an 1691, le 5 décembredébarquement Brest de quinte mille Irlandais restés fidèles au roi Jacques II. Après que le roi Jacques II eut été détrôné par le prince d'Orange, Tir- lande était toujours restée sous son obéissance mais la perte de la bataille de là Boyne en 1690, et celle de Kilconel en 1691, entraîna la perte de cette île. Le comte de Château-Renaud, y étant passé avec une escadre, ramena dans le port de Biest non-seulement les troupes françaisesmais encore quinte mille hommes des troupes irlandaises et un grand nombre de familles fidèles leur prince. i563, le i, clôture du concile du Trente, C'est le dernier concile général qui ait été tenu dans l'église catholique. Il avait pour objet la condamnation des erreurs de Luther, de Zuin- glede Calvin, et la formation de la disci pline et des maeuis. Il s'ouvrit dans la ville de Trente le <5 décembre 1543. i56o, le 5, mort de François II, roi de France. - Il y a uuc tradition qu'un Veittft de chambre' écossais et huguenotemporté par la fureur d'une religion nouvelleempoisonna ta coifle du bonnet de nuit du roil'endroit qui ré pondait la fistule qu'il avait l'oreille. Mé moires de le Laboureur. YPRES, 5 décembre. ORTIIOÇKAJPHK DU NATIONAL. Jamais les ministres d'une religion d lm- railité n'euienl une aussi giande influence..., comme celle qu ils ont usurpes dans la Belgique. - V? influence i\\s\\svt sont acquis. - Le mode d élection les rend qui mailre des deux chambres. - On voit entrer leS paysans éiecteuis ilans la ville leur pasteur eu tète, qui les influence.... - Nou content de leur toi ce, ils ont appelle. - Si cela leur (aux piètres était possible, ils mettraient les ré calcitrants sur la paille, el citeraient alors cette ruine 11; qu'ils ont occasionnées com me une punition etc.... - Tels sont les maîtres que notre glorieuse nous a donné. - Le grand monarque (Guillaume)a voulu miner le pouvoir occulte.... c'est pouiquoi il a in stitué.. ce collège philosophique qui devait déliuire le fanatisme en éclairant(2) et (0 Ke dirait-on pat d'un édifice! (Note de la rédaction. J U) lout tour t. leur qui?) faire envisager etc. (i) - Si son projet avait réussi, la glorieuse ne nous aurait jamais précipité dans l'abîme, - Voter par acclamations etc. Aussi.... comme (que.) Influence.... usurpés. Influence.... acquis. Ils sont rendus maître. Influence... influence... influencé (répéti tion fassidieuse. Non content (singulier), ils pluriel. Si (hypothétique ils citeraient.... qu'ils ont occasionnée (auraient.... occasionnée. La ruine.... occasionnées. Les maîtres donné. Nous (Belges).... précipité. Nous passons les fautes moins grossières (a), et les récalcitrants qui sont démission- nés et les récalcitrants qui sont pouisuivis, et les récalcitrants qui sont ?ur la paille, et ît'S Collège* qut .Out Jv,o II t. Ifl^ UfriCf el les universités que nous ne pouvons en core juger, et le grand monarque qui ne règne plus pour notre malheuret le tissu tout entier d'inepties, de trivialités elde sot tises où les rédacteurs de la précieuse feuille semblent avoir mis toute leur ignorance contribution pour compiler l'article le plus bêle que la slipidité du plusimbécille écolalre ait jamais pu produire. Hommes ignares, soyez plutôt gardiens de pouiceaux que rédacteurs. Vos sales élu- cubratious desbooorent la litiérature (3), si vous aviezquelque sentiment d'amour propre, vous rougiriez de bégayer devant le public un jargon aussi baroque que vos idées. Vous nous parlez de parti-prêtremais de grâce, occupez vous d'abord des conjugai sons. C'est ainsi que fil jadis un homme devenu depuis fort célèbre. Surpris eu fla grant délit de cacographie, il retourna la grammaire, el plaida plus tard sur les vidan ges avec tant d eloqueDCe, qu'il se flatte de remporter une victoire coraplette. Imitez son (1) Pliraje incohérente. (2) Nom prions les lecteurs de vérifier par eux-mêmes le numéro du National. Ils verront que les fautes fourmillent dans les autres arhcles comme dans celui-ci, que nous avons pr.s au (3i II n'y a guères que les vers de M. Lanclou qui font disparate avec le galimathias de ses pitoyables collaborateurs. exemple, et venez alors, mais seulement alors, déployer au milieu de oous la baninière de l'oraugisme, vous vous ferez du moiuS assommer avez bruit. Il est douteux cependant que voùs puissiez jamais parvenir jusque là, car vous u'éteS capables d'aucun eltprt. Aussi vous élevefc vous avec raison contre les collèges qui sont des foyers d'instruction des foyers dont ou vous a chassés peut être. Il est naturel quë dénués de bon sens comme vous êtes, vous attaquiez clopin dopant de vos fades décla mations, les établissements d'où les lumières et la civilisation peuvent réjaillir sur le payâ. La calomnie est votre seule ressource, noUS en prenons toute la ville témoin. Personne ne lit le National ni pour être éclairé suf Ifes destinées de la patrie, ni pour suivre d'un œil observateur les progrés des sciences et des arts, ni pour s'intéresser une discussion V|UCtLUIit^ÙC uc pOlillîjUt j VAtT UI UlTj UC piHC" miqùe littéraire, ni pour se former Un style et une manière d'écrire, mais uniquement pour voir ce qu'on y met sur le compte de M. Baelde-Ninousde Mme K., de M"e Q,, et du chien elde la carotte, lié bien, vautreZ- vous dans cette fange, pauvres diables, ali mentez là l'existence agonisaute de votre rapsodie hebdomadaire, nous avons intérêt nous, qu'elle De disparaisse pas entièrement de sitôt, afin de nous égayer pendant ces longues soirées d'hiver vous faire danser de temps en temps devant le peuple sous le martinet de la critique. - Si cela leur était possibledit lourde ment le National, les prêtres mettraient les récalcitrants sur la paille.» Le pesant sire appelle de ce nom les adversaires des prêtres, comme qui dirait les chaperons blaues el rouges de nos vieilles chroniques, les gueux de la dominatioo espagnole, les verts d'Ita lie, les montagnards el les suspects de la ré publique française. Dans la Belgique actuelle, Libéraux, vous êtes des Récalcitrantsainsi le veut le National d'Ypres, si jamais sot» Dom a frappé vos oreilles Puis il continue en sommeillant: les ca lomnies sont ce qn'ls alïeclionneot les prê tres)»; et lui, qu'aflfectionne-l-ill'animal immoude? Ne sei ail-ce pas le sang humain? Enfin nous serious encore heureux (sans les prêires), et nous ne le sommes plus.»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 1