l*' mars i836, malgré les décisions anlé-
rieures qui les obligeaient une visite mensu
elle pardevant la commission provinciale
d'examen. Au i" mars, ces ophtalmiques
devront rejoindre le dépôt de leurs corps;
ceux qui ne seraient pas guéris y seront traités
dans les hôpitaux.
- Les officiers supérieurs de la garde ci
vique font prévenir qu'il y aura une inspec
tion générale de la garde dans le courant de
décembre.
- On nous envoie de Louvain les détails
suivans sut l'installation de l'Université, qui
y a eu lieu hier:
A 10 heures les autorités civiles se sont
rendues l'église de S*-Pierre; Mgr. l'arche
vêque de Malines et le corps universitaire
s'y sont rendus a 10 heures et quart.
Le service Oivin a été celebie par mon
seigneur l'archevêque. Lecture a ensuite été
donnée en langue latine de l'acte de transla
tion de l'Université catholique de Malines
Louvain, et Mgr en a fait la remise M. le
bourgmestre. Ensuite M. l'abbé Dekock a
prononcé un discours très-remarquable, dans
lequel il a rappelé les set vices que l'ancienne
univeisilé a tendus aux lettres, son illus
tration et les grands hommes qu'elle a pro
duits: Il s'est attaché surtout démontrer
que la religion catholique était loio d'être
l'ennemie des lumières; que c'élait elle, au
contraire, qui a dispersé les ténèbres, qui a
répandu parioul les lumières et a propagé
les études solides et utiles.
Vers a heures et demie, toutes les autori
tés se sont rettdues en cortège l'auditoire
du collège du Pape (ancien local du collège
philosophique). Il y avait foule. M. le bourg-
mesue a prouoncé un discours sur les vicis
situdes que l'Université de Louvain a subies
depuis sou existence. Le secrétaire de la ré
gence a lu etrsuiie l'acte de la remise des
bâtimens l'Université catholique.
A quatre h ures, a eu lieu un grand
banquet l'Hôtel-de-Ville. On y a porté
plusieurs toasts analogues la circonstance.
Un grand nombre d'éleves continuent a se
faire inscrire. On remarque paimieux plu
sieurs jeunes gens appartenant des familles
hollandaises surtout du Biabaul septeutrio-
nal.
La solennité avait attiré une foule d'étran
gers, au nombre desquels on remarquait MM.
Durooitier, de Secus, A. Rodeubucb et plu
sieurs autres députés.
Il a été dit hier dans le programme des
cours de l'Uuiversite catholique que l'épo
que laquelle ou donnera la clinique pour
les élèves les plus avancés, sera indiquée
plus lard. Ce passage doit êtr a rectifié comme
suit: Les heures auxquelles on donnera les
cliniques pour les élèves les plus avancés
seront indiqués plus incessamment.
- Dans la matinée d'hierun domestique
du sieur Bogaert, nrtûiiier Srgeisem, a été
assassiné Nederbraekel, arrondissement
d'Audenarde.
- La haute-cour militaire, daDS sa séance
du a, a mis néant un jugement rendu par
le conseil de guerre de la province de Namur,
contre le sieur ûulait (Napoléon-Gaspard),
sous-lieutenant au 7e régiment de ligne, et
l'a condamné deux mois de détention pour
outrages par paroles envers un commandant
de la force publique dans l'exercice de ses
fonctions, et pour injures par paroles envers
son aupérieur en grade.
- Deux navires, expédiés sous les auspices
du gouvernementet bord de chacun des
quels il a mis un agent commercial, viennent
d'opérer leur rentrée dans le port d'Anvers.
L'un, la Sophie-Dorothée, avait été en
voyé Syngapore, colonie anglaise de l'Ar
chipel indien. H rapporte après un voyage
d'une année, de nombreux renseignemens sur
les relations de commerce que notre pays
peut lier avec ces contrées lointaines. Ces
renseignemensnous assure t-on ont été
communiqués avec des échantillons de pro
duits qu'on peut envoyer dans cette partie
des Indes aux chambres de commerce du
pays. Il paraît que l'agent commercial du
gouvernement bord de ce navire, a égale
ment apporté une superbe collection d'oi
seaux des mêmes contrées entr'autres plu
sieurs argus, un calloo, espèces rares et qu'il
serait désirer de voir figurer au Musée.
L'autre navire, le brick la Flora, a été
envoyé sur les côtes occidentales de l'Amé
rique il a visité les port» de Valparaiso et
autres de ces contrées et de là a été visiter
l'archipel des Indes orientales. On nous assure
qu'il rapporte aussi de nombreux documeos
et échantillons de produits, des divers points
où il a touché.
Indépendamment de ces deux expéditions,
deux autres l'une dans les Echelles du Le
vant et la deuxième au Brésilont lieu pa
reillement sous lesauspices du gouvernement.
Elles ne sool point encore rentrées. On ne
peut que louer le gouvernement d'avoir en
couragé ces expéditions, dans le but sans
doute de procurer des débouchés notre
uavigaiiou maritime.
- Une société d'horoœopathes vient de se
former Liège, composée de médecins et des
pet son lies étrangères l'art de guérir, elle a
pour but de répandre la connaissance des
faits qui établissent la supériorité des moyens
thérapeutiques de l'horr.œopailiie sur ceux
de toute autre méthode. La Société Ho~
mœopathique liégeoise ne se présente que
comme le noyau d'une association plus éten
duequi doit comprendre tous les partisans
de la doctiine de Hahnemann en Belgique.
Dans une première réunion, qui a eu lieu
samedi dernier, la société s'est constituée et
a nommé, président: M. Jahr; vice-prési
dent, M. le docteur Brixhe; secrétaire, M.
le docteur Malaise. M. Jahr, qui exerce de
puis seize ans la médecine homœopalhique/
est le disciple de prédilection et le plus dis
tingué du célèbre auteur de l'homœopathie.
- On écrit de Lille, 26 novembre:
Il paraît que la compagnie du canal de
Roubaix, pour éviter l'indemnité laquelle
prétend avoir droit le concessionnaire du
canal de la Sensée, et que l'administration
veut mettre la charge de celte compagnie,
se propose de demander un chemin de fer
qui, conjointement avec celui d'uoe compa
gnie belge, unirait le canal de Roubaix
l'Escaut. L'opposition de M. Honorez serait
ainsi mise au néant mais il est douteux que
l'industrie des localités trouve le même avan
tage pour ses approvisionnemens de charbon
de terreque celui qui lui promettait la jonc
tion du canal l'Escaut. Le Nord.)
FRANCE.
Paris, 3o novembre.
Une lettre particulière d'Alger, du 19
novembre, nous trausmel les informations
suivantes:
Abdel-Kader a divisé ses forces eD trois
corps inégaux, et dont nous ne connaissons
pas encore bien la composition, parce que
les avis uous manquent depuis hier. Pour ce
qui est de leurs positions, l'un est en avant
de Mascarasur une ligne parrallèle la côte
d'Arzew, l'autre appuyé sur les montagnes,
et le troisième mobile sur le chemiod'Oran.
Bien que l'emir semble vouloir établir sa base
d'opérations de manière tenir devant Mas
cara, il ne veut pas y soutenir de siège, car
il a fait filer plus loin ce qu'il a de plus pré
cieux, et on dit qu'il u'y a présentement
aucun habitant arabe.
On dit aussi que Tremecem lui a envoyé
7 800 hommes, et que ses démarches réi-
téréesdans le Maroc ont fait arriver Ouchda
un corps de cavaliers avec promesse d'un
autre. Mais les tribus, qui font la meilleure
part de ses forces, ne lui ont pas autant
fourni qu'il le croyait. Celles d'Ouel, de
Meral et de Sidi-Aly, ont retiré une partie
de leurs hommes et celles au-delà de Mittiana,
sur la montagne, u'ont point marché, pour
se garder eux-mêmes, vu leur voisinage
d'Alger ce qu'ils disent. Les canons qu'A b-
del-Kader s'est procurés ne lui seront pas
d'une grande utilité, attendu la répugnance
des Arabes pour s'en servir, et leur inapti
tude. Il u'a que quelques déserteurs assez
mauvais canonuiers.
- Voici, d'après l'Almanach royal de
Naples, une notice sur l'état militaire du
royaume des Deux-Srciles.
Depuis trois ans de grands changeraens
ont été entrepris par le roi Ferdinand II dans
l'administration civile et militaire. Ils sont
basés, quant la force armée, sur un décret
du ai juillet i835 qui a établi un nouvel
état de guerre. Tous les corps armés présen-