de biens ne pouvait être prononcée qu'autant ia dot de la femme était mis eD péril, et qu'il ne pensait pas qu'on pi\t considérer C.omme mettant en péril les reprises de Mme î^epin une accusation grave, sans doute, mais dont on ne peut dès-à-présent préjuger l'issue. Le tribunalaprès une courte déli bération, attendu que l'accusation portée contre le sieur Pépin met en périma dot de sa femme, a prononce la séparation. - Le Journal de Paris publiejla dépêche suivante de l'armée d'Afrique, datée du a6 novembre, et transmise par le télégraphe de TouIod Toutes les troupes seront ce soir au Tlé- lal. Le temps est beau. S. A. R. le duc d'Or léans se porte liès-bieu tout s'annonce heureusement. La rivière du Tlélalest située une mar che d'Oran et du camp du Fignier, près la plaine de Kaddour-Debby. L'armée gagnera par UDe seconde marche les bords du Sig, autre rivière qui coule dans une plaine im mense. De là elle aura franchir une chaîne de montagnes pour se diriger sur Mascara. Mascara est a5 lieues euvirou d'Oran. NOUVELLES D'ESPAGNE. On lit dans la Journal de Paris: Une lettre de Tarbes, datee du 7, annonce qu'on a arrêté en Aragon un envoyé carliste venant de Catalogne et portant a don Carlos une dépêche, dans laquelle il lui est dit que, s'il u'envoie pas sur-le-champ 4 ou 5,000 hommes de renfort, on sera forcé de mettre bas les armes. Une lettre de Pan, en date du 6 décembre, contient les nouvelles suivantes: Des lettres de Madrid disent qu'au moment du départ du courrier, un aide-de-camp du général Cordova venait d'y arriver Le bruit s est répandu aussitôt daDs cetie capitale que cet officier apportait une dépêche annonçant que quatorze bataillons de l'armée carliste demandaient traiter de leur soumission. On ajoute que M. Mendizabal et le ministre de la guerre éiaient parus sur-le-champ pour Burgos (t.) Celte nouvelle, qui aurait, sieiie se réalisait, une grande importance mérite confirmation. On écrit de Saragosse, que le général Es- parlero est entré Vittoria la tête de onze bataillons et quatre escadi ons. Les mêmes lettres disent que le général Palarea est arrivé Alcauiiz, où il a fait sa jonction avec le général jNugueras. Leuis corps d'armée réunis foi meut 9,000 hommes d'infanterie et 5oo chevaux. A la nouvelle de celle téuninn, les bandes («)II n'est pas impossible, mais il est peu vrai semblable qu'on ait eu le (3 Pau des nouvelles de Madrid plus récentes que celles du 2. Or les nouvelles de cette date qui nous sont parvenues directement nous annoncent que ce jour là M. Mendizabal trait assisté la séance des procura- dorés. de Carbrera et de Quilez se sont dispersées. Les troupes christinos sont leur poursuite. Eu Catalogne, les bandes subissent chaque jour de nombreuses défections. On écrit que Mina a donné l'assurance qu'il n'eu existerait plus dans deux mois. Quelques unes de ces bandesréunies au nombre de 6000 hommes, ont été battues Puebla par 3ooo christinos qui leur ont tué 3o5 hommes, parmi lesquels ou a reconnu quatre chefs de bande. La levée de l'Arragon est terminée; le contingent de celte province, fixé 5o84 hommes, est réuni Sarragosse, aù il s'exerce tous les jouis au maniement des armes. - Onéciit de Barcelone, le 8 décembre: Le géuéial Mina est sorti hier matin avec ud escadron de lanciers La mobilisation des i4oo hommes demandés parce général u'aura pas lreu. La municipalité a trouvé le moyen de racheter cet impôt du sang avec 00,000 duros que paiera uotre ville. Il a été débarqué hier 3ob chasseurs de Malaga (8e léger) avec le commaudaul et i5 officiers. Ou attribue généralement la retraite des Navarras aux distributions d'argeut faites par les émissaires du général Mina; on assure qu'il emploie maintenant les mêmes moyens ponr effectuer la dispersion des bandes cata lanes. Le barreau de Barcelone a donné 3000 réaux. Le départ des Navarrais a découragé les bandes catalanes. Des femmes se sont pré sentées Manresa, demandant le pardon de leurs maris. Le départ des Navarras a été amené par de sérieuses mésintelligences entre les officiers et les soldats. Palarea est, dit-on, entré Torlosa avec 8000 fantassins et 4oo chevaux; une autre colonne de 4°°° hommes avec de la cavalerie, se portant sur Lerida est entrée Horsas. Tout anuouce que des opérations actives sont la veille d'être com mencées contre les carlistes. Le colonel Con- rand de la légion éuaugère) a chassé d'Au- guès les Navarrais fugitifs de la Catalogue. - On écrit de Bayouue, le 7 décembre Le quartier-général carliste élaii encore Onate le 3, le général Eguia a concentré ses forces, du côté d'Estella, vers Cirangui et Maueia; Coidova a concenlié les siennes LnrragaMeudigorriaArtejona el Puedle- la-Rey na. Les forces carlistes, dans le rayon de Saint-Sébastien Tolosa, s'élèvent, dit-on douze bataillons elles Comptent douze pièces d'artillerie de gros Calibre el de mor tiers établis dans les environs de Saint-Sébas- tien. Les autorités de Saint-Sébastien oui réclamé avec instauce des renforts d'artillerie Santander et a Bilbao; et un des notables de la ville a été envoyé par Santanderau près du général Cordova, pour lui repiéseo- ter la situation critique de la ville. Les habilaus de Saini-Sébastienaprès avoir épiouvé toutes sortes de privations, même celle de l'eaucomtneéceul craiudie pour la sûreté de leurs persoDues. Une grau* de quantité de familles ont profité hier du départ d'un bateau vapeur pour se sauver Saint-Jean de-Luz, laissant leur ville natale livrée aux boulets de 36, que les carlistes leur envoient des forts d'Airambarry el de Saint-Barthélemyqu'ils ont occupes il y a quelques, jours. Ces postent se renforcent de nouvelles pièces, et l'artillerie de la place ne répond leur feu que par quelques coups lointains et isolés. - Le Mémorial Bordelais confirme avec de nouveaux détails ce que l'on a dit hier de l'attaque dirigée contre Saint-Sebastien; on lit daus son numéro du 9 décembre: Hier, onze heures, le consul français est sorti en parlementaire, pour demander une suspension d'armes, afin que toutes les famillles qui voudraient quitter la ville pus sent se retirer. Cette suspension d'armes a été accordée; un grand nombre de persounes par* tent pour le Socoa. Les hostilités devaient recommencer la chute du jour. Les carlistes avaient exigé la reddition immédiate de la ville. La garnison, qui ne compte que 600 hommes, est bien décidée vendre chèrement sa vie. - Le 6 dit le Pharedeux parlementaires ont été envoyés par les factieux au gouver* neur de Saiul-Sébastienpour le sommer de se rendre: la réponse a été qu'il n'aban donnerait la place que faute de muuitious el de vivres, qu'elle en était munie pour bien long-temps, et qu'ainsi ils pouvaient s'al* tendre une résistance vigoureuse. ANGLETERRE. Londresr 1 décembre Nous espérons que le gouvernement ne tardera pas a ordonner une enquête sur le déploiable naufrage de la Neva chargée de conduire un convoi de femmes condamnées Botauy Bay et qui s'est abîmée dans les flots en coûtant la vie 226 créatures hu maines. C'est la troisième catastrophe de ce genre qui arrive depuis tiois ans, car nous avons eu successivement déplorer le nau frage de V Amphilrite, celui du George III et récemment celui de la Neva. Or, nous avons tout lieu de ciaindt e que dans ces trois circonstances la fragilité et la mauvaise con* slruction des bâtimens ont été une des priu* cipales causes de leur sombrage. \Sun.) - Il paraît d'apiès des nouvelles de l'Alle magne que le piince George de Cumberlant deviendra complètement aveugle nonobstant tout ce qu'on a fait pour lui faire recouvrer la vue. Il se console de son malheur en cul tivant l'ail musical et montre déjà beaucoup de talent dans la composition. - Des correspondances de Lisbonne, du 1" décembre, porieni que le nouveau minis tère est très-impopulaire et ia jeune reine elle-même a encouru la disgiâce du peuple

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Le Propagateur (1818-1871) | 1835 | | pagina 2