pas obligé d'augmenter le personnel du tri
bunal de Gharleroi, dont lé ressort est trop
étenduet de former un nouvel arrondisse
ment, dont Wavre serait le chef-lieu. Il n'y
a qu'une objection ce moyen de conciliation,
c'est qu'il faudrait modifier la circonscription
des provinces de Brabnul et de Hainaut. La
difficulté peut être levée par une loi. [Liber.)
- Avant-hier matin, un duel a en lieu hors
la porte de Schaeibei k, entre un officier fran
çais, servant dans l'armée belge, et un réfu
gié polonais, l'officier a été blessé au défaut
île l'épaule. [Eclair.)
- La régence de Bruges avait décidé qu'à
l'occasion de la fête anniversaire du Boi, une
distribution d'habillement serait faite àsoixan-
le-dix pauvres vieillards des deux sexes.
Les fonds eflkclés celte libéralité provien
nent des collectes faites pendant l'année dans
les estaminets et sociétés de la ville, auxquels
des médailles et des couronnes de laurier se
raient offertes comme marques de reconnais
sance. Ces diverses distributions ont eu lieu
hier après le Te Deum.
- On lit dans la Gazette d'état de Prusse
dit 11 décembre:
Le recueil des lois et arrêtés du gouverne
ment de Prusse contient dans sou numéro
1675 l'ordre de cabinet suivant:
D'accord avec l'opinion exprimé dans
Votre rapport du 6 octobre dernier, selon la
quelle le tirage de rentes entrepris par une
société denégocians d'Anvers* doit être consi
déré comme semblable une loterie étrangère,
je prescris par la présente que les habilans
de la Prusse, aussi bien que les sociétés s'abs
tiennent de prendre part ces tirages, ou de
négocier les actions et coupons de la société
ariversoise, s'ils veulent éviter les peines
prononcées par la loi contre les jeux de lote
ries étrangères. Ceux qui possèdent déjà des
actions ou coupons de cette nuture sout obli
gés de les renvoyer l'étranger dans le terme
d'un mois, dater de la ptomulgaliou delà
présente ordonnance. Je vous charge de la
publication, etc.
Au ministre d'état et de la justice Mulher
et aux conseillers intimes Kother et Von Al-
Veuslebeu.
Les pièces a l'appui du budget de la guerre
fournissent au cerrain nombre d'indicatious
qui peuvent offrir de l'intérêt au public:
L'armée belge compte actuellement 8 gé
néraux de division et 23 de brigade. L'armée
hollandaise, 1 feld-maréchal3 généraux
d'infanterie, ai lieutenans-généraux et
généraux-majors, Aussi nous compterions 3o
officiers-généraux pour une population de 4
millions, et l'ennemi 68 pour a millions.
L'artillerie belge a été successivement por
tée 17 batteries, dont 3 cheval et 14 pied.
L'armée hollandaise en compte 6 cheval
et 1 a pied.
Treize de Dos batteries formcut le régiment
dVtillerie de campagneet les 4 autres sont
Servies par 4 compagnies tirées des bataillons
d'artillerie de siège et attelée par des déta-
chemens du bataillon du train d'artillerie.
Les trois bataillons d'artillerie de siège,
tomposés de 6 compagnies chacun se trou
vent donc réduit 14 compagnies qui sont
insuffisantes pour le service des places fortes.
D'uu autre part l'amalgame de différeus
corps dans un régiment rendait l'administra
tion difficile. Le ministre propose de répartir
l'artillerie en 3 régimens composés chacun
d'un état-major de 6 batteries montées, six
batteries de siège et une batterie de dépôt. Il
eu résulterait un excédent de dépenses de fr.
3g4>57 1 -87 que le gouvernement demande
aux chambres. La section centrale a déjà émis
une opinion favorable.
M. le colonel Dupré commandant la gen
darmerie nationale, a réclamé, par un mé
moire au ministre contre la suppression des
majors de gendarmerie.
Les retenus pour la masse d'habillement et
d'entretien sont fixées sur le pied suivant:
Fautassins, 18 centimes par jour cuiras
siers, 25; anilleurs, 18; chasseurs cheval
26; lanciers, 28.
Les troupescaolonnées forment eu ce mo
ment le minimum de ce qu'exige la défense
des frontières; elles se composent de
1 bataillon sur les frontières des deux
Flandres 2 bataillons sur les deux rives de
l'Escaut 1 1/2 bataillon sur les frontières
du Brabant septentrional 1 1/3 dans la pro
vince de Luxembourg 4 escadrons répartis
aux avant-postes de la limite hollandaise.
D'après les principesla cavaleiie doit
être 1/8 de l'infanterie. Dans plusieurs pays du
Nord elles est de i;5.
Nous avoDs 64tooo fautassins mettre en
ligne, ce qui se rapporterait au chiffre de
8000 Cavaliers, et nous u'en avions, en i832,
que 6,200, réduits en ce moment 5.900. Le
ministre propose une remonte de 4°o che
vaux. L'armée hollandaise avait, le i5 de ce
mois 5,073 chevaux en ligne non compris
les remontes des dépôts qui peuvent être
évalués pour les 7 régimens i5 ou t8oo.
Notre perte en chevaux, du 1" octobre
i835 au i« mai 1836, pourra être évaluée
3oo chevaux, de sorte quejla remonte ne por
tera encore le nombre qu'à 6000. Ou espère
que la construction de nouvelles et bonnes
casernes diminuera par la suite la mortalité
des chevaux.
Les peusions définitives aux soldats deve
nus complètement aveugles par suite de
l'ophthalmie, se sont élevées pour 1834 et
1835, au nombre déplorable de 609, plus
378 pensions provisoires pour les ophthal-
mistes en traitement. Cependant, il y a dimi
nution dans les ravages du fléau puisqu'on
n'a compté que i3 aveugles pendant les dix
premiers mois de i835, sur les 609 qui le
sout devenus depuis la révolution.
Les deux aumôniers, M. Boeckmans, poiit
Bruxelles, homme par l'ancieu gouverne
ment, et M. Sény, pour Liège, nommé par
le gouvernement provisoire, étaient felri-
bués, dans l'origine, sur le pied de 3,i5o
fr., qui avaient été réduits 1,200, et que
le ministre propose de rétablir l'ancieu
taux. Les ecclésiastiques des paroisses, qui se
chargent du service du culte dans les hôpi
taux et garnisons, reçoivent des supplément
de 2 400 fr. sur une somme totale de 9,808
fr. affectée globalement celle destination;
FRANCE.
Paris, 14 décembre.
M. Març-Carthyl'un des débris de l'ar
mée impériale, membre de la Société de géo
graphie de Paris, est mort le 12 au matin,
la suite d'une longue maladie, amenée par
des travaux assidus.
- Un incendie considérable a éclaté le
12 au matinr o heures et demie rue dix
Pot-de-Fer, n° i4- La vaste cour de cette
propriété était entourée de constructions
légères qu'habitaient des brocheurs et des
assembleurs de livres, ou qui servaient de
magasin la librairie de Paris, et renfer
maient un nombre immense d'ouvrages en
feuilles. Indépendamment de la ruine des
bâtimens, qui appartiennent Mm« la comtesse
des Brosses, ce déplorable événement cause
uue perle immense au commerce de la librai
rie. On évalue plus de 1 million 5oo,ooo.
fr. les résultats du sinistre.
- On lit dans un journal de Bordeaux
Depuis quelque temps ou savait quesous
des habits d'homme, une jeune Anglaise
servait de factotum aux partisans de don
Carlos réfugiés Londres. Le télégraphé
avait même, dit-on, signalé son départ dei
Londres pour Bayonne. On l'attendait danSi
cette dernière ville, lorsque dimanche au soir*
M. Lassime, commissaire central, est parvenu
s'emparer de cet agent femellequi, sous
le nom de Jones-Thomas Stanlet, comme
voyageur, habitait un hôtel, où il n'était
installé que depuis la veille Beaucoup de pa
piers ont été saisis et remis aux mains de M.
je procureur du roi.
- M. de Villiers, ambassadeurs anglais, a
obtenu l'adhésion du gouvernement une
mesure qui autorise la libre circulation (sans
port) des journaux anglais en Espagne, et le
libre échange des journaux d'Angleterre et
d'Espagne. La même ordonnance contient une
disposition qui réduit de moitié les frais de
port des journaux nationaux dans toute l'é
tendue du royaume.
- On lit dans le Journal des Débats:
Une dépêche télégraphique de l'armée
d'Afiique, datée du camp de Figuier, le 28
novembre, annonce que l'avant-garde com
mandée par le général Oudiuot, a couché