les secours possibles Cet infortuné, touchés
Viveru-m de soit malheur, se sont cotisés,
eh tenu suivant ses facultés MM. Quatre,
aubergikte, et Dellnz P«lri, négociant, se
Sont chargés de recueillir leuis dons. MM.
Cloes, pour leur quote-part ont déjà promis,
dil-oïl, de refaire gratis la cliarrette.
- M. Leroy d'Etiolés, celui qui le premier
imagina la litlio'ritie (ou broiement de la
pierre dans la Vessie), est en ce moment
Liège, oit il a été demandé par M*", pour
mettre ett pratique cette ingénieuse deCouvei te.
L'opération a été faite dimanche, avec une
dextérité et une précision qui ont lait l'ad
miration des médecins témoins de sou succès.
MM les docteurs Lombard et de Lavache-
rie, saisissant aVrc empiess- rnenl toutes les
Occasions d'instruire leuis élèves, ont obtenu
tle la complaisance de M. Leroy d'Etiolés
line séance où il fera l'histoire de la liiliotiitie
et où il expliquera les uotubrenx iustrumeus
qu'il a inventés.
- Le Journal historique et littéraire pu
blie une notice sur le nouvel établissement
des jestutes Brugelette, pies d'Ail». Il ré
sulte de celte notice qu'on y a réuni les dé
bris matériels de deux collèges fort connus
en France et en Espagne, celui deS'-Acheul
et celui du Passage (dans les Pyrénées.) Celle
circonstance, dit le journal historique, a per
mis d'ouvrir sans délai le collège tle Biuge-
lette. Quant au personnel de l'établissement,
27 religieux (jésuites), debiis aussi de Luit
collèges supprimés il y a quelques anliées,
Sont venus de France et de pays voisins, et se
trouvent réunis Brugelette; deux d'enlr'eux
Seulement sont Belges. Le supér ieur en est un.
Il n'y a jusqu'ici que 5o élèves Brugelette,
la plupart appartenant des familles fran
çaises.
- Le fils de l'ancien roi de Hollande, Louis
Napoléon, vient de publier Zurich un Ma
nuel d'artilleiie l'usage des officiers
suisees. Cet ouvrage est accompagné de
trente-neuf planches.
- Oo annonce la prochaine apparition
Bruxelles d'un journal anglais hebdomadaire,
sous le litre: The Brussels Spectator.
Du - Le Roi, la Reine et S. A. R. le
prince Ferdinand de S ixe-Cobourg, ont ho
noré hier le spectacle de leur présence. La
salie était comble. Ou donnait la Juive. Une
loge avait été disposée daus le fond de la
Salle, en face du théâtre, pour que les au
gustes spectateurs pussent bien jouir de l'effet
des décors. Le prince de S txe-Cobourg por
tait le riche et brillant uniforme des hussards
hongrois. A leur entrée et leur sortie, L. M.
Ont été accueillies par des acclamations una
nimes et prolongées.
- La première locomotive consttuile dans
les ateliers de M. Cockerill, fonctionne de
puis plusieurs jours, et alternativement avec
les autres, sur le chemin de fer. Elle fait par
faitement bien sou service. Cette machine n'a
pas encore de nom; ou attend que M. le mi
nistre de l'intérieur indique celui qu'elle doit
porter.
- Le Mercurepour réfuter un article de
l'Emancipationoii il est dit que, quoique
la loi ne reconnût pas le premier janvier
comme jour férié, les huissiers avaient refusé
de faire des protêts, rapporte qu'un avis du
conseil d'étal du t3 mars 1810, appionvé
par l'empereur, portant que le premier jour
de l'an est une fête de famille, qui doit êire
assimilée aux quatre grandes fêtes reconnues
par le concordat, et qui décide en consé
quence, qu'un protêt ne peut être fait le pre
mier janvier.
- Hier, plusieursenfans sont tombés suc-
cessiverbeut dans les divers bassins du canal
qui se trouvent en ville, la glace n'étant assez
forte pour les porter; mais heureusement ou
a pu les retirer. Il nous semble que la police
devrait prendre des mesures pour empêcher
les enfans d'y aller. On n'aurait qu'à casser
la glace près des endroits peu nombreux où
se trouvent des escaliers.
- Le 3 1 décembre dernier quelques fem
mes t titcrrsses étaient occupés préparer
des boule- feu auprès du foyer de la petite
cabane située au-dessus de la fosse dite Caïa
Pringuetsise Marcinelle où elles travail
lent la remonte des eufatslorsqu'une
étincelle tomba dans le paquet de poudre
dont elles faisaient usage et en causa l'explo
sion. Le feu prit la cabane et en un instant
elle fut la proie des flammes. Deux femmes
ont été assez fortement brûlées. La paille em
brasée et les débris de la cabane tombaient
sur les miueurs qui se trouvaient dans la
fosse, et sans le courage d'une tireresse, qui
resta la manivelle du treuil et remonta au
jour les ouvriers de l'intérieur, 011 aurait
déplorer la perle de ces deruiers, qui auraient
pu être asphyxiés ou tués.
HOLLANDE.
Le 29 décembre, le prédicateur Scholte a
de nouveau comparu devant le tribuual
d'Uuechi avec sept de ses co-accusés. Après
les plaidoieries qui s'étaient termiuées assez
tranquillementnonobstant le grand nombre
des auditeurs, la foule a poursuivi M. Scholte
de eus et de huées et il a été obligé de fuir
dans un cafe, d'où on l'a conduit en voiture
chez un de ses amis. Une garde a été établie
la porte de cette maison, mais cela n'a pas
empêché que des carreaux n'aient été brisés
daus la nuit.
- On écrit d'Amsterdam le 5 janvier:
Le 2 couiaut un individu uommé Samsou-
Jnsrpli Vos. né Raosfeld, près de Gassel
est mort ici dans la maison de vieillards néer
landaise istaélile, l'âge d'enviion tog ans.
FRANCE.
Paris, 4 Janvier.
On voit depuis quelques jours circuler
dans les rues de Paris de voilures affiches. Ce
sont de petites carrioles toutes recouvertes
d'affiches le soir, ou éclaire l'intéiieur de
manière produire l'effet du transparent.
- On lit dans VEclaireur de la Médi
terranée.feuille ministéi ielle de Toulou,
du 3o décembre:
Nous avons annoncé que le 22 de ce mois
plusieurs frégates sardes, porteurs de muni
tions de guene destinées piobablemeut pour
don Carlos, avaient dû quitter le port de gè
nes. Celte petite escadre était commandée
par un coDtre-amiral. Au moment où elle
mettait la voile, le gouvernement français
a fait déclarer au gouvernement sarde que si
celte expédition, dont le but n'était plus un
secret, avait lieu, la France la considérerait
comme un acte d'hostilité, et otdre serait
donné aux bâtimens français de courir sur
ceux de l'escadrille sarde et de les capturer.
Les bâtimens du roi sarde sont aussitôt
rentres et ont débarqué leur chargement.
Néanmoins les objets débarqués ont été de
nouveau placés a bord de divers bâtimeus de
commerce qui doivent les déposer sur les
côtes d'Espagne. Mats il est probable que la
France et i'Augleteire prendront leurs mesu
res pour empêcher ce débarquement clan
destin, et que les navires de ces deux nations
resserreroui leurs croisières.
- Daptès une lettre de Bayonne du 3t dé
cembre, don Carlos était encore Ouate le 27;
et, le 3o Guelaria ne s'était pas encore rendit
aux cac listes mais le siège était poussé avec
vigueur.
- Le général Mina, avant de quitter Man-
rezaa assigné ses troupes les directions
qu'elles devaient suivre. Le gouverneur de
Puycerda s'était porté sur Berga avec 4°o
hommes, conformément aux instructions
qu'il avait reçues. Uu mouvement s'opérait
simultanément de la part des troupes qui sont
sous les ordres du gouverneur de la Seu
d'Urgel.
Les résultats de ce premier mouvement ne
sont pas encore connus officiellement. Suivant
les premiers biuits, les carlistes rangés sous
la bannière de chef divers et agissant sous IrS
ordres de Burjo, auraient éprouvé un échec
notable; il y aurait de leur part perte de 4°d
ptisonuiers, indépendamment des morts et
des blessés et dispersion totale de ces bandes.
Suivant d'autres nouvelles qui ne peuvent
encore être garanties, le biigadier Torrés,
méconnu par les cai listes de Catalogneaurait
quitté sou commandement et se serait retiré en
frauce, par le département de l'Ai iége; aved
quelques chefs sous ses ordres, qui se sont
associés sa mauvaise fortune.
Du 5. - La santé très-aflaiblie de M. de
Talleyraud uelnia pas permis d'aller présen
ter au roi ses félicitations du nouvel an; mais
on croit savoir que le roi a piis dimanche uu
instant pour aller visiter le vieux diplomate.
- On lit daus le Moniteur i'auuonce de la
grossesse de la reiue de N'uples.