toute entière; elle ne portail sur elle rien moins que quatre-vingt-sept bonnets de tulle; montés et prêts être livrée la vente. - M. le Roy vient de faire Nantes l'essai d'un locomoteur de sou invention Dans son premier essai; il n'a porté sa machine qu'à deux atmosphères, tandis qu'elle jreul mar cher ciuq; il a préféré aller doucement, mais sûrement dans un premier essai. Le locomo teur. Le Roy est parti du Lion-d'Or route de Cisson), dix heures du matin', il a été jusqu'à la Loué (deux lieues plus loin), et il était de retour une h<-ure et quart après- midi, ce qui donne une vitesse d'une lieue et demie 1'beure on croit qUetous les essais terminés, cette vitesse pourra facilement être doublée. Dans ce voyage de trois heùies et quart, M. Le Roy a brûlé un hectolitie et demi de charbon, et n'a pas eu besoin de prendre de nouvelle eau. Le locomoteur Le Roy doit continuer son service sur la route de Nantes Clisson. - La régence de Bruxelles a fait un don de iO<> francs deux peisonnes qui Ont célébré dernièrement, a Ste-Gudule, 5o années de ttlariage. HOLLANDE. On lit dans le Ilandelsblad Nous apprenons par VOnparlydigeque Libry-Bagnano est mort ici, ces jours der niers. Il faut peut-être attribuer notre igno rance de ce fait l'état de solitude et d'isole- tiienl dans lequel il vivait dans notre Capitale. La nouvelle que l'on commencerait au printemps les travaux piéparatoires du che min de fer entre cette ville et Haarlem est ptériiaibrée, rien n'a encore été décidé cet égard. - On vient de traduire en hollandais le drame de Jacqueline de Bavière, de M. l'rospér de Noyer. - Ou écrit de La Hayele t a janvier; Le système d'écouomies, promis par le gouvernementreçoit chaque jour plus d'ex tension au département de la guerre. Plusieurs employés militaires viennent encore d'être provisoirement démissionnes et reuvoyés chez eux avec des congés illimités, entr'autres, les employés des vivres et des ambulances. - On uous assure que les adjudaus piès des scbulterys, qui appartiennent l'armée ac tive, seront avant peu envoyé leurs corps. - Le 11 de ce mois, esi mort La Haye, M. Rutger Metelerk-nip, membre du conseil d'étal, chevalier de l'ordre du Lion Belgique et ancien membre et président de la a* cham bre des états-géueraux. H avait atteint l'âge de{*4 aIlS' biandelsb/ad.) FRANCE. Partit 12 janvier. Le duc d'Orléans continue toujours être indisposé par suite des fatigues de la carn- pagne de Mascara. C est ce qui explique S00 absence au premier bal de la cour. - L'expédition de Tlemecen est dilïeree et peut-être même n'aura-l-elle pas lieu parce qu'elle deviendra inutile par suite de la sou mission spontanée de la plupart des chefs de tribus qui eutralueront tous les autres sui vre leur exemple. - On annonce qtie le diTerend entre la France et le canton de Bàie-cam^agné est terminé. On ignore jusqU ici de quelle ma niéré cet arrangement a été obtenu, mais ou croit qu'il est dû principalement aux démar ches du directeur fédéral et aux représenta tions amicales des autres cantons de la con fédération helvétique. J.de Paris -Ou éciit de Barcelone, le 31 janvier: Le gouverneur civilpar un an été en date du Ier janvier, a couvoqué les électeurs ayant le droit de cooeourir la formation des dé- putations provinciales. Demain des forces considérables doivent quitter la ville: on pense que leur destination est Sarrogosse; le bataillon de chasseurs bel ges sous Ir.s ordres du colonel Osurio, pieudra part l'expédition. Le siège du fort de San-Lorenzo D'est pas terminé; l'artillerie de Mina continue de le battre en brèche on ne croit pas qu'il puisse tenir long- temps. Mina a 8oo hommes sOus ses Ordres. Le général Epinose serre de tres- prês les carlistes. D'après une dépêche officielle du gouver neur de Villa-Franca8oo carlistes auraient été battus près du village de Rivac, par les grenadiers d'Oporto, le bataillon de la garde nationale de Barcelone et plusieurs corps francs. LeS grenadiers d'Oporto ont montré une rare intrépidité. - La note suivante a été déposée dans la boîte de plusieurs journaux: a Ou annonce qu'un nouveau projet sur la législation qui doit régir l'imprimerie doit être présenté incessamment aux chambres. Un cautionnement serait versé par les imprimeurs Don brevetés. Les brevets s'eleindraieui la mort des titulaires actuels. Le cautionnement est, assure-t-on, de 10.000 fr., pour garantie des jugemenset amendes, t» Nous ignorons qu'elle peut être l'authenti cité de cette note. {Messager.) - C'est après-demaiu mercredi que com merceront a la cour d'assises de la Seine, les débats de l'affaire du nomme Lhuissierac cusé d'assassinat sur la personne de la nom mée Catherine Ferrand. Cette cause, qui ptésente des circonstances extraordinaires, et qui doit exciter vivement la curiosité publi que, occupera plusieurs audiences. - On lit dans la Sentinelle picarde d'A miens, du 9 janvier: Dans la nuit du jeudi au vendredi, trois messageries, escortées par des soldats de la garde muuicipale de Paris, oui traversé, minuit, notre ville, se rendant la citadelle de Doullens. Oo affirme que ces voitures en serraient plus de quarante condamnés politi ques. Un cabriolet, qui contenait sans douté le chef de l'escorte, marchait en tête. - On maude de Toulouse: Plusieurs habitans ont conçu le généreux projet d'appliquerà notie pays l'heureuseidée qui s'est réalisée en Hollande et eu Belgique, eu établissant dans les Landes, pour l'extinc tion de la mendicité, une colonie agricole, et eu y appelant tous les pauvres qui voudraient s'y rendre pour cultiver la terre. - Les lettres de Bordeaux, du 8, annon cent un sinistre bien déplorable: 3,ooo barri ques de viDsdes meilleurs crus ont été détrui tes par le feudans les chais de MM. Spreger et Motz, aux Cliartrons. C'est comme un miracle que le feu, alimenté par une certaine quauliléde pièces d'eau-de-vie, ne Se soit pas étendu aux autres chais. On évalue la perte 700,000 fr. Ce deux chais étaient assurés par la compaguie d'Assurances générales et par celle du Soleil. C'est le cinquième incendie Bordeaux eu moins de cinq jours. - On dit que le conseil des ministressur la demande du maréchal Clause!, a décidé que les troupes qui sont maintenant Alger, y resteraient jusqu'à nouvel ordre la dispo sition du maréchal qui, en attendant le mo ment favorable pour une expédition contre Conslamine, pacifierait plusieurs points moins importans de nos possessions d'Afrique, par le moyen des tribus qui se disent amies de la France, et auxquelles on demanderait des otages pour sûreté de leur administration. Le duc de Nemours doit se rendre Alger pour le priotemps - On assure qu'une compagnie déjà for mée pour l'exploitation d'un chemin de fer maintenant en construction, est eu ce mo ment en négociation avec le gouvernement pour se chaiger sans conçutrencedes cinq grandes ligues, qui d'apiès certains projets traverseraient la France du sud au nord et de l'est l'ouest - Ou lit dans le Journal de Paris Une dépêche de Bayonne, eu date du 10, annonce que le même jour le Météore est arrivé sur rade de St-Sebaslieupour y tirer vengeance de quelques injures faites notre pavillon par les carlistes. Après avoir attendu le premier coup, il a fait sur les carlistes uu feu si vif et si bien dirigé, que, pour le faire cesser, les carlistes ont été obligés de faire donner par uu parle mentaire l'assurance qu'à l'avenir notre pa villon serait respecté. A Barcelone, de déplorables excès ont été Commis dans la journée du 4- Plus de 100 prisonniers ont été massacrés daus la citadelle par la populace. Le cadavre ducoIonelO Dotiuel aété horriblement mutilé. Le 5, les Roubles continuaient. La vie de toutes les personnes soupçonnées de carlisme étaient menacée.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2