bataillon des gardes civiques mobilisés de la
Flandre-orientale. et consorts, se poursuit
avec la plus grande activité par messieurs
les conseillers Busurge et le général Donc-
kier, commissaires délégués cet tffel,assistés
du substitut, de l'auditeur-général et de
substitut-greffier. Ces messieurs ont encore
recueillidans leurs séances des r i 14 et '6
Une société, comme toutes nos grandes
villes devraient en avoir une, a entrepris celte
tâche difficile: c'est la Société industrielle.
Fondée il y a cinq ans par les citoyens les
plus recommandables de Mantes, sans autres
ressources que les dons de ses membres, et de
modiques allocations du gouvernement, du
conseil 'général du déparlement et du conseil
janvier, les dépositions de plusieurs témoins, municipal de Nantes, quoi M. le duc d'Or-
parmi lesquels le sous-intendant militaire f léans, en sa qualités de président honoraire, a
monsieur Keyaert, des commaudans de com
pagnies au bataillon susdit, ainsi que différées
fournisseurs; et le tS, le sieur Ducarla a éié
conduit devant eux sous la garde du prévôt
de la prison pour être interrogé sur faits et
articles, et être confronté avec plusieurs au
tres officiers. Cette séance qui était la première
où comparût ce prévenu depuis sou Irarisfi rt
Bruxelles, s'est prolongée jusqu'à quatre
heures et demie. Immédiatement après, il a
été réintégré aux Petits-Carmesou tout
accès de l'extérieur auprès de sa personne
continue être interdit, malgré les nombreu
ses sollicitations de ceux qui se présentent
journellement la prison pour le visiter. Si
de nouveaux incidcns ne viennent point
surgir, l'instruction de celle importante af
faire pourra être achevée dans le courant du
mois prochain. La haute cour militaire aura
alors peserentre les charges, celles qui
peuvent s'élèver contre des individus ex-ini-
litaires que le sieur Ducarla a cherché im
pliquer dans son affaire, et ce ne sera qu'après
que l'arrêt de mise en accusation aura été
rendu qu'il sera possible de prévoir l'époque
où les débats pourront s'ouvrir.
- On lit daus le Journal du Commerce
d'envers
Nous avons annoncé le 19, d'après Y In
dépendant que la régence de notre ville
avait voté 4°>°oo francs pour les fêles qui
auront lieu pour l'inauguration du chemin de
fer entre Anvers et Malioes; c'est une erreur
notre régence n'a accordé que 6000 francs
pour cet objet. Autre erreur: le même jour
nal, dans un article que nous reproduisons
plus loin, dit que la régence anversoise auiail
voté 40,000 francs pour le futur monument
de Rubens; il n'en est rien. Ce point n'a pas
seulement encore été soumis aux délibérations
de notre conseil municipal.
- Un journal français donne les renseigoe-
mens suivans sur la Société industrielle de
Nantes. Cette sociéiéuous a paru digne d'élie
imitée dans nos villes manufacturières:
Eo 1820, le département de la Loire-In
férieure n'avait pas une machine a vapeur; il
en compte cinquante-six presque toutes a
Nantes. Depuis cinq ans. Nantes a vu naître
sept filatures; Nantes possède de beaux mou
lins vapeur; Nautrs a des verreries Pour
donner Nantes des manufactures florisantes,
il y fallait créer une population ouvrière, in
telligente, honnête; il y fallait une pepiuiére
de bon chefs d'atelier.
bien voulu ajouter une souscription annuelle;
cette société a ouvert, l'usage de la classe
ouvrière, des cours d'écriture de dessin, de
géométrie, de langue française, de calcul, de
dessin linéaire. Elle tient en apprentissage,
sous sa surveillance paternelle, une centaine
d'enfans stipulaut avec leurs maîtres qu'ils
devront suivre ses cours; elle donne ces en-
fans une gratification mensuelle; elle a institué
une caisse de secours mutuels qui, moyennant
un versement de cinq sous par semaine
assure déjà six cents ouvriers, en cas de
maladie, l'assistance du médecin pour eux et
la subsistance pour leur famille. Elle distri
bue des prix aux ouvriers qui se distinguent
par leur bonne conduite et leur habilité. Elle
a commencé une bibliothèque dont les livres
sont gratuitement prêtés aux ouvriers. Elle a
un comité de reuseignemens toujours prêt
aider les ouvriers de ses avis, aussi bien pour
leurs travaux que pour leurs affaires. Les
ouvriers ont leur part faite dans l'adraininis-
tration de la caisse de secours mutuels ils
ont la présentation d'un certain nombre de
candidats dans la distribution des prix. Tout
cela s'opère avec quelques milliers de francs.
Celte société promet d'y maintenir tout ce
qui convient une ville commerciale et ma
nufacturière et le conseil municipalpour
mieux consacrer le caractère de cette école, y
a joint un Musée industriel.
- On lit dans XEcho de la frontière
La commission d'enquête de Saint-Quentin
a terminé son travail lundi. Voici ce qu'on
uous a communiqué de ce travail.
Saint-Quentin présente en faveur du projet
les faits suivans: Soixante mille voyageurs de
Paris la Flandre vise versa fréquenteraient
la roule. Les transports se composeraient: i°
de ceut dix raille tonneaux de son industrie
toujours croissante, de l'industrie des nom
breuses fabriques qui l'avoisinent, du transit
considérable que Saint-Quentin doit sa
position; q° de dix mille tonneaux que laisse
rait au chemin de fer le repos force des riviè
res; 3° vingt-huit trente mille tonneaux de
charbon, soit de convenance, soit pour ali
menter beaucoup de fabriques obligées, ou
de suspendre leurs travaux, ou d'acheter très-
cher ce combustible daus les dépôts de loca-
liié, lorsque la navigation fst interrompue.
Total: i5o,ooo tonneaux représentant 3oo
millions de kilogrammes.
La defeuse du territoire, en cas de guerre,
exige la jonctiou surtout une voie prompte
de communication de Douai Lafèredes
deux places fortes ayant fonderie arsenaux
dépôts.
Le chemin de fer par Saint-Quentin a de
l'avenir Beims s'y liera par la vallée de la
Vesle et de l'Aisne cette ville arrivera avec
4o,ooo âmes de population, 70,000 tonneaux
de marchandises; 35,000 voyageurs, et ses
vins.
Par Amiens la route en projet ne profite
qu'à cette ville et Abbeville, qui la joint par
la somme. Par Saint-Quentin le chemin de
fer communiquerait l'Aisne, la Marne,
aux Ardennes, une population presque tri
ple de la population de la somme de dix fois
plus industrieuse.
La ligne de Paris Lille avec embranche
ment sur Valenciennes est plus courte que
celle par Amiens; elle est directe sur Bruxel
les et Anvers: on construirait pour le chemin
en projet, par Saint-Quentin 19,000 mètres
de moins que par Amiens des lors économie
de 5,370,000 francs.
Intérêts commerciaux industrie, popula
tion économie de temps d'argent tout se
réunit pour la direction par Saint-Quentin.
- Le 20 au matin, une compagnie d'in
fanterie, munie de cartouches, a été préci
pitamment dirigée sur la Cambre, où se
trouve le dépôt de mendicité, et où des ger-
mesde rébellion s'étaient manifestés parmi les
1000 ou 1 100 réclus qui s'y trouvent. L'ar
rivée de la force armee a prévenu des désor
dres imminens, et huit des pi incipaux moteurs
ont été arrêtés.
- On écrit d'Alh
La ferme de Longchevalhors la porte de
Mons, a été devorée par un affreux incendie
qui a duré deux heures et dont les flammes
s'appercevaient 3 lieues de distance. Les
chevaux ont été sauvés, mais les vaches ont
péri. La perle totale est évaluée cinquaute
mille francs.
- Ou éciil de Mons, 19 janvier
On nous informe qu'il y a quelque-temps,
un particulier de Grandéglise en fouillant la
terre pour établir les fondations d'une usine,
a découvert le tombeau d'un chevalier romain
dans lequel était un anneau et diverses pièces
de monnaie. La personne qui uous donne
cette information fait observer que celle com
mune, a proximité de laquelle diverses anti
quités roinaiues ont été trouvées lors du creu
sement du canal de Pommeiœl Anloing,
pourrait bien avoir été l'emplacement d'un
camp romain. Emancipation
- On lit dans le Journal du Commerce
à'yJnvers d'hier:
On a reçu hier au soir la nouvelle du triste
événement arrivé en Hollande. La barque
servant de passage la malle de Rotterdam
la Haye, a péri de Moersdyck et 17 passagers
qui s'y trouvaient auraient perdu la vie. On
n'avait pas encore reçu ce raidi des détails
circonstanciés sur ce malheur.