m L m ÏDlILlîïXSÏIûTIËa ANNONCES. BOOMVENDITIE 303 <B s ©sa 2 m ÏS, 1 - On écrit de Lisbonne, 3 janvier: Le duc Paltnella qui, malgré son étal habituel de souffrance, a voulu assister la cérémonie de la célébration du mariage de sa souveraine, a ressenti, eu rentrant, une violente attaque de goutte. L'état du noble duc ne laisse au- cuu espoir. - Dans une correspondance de Lisbonne, en date du 3 janvier, le Alvrning- Herald donne quelques détails cutieux sur la |eune reiue de Portugal: Elle a beaucoup grandi depuis son dernier voyage Londres, et il s'est opéré dans toute sa personne un chan- changemenî remarquable. Lorsqu'ellerecevaii hier les hommages de la foule, elle avait un air réfléchi qui ne lui est pas ordinaire et qui redoublait l'intérêt qu'elle inspirait. A l'epoque de la dissolution du dernier ministère, le marquis de Saldanha était tombé eu pleine disgrâce; la reine passait même pour avoir exprimé la plus foi le aveision l'égard de cet homme d'état. Lorsque hier, au lever, après la cérémonie du mariagetous les grands et nobles du royaume passsèreul de- vanl le liôue, la reine arrêta le marquis et lui dit de la voix la plus gracieuse qu'elle n'avait pas oublié les services éminans qu'il avait rendus au irône et la constitution. Nous n'avons pas besoin d'ajouter que ces paroles n'ont pas plus toute le monde. La ville a été illuminée la nuit dernière par suite dtune proclamation royale. S M. est allée au théâtre Saint-Charles; la salle était comble, et ou a reçu la reine avec enthousi asme. - Ou lit danslcMorning Herald, au sujet de l incendie de New Yoik: La nouvelle de ce désartre a produit une grande sensation Manchester. On a aussitôt coiiiieniandé une immense quaniilé d'ordres. Une maison qui n'est pas celle qui fait le plus d'affaires avec l'Amérique a reçu la nou velle que non moins de i5 de ses correspon dais ont perdu, la lettre, tout leur avoir. Quelques négocians cependant se disposent expedier leurs marchandises sous la conduiie et la surveillance de leur s propres gens ne sachant pas si, par suite de la catastrophe, il leur est permis d'avoir encore pleine confiance eu leurs anciens amis. - Des lettres de Hio-Janeiiodatées du 9 novembre, annoncent que le gouvernement de Biésil a déclaré les ports de la province de P^ra en élat de blocus. La reine d'Espagne a envoyé l'empereur du Biésil, l'oidie de la Toisou-d'Or, dont les insignes lui ont été remis le 5 novembre. Le marquis de Barba- cena a été nommé ministre plénipotentiaire prés la cour de Londres, chaigé d'uue mis sion spéciale. - Les journaux de Syngapore du 39 août, disent qu'on va y ériger une banque qui aura une grande influence sur les Chinois qui ne sont pas toujours fidèles leurs eugagemens. Les nouvelles de Batavia portent que les au torités Hollandaises y ont saisi une grande quantité de monnaie de cuivre, destinée pour Syngapore, et que par ordre des mêmes au torités od a enlevé les livres et papiers ap partenant l'établissement anglais afin d'en faire l'inspection. Ou ne sait comment celte affaire se terminera, attendu que la peine de mort est commiuée contre ceux qui importent de pareilles monnaies. ALLEMAGNE. Francforti5 janvier. On écrit de Berlin>4 janvier: S. A B le priuce Chai les de Prusse, qu'on avait dit être parti pour la Russie, est arrivé ici venant de Tilsitl. Voici ce que la Gazette de Prusse rapporte ce sujet: Après que S. A. R. qui était partie d'ici le 9 a t> heures du soir par un épais brouillard, eut passé heureusement eu traineau le défilé dangereux de Schuuié, au-delà de Taurog- geu dans la Liihuanie russe, elle vit que le second traineau ne suivait pas et eu conclut qu'il lui élaii arrivé uu accident. Cette pré vision se réalisa malheureusemeulcar S. A. R. trouva le iraineau qui était tombé du pont renveisé sur la glace; ce ne fut qu'avec peine que l'on put parvenir retirer le comte de Schlippenbachcapitaine-adjudant, le mé decin de régiment Grimm et le domestique du comte. Le premier ne donnait aucun signe de vie, les autres élaieol plus ou moins griè vement blessés. Tout ce qu'on fit pour rap peler le comte Schippenbach la vie fut iuu- lile. S. A. R. lui fit, Tilsit, rendre les hon neurs militaires, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour la guérison des au tres voyageurs, qui paraît assurée. La vive émotion qu'éprouva le prince par suite de cet événement le détermina ne pas continuer son voyage et c'est pourquoi il est revenu ici. - Ou écrit des ftouiieres de la Bosnie, le 26 décembre: Les nouvelles les plus récentes de Sarajevo, du 15 au 21 de ce mois, sur la situation de l'Albanie, ne sont pas aussi rassurautes qu'on devait l'espérer. Rumeli Valessi avait d'abord pi omis une amnistie, mats selon les anciennes babitudes.turques, il fait saisir et exécuter toui- a coup plusieurs des chef»des familles les plus distinguées de Sculai i De faux rapportsarri- verent de tous ies côtés au quartier-général et ne furent que trop écoutés; plus d'un iuuo- eeni en fut la victime. On assure généralement qu'après le depail de Vessaf-Elfendicom missaire du grand-seigneur, le pacha s'est immédiatement livte aux mesures les plus ai horaires et que les Albanais quittèrent par bandes leurs habitations pour se réunir aux- habitans des montagnes. Le découragement augmente depuis lors chaque jour et on craint même dans la capitale uu nouveau soulève ment; les dernières lettres de Scutari du 17 décembre le disent ainsi. Déjà les Albanais se montrent en armes dans toutes les directionset ce sont ceux-là même qui viennent d'être désarmés par Ru- meli-Valessi. Les Albanais qui avaient cher ché un asile près des frontières de la Bosnie, ont de nouveau fait irruption en Albanie; ils sont très nombreux et les troupes du grand- seigneur se concentrent Dnlzigno et Scu tari. Il y a donc lieu de craindre un nouveau soulèvement dans celte province et il ne fau drait en accuser que les fausses mesures prises par Rumeli-Vallessi. SCHOONE Donderdag nen february i856, te beginnen met de middag uer, op de hofsteden toebehoorende de famillie Billiau te Poperingbe, gebruykt door sieurs François Boucquey en Pieler Boucquey gelegen vveinig noord-west van Loobrugge. Koopdag van 100 koopen alderhande soorten van boomen waer onder eyken olmen esschen en abeelen van G tôt 8 voeten dikte, dienstig voor waegenmaekers, schip molen kuip en timmer- werken, mitsgaeders veel zachten hard brandhoutj De vergaedering op dcn boomgaerd van de hof- stede gebruykt door sieur François Boucquey langst den voetvveg leydende van JLoo naer Hoog- stade. Op tyd van betaeling tôt i« january 1857, mits stellende begoede en bekende borge, het ge- vvoon besprek dadelyk te voldoen. *7" Elk zegt het andere. VERKOOPING VAN BOSCHTAILLIE EN PLANTSOENEN RIaendag i5en february i856, ten een uere naermiddag in de berberg de Zivaene tôt Crorn- beke, zal door bet arabt van den Nutaris FLOOR ter residentie van Loo, wezen ovcrgegaen tôt de openbaere verkooping der taillie met geteekende plantsoenen, voor dengewoonen ontbloot van den jaere i836, der bosschcn toebehoorende de kerk- fabriek en het bureel van weldadigheyd der zelve geineente van Crombeke. 18-1. Fpres. Imprimerie de Limu-MoaTlia, Grand'-Place, vis-à-vis la Grand'-Garde. m

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 4