Chapelle, S A. serait arrivé plus tôt ici sans
un accident qu'a éprouvé un postillon qui a
eu le bras cassé. Uuedouble salve de a i coups
de canons, tirée des fotis de la ville, a annoncé
l'entrée du prince, dont la voiture était es
cortée par des gendarmes cheval. M. le
gouverneur civil a été admis le 8 au soir
présenter ses félicitations S. A., qui a reçu
le 9 au malin, 11 heures, les autorités
civiles, et midi les autorités militaires.
A heurele prince de Portugal passera
en revue les troupes de notre garnison, sous
le commandement de M. le général Magnan;
il se propose de visiter ensuile la fabiique
d'artnes de M. Malherbe, de Gofïontaiue.
A près midiS. A. doit visiter cheval le fort
de la Citadelle, la fonderie de canons ei la
manufacture d'armes la Robert de M. Mal
herbe quai S'-Léonard. Ce soir, le prince
doit assister au spectacle.
Le t o au matin S A. achèvera ses visites
en ville et eu pariira pour Seraing, dont il
visitera le bel établissement. Il déjeunera
IS'amur et diminuera de là son voyage pour
Bruxelles. Son Exc. M. le comte de Lav radio,
ambassadeur de Portugal,et M. Vasconcellos,
sou secrétaire, accompagnent S. A. M. le
major Diskau, officier d'ordonnance de S. M.,
fait aussi le servicé d'honneur auprès du
jeune pi ince.
- M. Le lion est arrivé le 8 de Liège,
Y Hôtel de Belle-ue.
- Par arrêté royal S. M. vient d'accorder
l'établissement des sourds et muets, fondé
Liège par souscription, une somme annuelle
de aooo fr.-, pour achat de livres, rooo fr.; et
M. Poulin, soo directeur, 6oo fr. pour aller
compléter ses études Paris.
- On prévient le public jque par suite des
nombreux développemens donnés aux ateliers
du dépôt de mendicité la Cambre, on se
charge dans cet établissement de la confection,
des prix modérés de tous objets relatifs la
couture, au tricot et l'équipement militaire.
- La Société philantropiquela suite du
tirage ausort des dons, quiest fixé dimanche
prochain t4 du courant, fera immédiatement
le tirage particulier des dons de S. M. la Rei
ne, dont la souscription est également rem
plie, sauf quelques billets, que l'on peut se
procurer jusqu'à dimanche dis heures, la
salle de l'Exposition, l'Hôtel-de-Ville, où
se fera le tirage.
- On écrit d'Anvers, le 9 février:
La fraude en tissus anglais paraît avoir
pris sur la ligne de celte province une certaine
activité. Mais la louange de notre douane
cjuoique assez faible, on doit aussi dire qu'elle
la harcelle singulièrement. Le mois passé 9
ballots d'étoffes de coton et de soierie ont été
saisis. Ce mois-ci, qui commence seulement,
36 ballots sont déjà le résultat de sa surveil
lance. Il est souhaiter que de si beaux succès
contribuent abréger l'existeuce de celte
fraude. {Journal d'Envers.)
Le projet du monument élever Rubens
devait rencontrer une vive sympathie An
vers. Avant de rendre la souscription générale,
le président de la Société des sciences, litté
rature et beaux-arts de notre ville s'est pré
senté chez plusieurs de nos concitoyens que
leur raDg et leur fortune désignaient spécia
lement comme premiers souscripteurs. M.
Teichmann a recueilli des souscriptions de
5oo fr. et de 1000 fr. et déjà vingt souscrip
teurs environ ont réalisé 10,000 fr.
- On écrit de Gand le 9 février
M. Limandes-de-Giey demeurant rue
Neuve S'-i'ierre, et qui souffrait depuis cer
tain temps d'une maladie du foie vient de
s'enlever sa famille. Il avait prié sesenfans
et une autre personne qui le soignait, de le
laisser seul: quand ils revinrent, le malade
avait dhpatu. On a ramassé son mouchoir et
son canif sur le bord de la tivière qui passe
non loin de soo domicile. Des recherches ac
tives n'ont pu le faire retrouver.
- M. Goutuoni Constantnégociant Ver-
vieas, s'y est suicidé au moyen de deux coups
de pistolets qu'il s'est tiré dans la bouche. Le
cadavre ue portail aucune marque extérieure
de blessure. (7. de erviers.)
- Un projet de chemin de fer de Liège
Seraing, avec pont sur la Meuse devant servir
en même temps pour la roule de Liège Dî
nant, vieul d'être présenté au miuistre de
l'intérieur, par les sieurs Magir et Eugler,
ingénieurs. Ce projet dont la dépense d'exé
cution est estimée a plus d'un million réunira
la grande toute en fer d'Anvers Cologne,
le bel établissement de M. Cockeril, et toutes
les houilliéres et usiues des bords de la Meuse,
- On nous assure que l'administration pro
vinciale du Limbourg s'occupe en ce moment
de différens projets de routes construire
dans cette province. Il est question, dit-on,
d'en faire une de Ruremonde la frontière
prussienne, de manière ouvrir une commu
nication directe entre celle viile et Aix-la-
Chapelle, par Heiusberg et Geileukircken.
Uoe autre route lierait Ruremoude Weert.
L'élude du terrain et la levée des plans de ces
deux nouvelles votes de communication se
raient la veille d'être ordonnés. L'exécution,
au moios en pat lie, de la roule, depuis long
temps décrétée, entre divers points de la rive
droite de la Meuse, tels que Venlo, Rure
monde, Susteren Silierd, etc., ferait aussi
l'objet des soins assidus de l'autoiité.
- Ou sait que les exploitans de houillères
sont tenus d'établir dans leurs bures un sys
tème d'échelles inclinées pour la descente et
la sortie des travaux de la mine.
La commission médicale de Liège a pré -
senlé les observations sur l'usage de ces échel
les, et reconnu qu'il pouvait être préjudiciable
la santé des travailleurs, notamment de ceux
atteints d'anévrisme, d'astme ou avances en
âge; que dés-lors user envers eux de con
trainte pour les forcer se servir exclusive
ment des échelles, se serait avancer le lerme
de la vie, ou les forcer abandonner des tra
vaux auxquels ils doivent leurs moyens
d'existence.
Appréciant tout ce qu'ont de grave ces
observations, la dépulation des étals vient de
modifier celle partie du règlement sur les
mines, et de décider que ceux qui, nonobstant
les invitations toutes paternelles que devront
leur adresser les exploitans, persisteront a
vouloir user des cujjats pourront jouir de
celle faculté, mais a leurs risques et périls.
Elle a, du reste, prescit les mesures convena
bles, pour diminuer autant que possible les
chances d'accident. Politique.
- On lit dans le Journal de Liège
Comme nous l'avions annoucé, le prince
de Portugal et le prince Auguste de Saxe-
Cobourg, son fière, le premier portant l'uni»
forme d'officier-général du 5e régiment de
chasseurs de don Pédro, et le second celui
du 5e hussards autrichiens, ont passé en revue,
hier, les troupes de notre garnison. Il y avait
sous les armes deux bataillons du 4e régiment
d'infanterie, deux batterie légère, du train,
du génie. Une aiïluence considérable de spec
tateurs s'était portée sur le quai d'Avroy et
plusieurs fois des vivat ont accueilli les deux
uobles voyageurs quide leur côté, ont fé
licité M. le général Magnan sur l'instruction et
le bel aspect de nos troupes. Les deux princes
étaient cheval; leur tournure et leur belle
tenue fixaient l'attention. Après la revue,
L A. ont visité la manufacture d'armes de M.
Malherbe de Gofïonlaiiieoù ils soul restes
uue heure et demie. Ensuite, elles se sont
rendues la citadelle et la fonderie de cauons.
Le défaut de temps les a empêchées de voir
les fabriques d'armes de MM. Malherbe, quai
St-Léonard, et de M. llauquel. Les priuces
ont chargé M. le comte de Lavradio d'ex
primer leurs regrets ces industriels. Au théâ
tre, la loge du centre avait été disposée pour
recevoir les princes, qu'accompagnait MM.
l'ambassadeur et le secrétaire portugais, M.
le major Uieskju, MM. les gouverneurs ci
vil et militaire, M. le bourgmestre, M. le
général Magnan, M. le commandant de la
place et M le colonel Leboutte. L. A., en
habit de ville, sont arrivées q heures et ODt
été accueillies par d'uoanimes applaudisse-
roeus, elles ont paru prendre beaucoup d'in
térêt la représentation du Cheval de Bron'
zeet ne se sont retirées qu'après la chute
du rideau. Les jeunes princes ont quitté notre
ville ce matin vêts huit heures, enchantés,
ont-ils dit, de l'accueil flatteur qu'ils ont reçu
des Liégeois. Après avoir visité dans tous ses
détails le vaste établissement de M. Cockeriil,
a Seraing, ils continueront leur voyage pour
Biuxelles en passant par Namur. Le prince
de Portugal n'a pas encore vingt ans, et son
fi ère neu a que dix-huit. Les princes ont
fait remettre aux chefs d'ateliers de M. Mal
herbe et de la fonderie uue somme pour être