N° 1923.) MERCREDI, 9 MARS i83G. (XIXme q66, le 7, Fenceslas roi de Pologneem brasse la religion catholique et reçoit le baptême. Il fit publier ensuite un éditpar lequel il or donnait de briser toutes les idoles et fonda les évêchés de Cracovie et de Genesne. K E L s q u E. L'abonnement ce Journai. estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Vpres, defr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES db la vilib. Du ir au i5 mars, 5 T72 heures. FERMETURE DES PORTES - DE LA VILLE. Du 1 au i5 m(frs,à 7 heures. f (?éuietxt)e& Le 6 marsfête de Festa. Mythologie ro maine J Pendant les fêtes de V esta, le temple était ouvert tout le monde y entroithors dans le sanctuaire où les Festoies gardaient ce qu'on appelait le gage du salut de l'empire. On n'a ja mais bien su ce que c'était. Quelques-uns ont Cru que c'étaient des statues de Neptune ou d'Apollonou celles de Castor et de Pollu e. D'autres ont prétendu que c'étaient d<ux petits tonneaux dont l'un était fermé et l'autre ou vert ce qui reviendrait la pensée d'Homère qui en met pareillement deux l'entrée dupalais de Jupiterdans lesquels les biens et les maux qui arrivent aux hommes étaient contenus. Ce qu'il y a de certain, c'est que ce n'était point la statu de Feslae: car c'était une des lois du culte de cette déessede ne la représenter par aucune image. 1 b66le 8, mort de François Sforce. François Sforce,fils naturel de Jacques Sforce, quide simple paysanétait devenu l'un des premiers capitaine de son sièclenaquit de 25 juillet i/(Oi il fit encore une fortune plus écla tante que son père. 1678, le g, prise de Gand, parle maréchal d'Hunnères. Les mesures que prit Louvois, en qualité de ministre de la guerre, pour assurer la conquête de Gand, et les instructions qu'il donna au général, passent pour des chef-d'œu vre de prévoyance et d'habilité. Cette con quête était très importante dans les guerres que la France soutenait alors contre toute l'Europe, car c'était d Gand que devait se faire le dépôt général de l'armée des alliés, en attendant qu'ils fussent en état de rassembler leurs forces. Bruxelles7 mais. Des personnes même d'être bien informées nous attiraient qu'il n'y a rien rie vrai dans la uouvelle doDnée d'après les journaux alle mands, de la mort tragique de la pnucessede Scbwarzenberg. Le prince de Scbwarzenberg est le neveu du duc d'Aremberg, par sa mère, sœur de ce dernieret qui a péri dans l'incendie survenu au milieu du bal, donné Paris par son époux, ambassadeur d'Autriche, près de l'empereur des Français, lors du mariage de Napoléon et de l'archiduchesse ÎVJarie-Louise. - On écrit de Gand, le 2 mars: La fabrication de damas par les métiers nommés la facquart, était, il y a quelques années en Belgique, une branche considérable de l'industrie, mais qui était tombée en déca dence probablement cause de la trop grande concurrence. Aujourd'hui cette industrie commence revivre parce que les métiers ont acquis un grand perfectionnement; on peut voir travailler quelques-uns de ces métiers chez M. Auguste Laurent, dans la rue d'Y- pres, en cette ville. Au moyeu de ces métiers, on ne prépare pas seulement les damas, mais encore toutes sortes d'autres étoffes d'une ou plusieurs couleurs pour schaits gilets, pan talons, ta pis, etc. - Le gouvernement français vient d'envoyer ud agent en Belgique l'elfel de s'enquérir des avantages que présenterait la réunion de notre pays sysieme de douanes allemandes, et de recueillir tous les documens qui pourraient l'éclairer ce sujet Cet agent se trouvait Liège ces jours derniers. Politique - On lit dans le Courrier belge'. Nous apprenons que dans l'instruction qui se poursuit pour l'affaire des guides, un nom mé Tondeur a donné des indications d'où l'on peut conclure avec quelque certitude que de l'argent a été distribué plusieurs soldats qui ont fait partie de l'expédition contre \t Libé ral. Les déclarations de Tondeur sont de telle nature que si elles venaient être corroborées de quelque déposition analoguedans la suite de l'instiuctionun officier des guides, que ces déclarations inculpent, ne pourrait man quer d'être mis eu état d'arrestation et d'être compris directement dans l'affaire. - Le 29 septembre dernier, on a tenu au palais archiépiscopal de Malines, une congré gation des archiprêtreslaquelle ont assisté, outre MM. les trois vicaires-générauxle président du séminaire, et le chanoine Coks, professeur au séminairetous les arcbipiêires du diocèse l'exception de deux que leurs infirmités ont empêché de s'y rendre. Le dio cèse de Malines compte 21 archiprêlies, par mi lesquels se trouve M. le vicaire-général Vander LindeD. A cette occasion, Mgr. l'ar chevêque a prononcé un discours, dans lequel S. G. a rappelé tout ce que les archevêques de Malines et les évêques d'Anvers ont fait relativement aux congrégations archipre^- bytérales, et en a en même temps démontré l'utilité. Après avoir entendu quelques obser vations Mgr. a arrêté les trois points suivanst t° Tous les ans, le dernier mardi du moi3 d'août, on tiendra une congrégation des ar chiprêtres, laquelle commencera par l'hivo*» cation de la giâce du St-Esprit dans la cha pelle du palais archiépiscopal, 9 heures du matin; 20 les observations que MM. les ar chiprêtres se proposeront de faire dans la congrégation, devront être communiquées par écrit Mgr. l'archevêque, quinze jouis au moins avant la tenue de la congrégation 5 3° tout ce qui aura été arrêté dans une con grégation, sera publié dans un décret, ou communiqué par écrit MM. les archiprêtres, qui en donneront connaissance MM. les curés. Mgr. lévêque de Gand vient de prendre une mesure semblable. Une circulaire, adressée aux doyens de son diocèse, annonce la pre mière réunion de ces messieurs pour le 12 mai prochain. Cette réunion ne sera cette fois que d'un jour on y réglera l'ordre et les ob jets des réunions suivantes, qui, selon les dispositions canoniques, se tiendront tous les ans. - L'énorme succession de M. Colineau revient effectivement des habilans de Brux elles. C'est la mère de MM. G., fondeurs eu caractères, qui est unique héritière de M. Co lineau, son oncle. Elle est Paris pour re cueillir cet héritage. Elle écrit que l'inven taire s'élève 17 millions les valeurs trouvées au domicile mortuaire, sans compter les litres sur la banque de France, dont M. Collineau était un des principaux actionnaires. Le 3, Mme G. a adressé ses fils qui sont ici pour chacun un million de billets de banque. Cela formait deux paquets chargés la poste. - On écrit de Gand, 3 mars: La régence de Gand, qui avait offert par transaction de payer M. Steven une somme de quatre-vingt mille francs, en indemnité des rleux pillages par lui soufferts et qui avait vu rejeter celte offre, ayant été condamnée par jugement du tribunal de Gand, au paie ment, titre de réparations et dommages- intérêts d'une somme principale 72,000 fr. seulementavait résolu de ne pas rappeler

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1