JLI laOlASAIlOt, KIMi U 1:1: LA FLANDRE OCCIDENTAL N° 1928. SAMEDI, 26 MARS 1836. (XIX™ Anr rr <i H E E 1 Q E E. :J y ±2% v FERMETURE DES PORTES j f~' 3c> L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissem. deCourtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 11 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 16 au 5i mars, 5 heures. de la vi Du 16 au 5t mars jï£ 1 "f* 7 Y]2. heures. ?eute eA l'an if>2cjle 9,4 mars, lettres patentes de François J" par lesquelles il établit Paris des lectems publics ès langues latine, grecque hébraïque: d'autres pour la philosophie, les ma thématiques et ta médecine. Fiançois J"1 voulait faire bâtir un collège où toutes les lan gues et les sciences eussent été enseignées gra tuitement. Cet établissement, qui subsiste encore sous le même nom de Collège de France, tombait en mines sous le règne de Louis XVlorsqu'il fut restauré au.r dépens de l'Universitéla quelle un coup d'autorité du comte de Saint- Florentin enleva une somme considéiable que le corps avait mis en réserve pour se faire bâtir un chef-lieu. 1678, le 25, prise de la ville d'Ypres, par Louis XIV. Comme la ville d'Ypres a été le berceau du Jansénisme lorsque l.ouis XIV en fit le siège on fit courir une- prétendue lettre de ce prince au docteur Arnaulddans laquelle il exhortait cet illustre chef du parti user de son crédit auprès de siens pour les engager se rendre. Cette lettre est une allusion ironique aux cinq fameuses prépositions de Jansémus condamnés par l'église. Monsieur Nous allous commencer un siège où vous pourriez uuus servir beaucoup de votre cié,lit j'ai cinq propo- m sillons taire a MM d'Ypres: la premièreque je suis venu en ll.nidr- pour faire de biuu tout le moude; la deuxièmeque le commandement que je leut fais a de rcudie la ville n'est pas impossible; la troisième, a qu'il est eu leur pouvoir de meriler ou de démériter a mes bourres grâces; lu quatrième, que j'ai des secours a avec meiplus que sullisans pour les faire obéir a a mes ordres la cinquième que de quelque nécessité a qu'ils surent de se rendre ils 11e le terout qu'avec a uue eutiére liberté a 11 s'agit donc, monsieur, île leur faire signer ces a cinq propositions, qui teuf,rmeut tout le traite'de a ta gia'ce que j'ai leur taire. •r Je ne crois pas qu'ils puissent éluder mes otdres par la distinction du droit et du fait; car pour te trollil y a si Inrg-reins que je surs en possession de a prendre des villes, que le temps seul pourrait me a servir rte pr.scilpliou dans les Pays-Bas quail(| j„ n'aurais pas d'ailleurs Uni de droits luconicslable Ils ne peuvent donc se retrancher que sur le f il »t a c'est de que. ,e les veut convaincre par nue trentaine „e canons auxquels je les délire de répondre effica a Ciment, car ils percent toutes difficultés a jour a Par la vous jugr.et loen quc je ne serai 5 ,j tuas a leur fane signer mes cinq proportion», que vous avez eie a signer celles du p pe. Louis XIV dut la prise de cette ville la grande valeur des mousquetairescommandés par le brave Tayac qui leur disait, en le me nant l'assaut: a Ces gens-là se défendent a vigoureusement mais ils ont affaire nous et combien de foisquand nous serons de a retour Pans nos maîtresses nous feront- elles raconter cette action? Cette place fut rendue lu paix de Nimègue. 1027 le 26, Conrad IIsuccesseur de l'em pereur Henri II, fut couronné empereur avec sa femme, parle pape Jean XIX. Deux rois assistèrent ce couronnement: Rodolphe, roi de Bourgogneet Canut, roi d'Angleterrequi étaient venus Rome pour accomplir un vœu. Cette cérémonie avait attiré dans Rome un grand concours d'étrangersil y eut une émeute, où un des gentilshommes de Conrad perdit une jambe. Ce prince se fit apporter la botte du blesséla remplit d'oret la lui renvoya: a Ari- t< noncezdit-il l'o,lficier qu'il chargea de ce a présentque je ne bornerai pas mes bienfaits ti cette modique gratificationet que je lui envoie seulement la somme nécessaire pour a guérir sa blessure et me conserver un excel le lent officier. Bruxelles34 tnars. A l'occasion du décès de sa majesté la reine des Dfux-Siciles, dont la notification of ficielle est parvenue au gouvei uemeotle Roi prendra le deuil pour 38 jouis, partir du 33 mars. - Le Journal des Débats dit que le sé jour en Belgique de S. A. R. le duc d'Orléans seia d'une vingtaine de jours. - Le gouvernement a défendu aux cliam- bres des notaires de se faire payer une rétri bution pour l'examen des candidats qui de mandent le certificat de capacités. - Un fait assez bizarre s'est passé lundi devant le tribunal correctionnel. Le nommé Charlier et sa femme comparaissaient pour maraudage de bois. Quatre gardes forestiers afiirmeut sous serment qu'ils ont surpris la femme Charlier avec nue charge de bois sur la tête; celle ci nie le fait foimellemenl et soutient que c'est sa sœur qu'ils oui pris en conttaveiitioii. Le tribunal fait appeler la sœur et la fait placer côté de la femme Charlier. La ressemblance est si parfaite que les gardes restent stupéfaits et ie tribunal, dans la craiute de punir l'iuuoceut, renvoie la prévenue des poursuites. - M. le ministre de l'intérieur vient d'ap prouver l'adjudication des travaux de la sec tion du chemin de fer entre Maliues et Lou vain. C'est M. Spruyt, de Duflel, qui a obtenu la préférence sur les autres soumissionnaires, comme ayant offert les conditions les plus favorables: elles présentent, dit-on, sur les autres prix un avantage pour le gouvernement de plus de 100,000 francs sur 45o,ooo francs environ que pourront coûter les travaux de terrassement et d'art de celte section. Il paraît que M. Spruyt doit mettre en usage un nouveau moyen de transport, qui n'est connu que de lui,et qui offre une grande économie sur le mode suivi jusqu'ici. (Ind. - Le 23 vers midi et demi une rixe fort sérieuse a eu lieu entre des bourgeois et des militaires du 6e de ligne daus la petite rue du Nord, près de la poile de Schaerbeek. Ces militaires étant pris de boisson ont battu tout ce qu'ils rencontraient, vieillards, femmes, enfans indistinctement; ils ont fiappé entr'- autres un vieillard de 82 ans nommé Math} S, balayeur de rues; sa femme a reçu plusieurs coups de plat de sabre. Lrs bourgeois alors se sont armés de bâtons, et dans la rixe, un militaire a reçu une blessure assez grave la tête: uu bonrgeois nommé Doms a été égale ment blessé la tête. Cepeudant la police s'est transportée sur les lieux, et un capitaine a désarmé et fait arrêter tous ces militaires. - On écrit d'Anvers, 33 mars: Le trois mâts belge Météorecapitaine Eyckboldt, venant de Tunis, ayant fini sa quarantaine Saint-Marie, est arrivé hier soir cinq heures devant cette ville. Deux navires belges chargés de diverses marchandises, sont partis samedi d'Anvers pour Rio-Janeiro. Le même jour un navire baiioviieu est parti pour Alexandrie chargé aussi. - Alexandre Garrot condamné par contu mace aux travaux forcés perpétuité par la cour d'assises de Namur, est parti hier de Liège pour Namur escorté de deux gendar mes; arrivé Cliokier il s'est précipité dans la Meuse d'où on n'a pu le retirer que noyé. Alexandre Garrot, ex assesseur de la com mune de Rierwart, province de Namur, de vait être jugé dans celte ville dans le courant des prochaines assises sous l'accusation d'avoir tué un garde forestier du comte de Bryas dont la famille Garrot elle-même avait une ferme en localiou. Le meurtre avait été com mis dans un bois soumis la surveillance du gai de, la nuit tombante et lorsqu'il faisait sa dernière tournée. Le corps de Ferdinand Mallieu, c'est le nom de la victime, avait été trouvé étendu sur la terre, son fusil piès de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1