toitures qui desservent la roule de Bruxelles Paris, elles sont toutes pleines et surchar gées de marchandises. Celte circonstance est la cause d'accidens divers arrivés la semaine dernière. Samedi, uue voiture correspondant avec les messageries Laffiitte, a versé sur la roule de Bruxelles Valenciennes tandis que le même jour, une Jumellevenant de Pa ris Valenciennes; a eu un essieu cassé vers i'éronne, cause, dit-on, de la quantité de numéraire qui pesait sur ses collres. Heureu- serai olil n'y a eu dans tout cela que des re tards assez considérable. M. le baron deStas- sarl, président du sénat belge, voyageait dans la Jumelle qui a cassé son essieu. IIOLLAXDE. Oit éciil d'Amsterdam, le 20 mars: Ou apprend que la commission nommée par le roi pour examiner la question de savoir s'il y a utilité consli uire des chemins de fer daus notre pays a commencé ici ses travaux il y a quelques jours seulement; de manière qu'on est encore loin d'une, décision, qui au- rait déjà été prise comme l'annonce un jour nal élianger. il est a croire que cette décisiou ne sera pas encore connue de sitôt, vu la dif ficulté de la question examiner et le soin scrupuleux avec lequel la commission veut 1 emplir sa tâche. - Ou lit dans le Ilandelsbladen date d'Amsterdam, le 21 mars; INous apprenons que ces jours derniers, noire gouvernement a reçu une note du gou vernement anglais, où il renouvelle ses récla mations relativement la navigation de nos possesisons des ludes orientales. Jusqu'à ce moment nous ne connaissons pas d'autres détails sut celle affaire, FRANCE. Paris 21 mars. 1 a procédure relative l'affreux assas sinat commis rue des Petites-Ecuries, le 6 septembre derniersur la personne des époux Maes n'est pas encore terminée. M. Legoni- dec, juge d'instruction, a entendu aujour d'hui de nouveaux témoins. -O11 écrit de Bordeaux, 16 mars: Le 9 une action sanglante a eu lieu Gal- dacauo, situé deux lieues de Bilbao, ville sur laqu< lie les carlistes se portaient. Les troupes de la reine, sous l,s ordres d'espar- lero et EVans, ont attaqué l'ennemi et l'ont complètement battu. Le 10, une seconde ac- liou a eu lieu dans les défilés d'Ar Liban l'avan tage est resté du côté des troupes de la reine. Les carlistes ont fait leur retraite vers Guer- nica, traînant après eux r,5oo blessés. On aunonce qu'ils n'ont pu emmener que r5 ca nons. Le combat du 12, près de SalvaiiLrra, a été le plus important. Cordova y comman dait en personne. 11 a attaqué l'eunt mi avec sa bravoure oïdinaire etmalgré une résis tance opiniâtre, il a fini par l'emporter. - On lit dans le Journal de Paris Une dépêche télégraphique de Narbonne annonce que le 6 mars des troubles ont éclaté Valence. Le capitaine général Caratalla a clé forcé par la garde nationale de quitter la ville et son commandement. Il devait être remplacé par Mendez Vigo. Une attaque des factieux a été repoussée, le 14 Berga; ils ont eu un grand nombre de blessés ou de tués. Ils se sont retirés sur Pral de Llusaoès, où le colonel Aspirez s'est porté le 15avec 4000 ebristinos pour les attaquer. Mina était le 1 tTarragoone, et le 17 du côié de Gervera. - Voici quelques détails sur les évéuemens qui se sont passés Valeuce: C'est en quelque sorte la répétition de ce qui s'était déjà passé une première fois dans Ci lté ville, a l'approche des carlistes. Du au G, on a pu remarquer une sourde rumeur; le 6 au soir des groupes nombreux se sont formés, déclarant qu'ils voulaient marcher contre les factieux, le capilaine-rgénéral Ca- ra'ala eu tète les cris de mort aux carlistes mort aux hommes du juste milieu se sont fait entendre. Cependant le calme fut rétabli; la nuit passa bien, et jusqu'au 7 midi la ville fut tranquille. Mais ce moment, une proclamation du capitaine-général annuonçant qu'au deuxième coup de canon les Inbilans qui ne seraient pas rentrés chez eux seraient passés par les armes, raviva lu mouvement La générale fut battue, la garde nationale prit les armes, et le capitaine généralqui d'abords'était retiré la citadelle, ayant quitté la villeMeudez-Vigoconfiné au fort Saint- Philippe, fut pourvu du commandement. En attendantCabrera s'est mootré du côté de Segorbe avec 5ooo factieux. Le colonel Àmor s'est porté sur ce point avec des troupes. - Des lettres de Madrid eu date du 13 an noncent que le brigadier Palaréa a été nommé capitaine-général de Valence le général Ra- tin le remplacera dans le commandement des troupes. L'ouverture des cortès approche: cepen dant on ne compte pas encore un grand nom bre de députés présens dans la capitale: qua- laule peine sont déjà arrivés, et la secoude réuniou qui a eu lieu le 19 se composait de trente-sept membres nouvellement élus. Au cune tésoluliou n'a été adoptée daus celte séance préparatoire: le 17 a été le jour fixé pour la réunion dans laquelle ou doit chercher s'eulendie et se préparer pour la session il est probable que peu de procuradorès man queront l'appel. - Le National annonce le 21 au matin qu'il a été répoudu par le plus absolu de tous les refus la demande d'une intervention même limitée l'occupation des places fortes du nord de I Espagnepiésentée par lord Granville et le général Alava. - Un temps magnifique, une température de mois de mai avaient attiré aujourd'hui tout Paris aux promenades publiques. Quel ques baigneurs intrépides uageaienl déjà au pont Royal en pleine seine. - Les journaux annoncent que les sept premières représentations des Huguenots ont rapporté 64,000 fr. - On lit dans le Moniteur algériendu 11 mars: M. le baron James de Rothschild et son frère M. le baron Salomon de Rothschild viennent de mettre la disposition de M. le maréchal gouverneur une somme de 10,000 fr. pour êire employée secourir la popula tion Israélite que l'armée française a ramenée de Mascara Moslaganem: - On lit dans le Mémorial bordelais du 17 mars Ou nous assure que les troupes carlistes se sont tout récemment emparées d'un couriier porteur de la correspondance. Parmi les let tres interceptées il s'en serait trouvé nue de lu plus grande importance, adressée de Paris, pur legénéral Alava, ambassadeur d'Espagne, au général Cordova, son aini. Cette lettre in diquerait bien précisément si nos informa tions spnt exactes l'esprit de certaines con férences politiques qui ont eu lieu entre Ce diplomate et nos ministres. ANGLETERRE. Londres, 21 mars. On écrit de Windsorle 18 mars: Le dîner donné le 19 par L. M., au prince de Portugal et sa suitea été fort brillant aiusi que la réunion qui a eu lieu au château. Ou y a remarqué toute la noblesse des envi rons et plusieurs officiers de l'armée. Le nombre des convives étaient de go. Les danses se sont prolongées jusqu'à 3 heures du matin. La duchesse de Kent doune une fêle ce soir au prince Ferdinand. Le ptince Fetdmand de Portugal, le duc de Saxe-Cobourg et le prince Auguste pren dront congé du toi et de la reiue demain ma tin pour retourner Londres La duchesse de Kent et la princesse Victoire reviendront également demain au palais de Kensington. Le soir il y aura grande réuuion au palais. - Lundi, Lord Palmerston donnera au Foreing-Office un grand dîner au prince de Portugal et aux priuecs de Saxe-Cobourg. - Dans la chambre des pairs, séance du 18, lord Aberdeeu, a demandé la communication des pièces faisant partie de la correspondance entre le ministère et l'ambassadeur anglais Madrid, pour savoir si le gouvernement bri tannique a fait des démarches pour terminer les horreurs de la guette civile en Espagne. Lord Melbourne a répondu que le gouver nement faisait tous les efforts possibles pour mettre un frein aux atrocités qui désolent l'Espagne; que l'ambassadeur anglais, M.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3