Première journée. La locomotive le Belge qui partira avec des voitures décorées d'Anvers 11 heures, pour la station de Malines, conduira les au torités locales, civiles et militaires au devant des autorités supérieures, venant de Bruxelles pour assister la cérémonie. Le cortège sera accompagné de la musique de la Société royale d'Harmonie d'Anvers, et précédé d'un navire armé et pavoisé. L'artillerie de la place le son des cloches et le carillon annonceront l'arrivée du cortège Anvers. Une lente décorée sera placée pour la ré ception la station provisoire de Bougerliout. Les troupes de ligue formeront la haie au milieu de laquelle marchera le cortège dans l'ordre suivant: La garde civique cheval; la musique de la société royale d'harmouie, la musique du 8« régiment; les autorités civiles et militaires; la musique du i ie régiment un détachement de cavalerie. Sur son passage les rues et les places pu bliques seront ornées de verdure. Le cortège entrera en ville vers a heures et se rendra, par la rue de Jésus, la place de Mer, la place Verte et la marché aux Cordes, l'Hôtel-de-Villeoù se feront la remise et la distribution de la médaille votée par la ré gence pour perpétuer le souvenir de l'ouver ture du chemin de fer. Un banquet sera donné parla députalion des états de la province dans la salle d'expo- sitioQ des beaux-arts. Un bal paré aura lieu au grand Théâtre. A sept heures du soir, la société de Sl- Ctcile exécutera divers morceaux d'harmonie la place Verte. Uu bal public aura lieu sur la même place, qui sera illuminé; il commencera 8 heures. La journée sera terminée par une illumina tion général des édifices publics et particuliers. Deuxième journée. A 8 heures du matintoutes les sociétés de l'arc et de l'arbalète du royaume, invitées par la société de Guillaume Tell, se réuniront au local de la Bourse. De là elles se rendront, drapeaux déployés, l'Hôtel-de-Ville, où leur seront remis les prix offerts par la régence. Ensuite elles se dirigeront vers le lieu du tir, précédées de la musique de la Société royale d'Harmonie. A midi la musique de la garde civique exé cutera divers morceaux d'harmonie la Place Verte. Dans l'après-dîner, des courses variées de canots et chaloupes, auront lieu sur l'Escaut. Elles commenceront 3 heures. Des prix se ront distribués aux vainqueurs. Pendant les courses, il y aura harmonie militaire bord d'un des bâtimens de l'état. A la même heure, il y aura des mats de co cagne et autres divertissemenssur la place de Meir. Le soir, toute la flotille sera illuminéeil y aura également illumination générale en ville. Troisième journée. Dans la matinée, les prix seront distribués l'Hôtel-de-Villeaux sociétés qui auront concouru au tir. A onze heures, il y aura la place Verte grand concert des sociétés réunies de la grande Harmonie, de S'-Cecile, d'Orian et des musiques de la garde civique et des 8e et i ie régimens. A deux heures, le géant et son cortège se promeueront en ville. A sept heures, la musique de la société d'Arion exécutera la place Verte divers morceaux d'harmouie. Il y aura illutniualiou général. Un feu d'artifice sera tiré sur l'Escaut entre 9 et 10 heures. Pendant ces trois journées, le drapeau d'honneur sera déployé l'Hôtel - de-Ville. Le pavillon natioual sera arboré la graude tour et aux édifices publics; l'escadre ainsi que tous les navires de commerce en rade et dans les bassins seront pavoisés. L'artillerie de la place et de la flotille, le son des cloches et le carillon se feront entendre différentes reprises Le musée sera ouvert tous les jouis au publicde 1 o heures du matin, 3 heures de relevée. Les portes de la ville resteront ouvertes toute la nuit. Le premier jour, depuis l'arrivée du cortège, jusqu'à l'entrée en ville des autorités, le pas sage des voitures, par la porte de Borgcrhout, sera interdit. La régence se repose sur la sagesse des habitans, pour le maintien de l'ordre et de la trauquillilé. Elle se persuade qu'ils concou- reront volontiers l'éclat des fêtes annoncées dans ce programme, dont le but est de célé brer dignemeut un événement si riche d'avenir pour notre ville, par l'accroissement qu'il présage a ses relations commerciales et indus trielles. Fait en l'hôtel de la Rég le 16 avril 1836. Le bourgmestre, Gérard Lbgrelle. Par ordonnance: le secrétaireWellrns. FRANCE. Paris20 at'ril. Le i5, la chambre des députés a successi vement entendu la défense du système de protection par M. le président du conseil, 1 éloge de la liberté du commerce par le rap porteur de la commission, et un discours sur la conciliation des deux doctrines par M. le ministre du commerce. Apres ces trois expositions de priucipes, la clôture de la discussion générale de la loi des douanes a été prononcée. Autant qu'il est permis d'en juger par les termes vagues des con clusions de MM. Thiers et Passy, le ca binet adopterait, fort peu de chose prés, le projet de la commissionqui d'ailleurs diffère extrêmement peu du projet de loi du gou vernement, puisque, comme lui, il laisse in tactes de fait les grandes questions des fers, des cotonnades, des étoffes de laine et des bestiaux. Si, l'exemple de MM. Thiers, Passy et Ducosles partisans de la protection indéfinie, ceux de la liberté, et les avocats de l'opinion mixte, s'accordent voler le projet de loi avec ou sans les variantes de la commission notre situation industrielle sera peu changée. A l'exception des chemins de fer qui, dans le plan de la commission, re cevraient un encouragement réel, paît aussi l'économie qui résulterait pour le gouverne ment de l'entrée, moyennant un droit de ba lance, des salpêtres étrangers, tous ies prix courant resteront les mêmes; l'on n'y gagneia même pas d'avoir inséré dans nos lois le prin cipe de la réduction des tarifs, puisque ce principe était écrit dans l'exposé des motifs et dans la discussion des lois de douanes de 1821 et 1822. {J. des Débats - Plusieurs journaux ont annoncé le 16 que le gouvernement avait donné l'ordre d'ex pulser de Patis les réfugiés polonais signa taires de l'acte de confédération. Cette nou velle n'est pas complètement exacte. Aucun ordre d'expulsion n'a encore été signifié aux Polonais confédérés, mais la plupart ont reçu le 17 de la préfecture de police un maudal de comparution pour lundi 17. - C'est le 22 de ce mois que s'ouvriront les débats de l'affaire du sous-lieutenant Pesquy et des sous-officiers ses co-accusés. Le 3e conseil de guerre est chargé de pro noncer sur cette accusation. Les accusés se ront défebdus par M« Moulm, Joffier, Rou- thier; on remarque que non seulement les accusés mais encore tous les témoins militaires ont fait partie de la société dite des Droits de l'Hommequi est un des principaux chefs de l'accusation. - On lit dans le Journal de Paris Une dépêche télégraphique annonce que Lequeytio a été pris le 12 par les carlistes. On n'avait pas encore pu exécuter l'ordre de Cordova d'évacuer ce petit port inutile la défense de la côte. 5 600 hommes de la gar nison ont été pris. - Au moyen de la souscription spontanée des officiers de la légion étraugèrequi a pro duit près de 60,000 fr.le général Bernelle est parvenu équiper, armer et monter du cavaliers qui ont l'uniforme des anciens lau- ciers de la garde impériale, et la lance ornee d'une flamme tricolore. Cinquante chevaux attendus de France serviront augmenter ce corps, qui la fin du mois sera composé de 120 lanciers, presque tous Polonais et aya"1 fait leurs preuves de bravoure contre h5 Ruses et les Bédouins. - Deux cents artilleurs anglais ayant avec eux des bombes, des fusées la congrève et d'autres inuuiiious, sont arrivées a Saint--*"

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2