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tinuera remplir ses fondions actuelles, jus
qu'à ce qu'il soit pourvu sou remplacement.
Le sieur N. Verheyen, ancien subsitul du
procureur du roi Anvers, actuellement chef
de division au ministère de l'intérieur, est
Dommé procureur du roi près le tribunal de
première instance séant Anvers, en rem
placement du sieur Vaudeu Eyude, appelé
d'autres fonctions.
FRANCE.
Paris 26 avril.
On lit dans le Journal de Paris:
Le gouvernement a leçu de Coiistantinople
et de Vienne d'importantes nouvelles.
La russie a consenti réduire d'un quart
à-peu-près la somme que la Poite lui devait
encore, en exécution (lu traité d Andriuople.
Cette somme ainsi réduite sera payée en deux
sommes, et aussitôt après b premier de ces
paiemens, la forteresse de Stilistre sera éva
cuée par les troupes russes, que le traité
d'Andrinople autoriserait y tester jusqu'à
l'acquittement total de l'indemnité de guerre.
Ou ne doute pas qu'au moyeu de ces fa
cilités, la Porte, avec les ressouices pécu
niaires dont elle dispose ne soit très-prochai
nement en mesure de rentrer en possession
eu Silistrie.
Le gouvernement autrichien vient de don
ner les ordres nécessaires pour réduire son
armée dans des proportions qui la remettront
sur le même pied qu'avant la révolutiou de
l83o. Le corps de troupes mobiles qui avait
été ajouté aux garnisons d'Italie sera réduit
de 60,000 hommes 30,000.
- On éciit de Vittoria, le 17, que la veille,
l'avant-garde de Couiova a été attaquée
Minauo par quatre bataillons et trois esca
drons carlistes. Elle les a mis en fuite et les
a poursuivis jusqu'à Luco, après leur avoir
tué ou piis une centaiue d'hommes.
Le 17, les carlistes ont réfusé le combat,
et se sont retiiés daus leurs retranchemens.
La division du géueral Evans ariivéeà
Santandar le 17. Elle était attendue Saint-
Sébastien le 20, et doit occuper Eruani et le
port (lu Passage.
Notre correspondant de Perpignan nous
écrit la date du 16 de ce mois une lettre
dont les détails font frémir. L'intervention
armée eu Espagne n'est plus seulement une
question de politique, mais d'humauité. Ca
brera battu Leria avait laissé deux hommes
eD arr ière daus sa détoute: ils ont été fait pri
sonniers et confiés un détachement avec
Tordre de les conduire Valeuce mais
ce même détachement les a fusillés en chemin
Lorsque Cabrera a été informé de cet acte
de barbarie, il a rassemblé sous le portail de
l'église de Chiva vingt-neuf individus qu'il
emmenait comme otages, et pour la rançon
desquels il avait reçu un compte de 40,000
fr. à^ins autre forme de procès, ces maliieu-
reux ont élé massacrés par les soldats carlistes,
Et Cabrera a fait fusiller en même temps neuf
babitans de Chiva.
Ces représailles ont provoqué d'autres: le
tambour a battu dans Valence et les compa
gnies delite de la garde nationale se sont por
tées sur Chiva. Là, sous la porche de la mê
me église où avait eu lieu l'horrible exécution
de la veille, neuf prisonniers ont été liviés
la populace, qui les a égorgés. Telle était la
rage des hommes du peuple et des soldats,
que ces cannibales ont dévoré des lambeaux
de la chaire des victimes. Ce sont surtout les
soldats du régimeul de Ceula qu'on accuse
de celte atrocité.
On dit qu'a Sarragosse le parti révolution
naire, irrite de plus en plus des violences ou
des menaces du parti carliste, s'est porté
de nouveaux exces. L'audience royale a pro
noncé encore quelques arrêts de moil sous
le poignard. tImpartial.j
- Ou écrit de Vittoria, en date du g, que
la légion anglaise se disposait pieudre la
route de Miranda pour s'tmbatquer San
tandar et se rendre Btlbao et a Saint-Sé
bastien.
Des lettres du 16, de cette dernière ville,
parlent de uavites, portant de troupes an
glaises, qui étaient en vue du port.
L'évèque de Palencia, qui avait quitté son
diocese pour aller rejoindre don Cailos, et
quiaété arrêté près de buigos par unsergent,
avait sur lui une somme d'argent ires forte.
Il en a oflert une partie au militaire qui ve
nait de l'airèler et le grade de colonel s'il
voulait le relâcher. Le sergeut a repoussé ces
ofltes a conduit l'évèque et ceux qui l'accom
pagnaient burgos, où on a eu beaucoup de
peine les soustraire la colère du peuple.
- On a saisi sur l'évèque de Léon des pa
piers fort imporlans. Ou dit qu'il était porteur
de lettres adressées don Carlos par des hauts
et puissans personnages de Frauce et d'An
gleterre. Ou cite les noms des lords Welling
ton, Londonderry etc. La publicité de pa
reils documens ne peut manquer d'exciter
un ires-haut degré la curiosité publique.
- Le a3 dans la soirée, M le baron VVer
ther, miuistre de Prusse, M. le comte de
Fabien, ambassadeur de Russie, lord Gran
ville, ambassadeur d'Angleterre, M. Motiinho
de Lima miuistre plénipotentiaire et envoyé
extraordinaire du BrésilM. le comte d'Ap-
pony, ambassadeur d'Autriche, M. de Fagel
ministre de Hollande M. le général Alava,
ambassadeur d Espagne, M. de Fabricius
chargé d'affaires de Nassau, ont eu l'honneur
d'être reçu par le roi.
Le 24 a midi et demi, le roi a présidé le
conseil des ministres, quia fini trois heures
moins un quart.
- Voici les biuits qui circulaient aujour
d'hui au sujet d'un voyage entreprendre en
Allrmagne par le prince royal et par le duc de
Nemours. Le deux cours où doivent se ren
dre les deux jeunes princes ont été pressenties;
on voulait savoir l'avance si l'accueil qui
leur serait fait serait tei qu'il convient aux
fils du roi des Français. Les réponses oui dis
sipé tous les doutes Le roi de Prusse a écrit
lui-même pour offrir aux princes français
l'hospitalité de son palais La lettre du vieux
roi était conçue dans les termes les plusbien-
veillans. M. de Metternicb au nom de l'em
pereur Ferdinand n'a pas moins montré
d'empressement. A Vienne comme betliu
ou prépare un digne accueil nos princes.
- Le Journal de Commerce dément le
bruit qui avait été répandu que le gouverne
ment établirait un projet de loi touchant une
réduction des droits aujourd'hui existaus
l'entrée des toiles et des cotons.
- Le 24, est mort au Mesnil, près de Dreux,
M. F11 min Didot, membre de la chambre des
députés homme de lettres, typographe cé
lébré daus route l'Europe. M Fnmin Didot
était menacé d'hydropsie. Il fit il y a près d'un
au un voyage scientifique Smyrne. Le
voyage développa en lui la maladie dont il vient
de mourir Depuis les lois de septembre M.
Fu min Didot n'avait pas repai u la chambre;
son mal prenant une grande intensité, il s'était
fait transporter de Paris au Mesnil il y a peu
de jours. Il y a succombé presqu'en arrivant;
M. Fit min Didot avait épiouve des chagrins
domestiques qui ont pu répandre des nuanges
sur ses vieux jours. Il avait perdu son fils et
un incendie avait dévoré une grande partie de
ses richesses typographiques.
ALLEMAGNE.
Francfort25 avril.
On écrit de Berlinle 1 4 avril:
Il est arrivé des lettres de Saiut-Pélers-
bouig annonçant que les médecins de S. M.
l'impératrice lui ont conseillé l'usage des
bains d'Euis, mais que rien n'était encore
décide cet égard. Dans le cas où l'impéra
trice entreprendrait ce voyage, elle serait
accompagnée de son fiere ie prince Cliailes,
qui doit leprendie son voyage de Si Pélers-
lîourg interrompu par l'accident arrivé sa
suite, et cela apies les couches de sa séreiiis-
sime épouse On attend aussi beiliu S. M.
la reine des Pays bas, sœur de notre mo
narque, et déjà on fait des préparatifs pour
sa réception. Ou assure que sou séjour sera
de longue duiée, et que la reine passera une
partie de l'été avec la famille du prince Al-
brecht une maison de campagne dans le
voisinage de la capitale.
Les feuilles publiques ont déjà exprimé a
plusieurs reprises l'espoir de voir l'Autiiche
se léuuir au système des douanes de la Prusse,
au moins quant ses provinces allemandes,
sans que jusqu'à ce moment il ait existé des
motifs serieux pour rendre celte réunion tant
soit peu vraisemblable a une époque plus ou
moins éloignée. Depuis quelque temps ou est