acceptés. On lui donna des ouvriers, et
l'endroit où la terre fut ouverte, on trouva
les ossemens que l'on cherchait: on les mit
tlaus le cercueil qui les renferme aujourd'hui
et ou les déposa dans l'église du Sablonen
attendant qu'on lenr donnât une nouvelle
sépulture.
On s'arrêta l'idée d'une souscription, et
M. le duc d'Ursel en chargea M. B mdewyns,
qui mil la choseeu train; mais M. Baudewyns,
mal secondé, se découragea lui-même, et
tout en resta là. Depuis 18 ans que cet hom
me de lettres est mort, M. l'abbé Tiron a
plusieurs fois essaye, dans les journaux, de
rappeler le projet de souscription, mais sa
voix, n'a pas été entendue.
-On écrit d'Auvets, t4 mai:
Le toi est attendu aujourd'hui en celte
résidence. S M. va visiter les polders inondés
cl le village dit Strooy-dorp.
Les travaux du grand arsenal du chantier,
qui a été incendie eu id3o, sont repris depuis
i5 jours.
On parle toujours du projet d'isoler entiè
rement la citadelle de la ville eu abattant le
mur qui sépare l'esplanade de l'ancien chan
tier. Ou prolongerait ainsi l'esplanade jusqu'à
l'ivcaut et l'on couperait le chantier qui est
toujours resté terrain vague, par une grille
élevée sur la même ligne que les maisons de
l'esplanade. Ce quartier ne pourrait qu'y
f>^,6ner•
- On écrit de Valenciennes, le i4 niai:
Les régisseurs des mines d'Anzin sont ré
unis depuis quelques jours leur hôtel de
Saiut- Wast-là-haut; on assure que ces mes
sieurs vieDuenl de prendre une décision fort
importante et qui aura du retentissement dans
le pays. Il ne s'agirait de rien moins que
d'une augmentation d'environ six sous la
journée des ouvriers extracteurs de la com
pagnie; de telle sorte que la lâche fixée r
fr. 70 c. serait doténavaul portée a fr. Celte
détermination aurait, dit-on été prise en
considération de ce que la main-d'œuvre est
en hausse dans toute la contrée, et afiu de
faire patliciper l'ouvrier aux avantages ré
sultant du maintien du droit sur la houille
belge voté re'cemmmeni par la chambre des
députés. Une telle augmentation ne sera pas
une affaire de moins 5oo,ooo fr. par an pour
la compagnie d'Anzin, et fera verser cette
somme en plus dans une infinité de petits
ménages. La publicité de ce fait ne peut man
quer d'amener encore une foule de bons ou
vriers mineurs de la Belgique dans l'arron
dissement de Valenciennes.
- On s'occupe en ce moment Bruxelles
de l'organisation d'une Société Sanitaire,
l'instar de celle qui vient de se former Paris.
Au moyeu de cette assutaucemutuelle et pour
une faible somme, chaque sociétaire recevra
domicile, les visites et consultations des
meilleurs médecinset chirurgienset sera traité
pour toutes les maladies, quelles que soient
leur origine, leur gravité et leur durée. Les
assurés auront en outre l'avantage de recevoir
des pharmaciens attachés l'administration
les médicamens dont ils peuvent avoir besoin.
- La grande assemblée centrale de la mé
decine homœopatique est convoquée Mag-
debourg pour le 10 août prochain. On pense
que celte réunion sera très nombreuse, le
système homœopatique comptant maintenant
parmi ses prosélites des médecins de toutes
les contrées européennes.
- Au nombre des transactions commerciales
conclues hier Anvers, on remarque les veo-
tes de ao,ooo kilog. sucre raffiné lorops et
3o,ooo kil. raffinés mélis en pains. Cet article
d'exportatiou continue soutenir la faveur
dont il jouit depuis assez longtemps nos raf
fineries ont plus de travail qu'elles n'en peu
vent faire, et les établissemeiis du même genre
qui se pi épatent eu grand trouveront de l'em
ploi, ils donnerout une nouvelle impulsion
cette branche d industrie. La construction de
la machine commandée par ia Société de
raffinerie anuersoire sera bientôt achevee.
- Ou écrit de Tournay 1 mai
Il paraît que l'organisation de la garde ci
vique de ceite ville ne lardera plus être
achevée, car on assure que la cavalerie va
recevoir incessamment des sabres et des pis
tolets de modéleel que les bufleleries p ur les
autres armes de la garde ne tarderont pas
être distribuées. Ces bufletei ies sontdit-on
très bien confectionnées. D'autre part, nous
avons appris que la régence a procédé au soit
pour la compositiou du conseil de discipline.
HOLLANDE.
On écrit de Berlin le 7 mai, au corres
pondant de Hambourg
Avant-hier au soir six heures, S. M. la
reine des Pays-Bas est arrivée au château de
Polsdam. A Magdebourg,oùS. M. avait passé
la dernière nuitelle avait été reçue par S A.
R. la princesse Albert, sa fille, et sou époux,
S. A. R. le prince Charles le général com
mandant la pioviuce de Saxe et le comte de
Perponcher, envoyé extraordinaire et ministre
plénipotentiaire des Pays-Bas. Toute la fa
mille royale se trouvait réunie Potsdam
l'arrivée de l'auguste voyageuse laquelle fut
présentée le fiancée de la piincesse Elisabeth,
le prince Chai les de Hesse-Darmstadt.
Hier matin le roi a passé en revue la gar-
Dison de Potsdam daus le Lustgartenj après
quoi S. M. a donné un déjeûner-dîualoire
ses illustres hôtes ainsi qu'aux ministres
éttangersel plusieurs généraux de l'armée.
FRANCE.
Paris 14 mai.
Les militaires français qui entreraient dans
la légion déjà formée eu Espagne ou daus la
nouvelle qu'on paraît vouloir organiser, con
tinueront conserver leur auctennelé dans
leurs corps respectifs; ils aurom droit en
conséquence l'avancement que donne cette
ancienneté; mais tout nouveau grade obtenu
ou toute blessure De comptera pour rien dans
leurs étals de service, une fois qu'ils seront
de retour en France. Jdu Commerce
- Notre correspondance d'Alger, dit le
Toulonnais du b mais, nous apprend que
depuis la rentrée de l'expédition sur Médéah,
le mouvement de réduction des troupess'opère
avec discernement. Le i3e de ligue, les chas
seurs d'Afrique et une partie des disciplinaires
ont déjà quitté l'Afrique. Pour proportionner
les emplois d'administration, on vient aussi
d'y faire des léductions importantes.
- On lit dans un journal:
Il résulte des reuseignemens qui nous par
viennent de Ham, que la santé des anciens
ministres est plus gravement attaquée qu'on
ne l'avait cru jusqu'ici. Dans la soitee de
dimanche dernier, l'étal de M. de Peyronnet
offrait les symptômes les plusalarmans. M. de
Chantelauze est loujours dans la même siiua-
liou morale et physique; il cede un épuise
ment de l'esprit et du corps. M. de Polignac
la goutte dans les deux jambes, un tliu-
niaiisiue dans le bias qui l'empêche souvent
d'écrire, et une maladie chronique qui néces
sitera uue opéiation chirurgicale. M. de
Guernon-Hanville, quoique souffrant, est
celui des anciens ministres qui, étant le plus
jeune de tous, a le mieux supporté jusqu'ici
celle longue captivité.
- Les débordi mens des rivières et des fleu
ves oui deja eu pour effet immédiat l'eoché-
rissen ni du blé et du bois de chauffage. Le
blé a éprouvé une haussé de prés de 3 fiancs.
Sur toute l'étendue des leires inondées, les
récolles sont fortement compromises. La
Champagne a surtout souffert: les eaux ont
entraîne tous les engiais enfouis, et avec eux
une bonne partie de la légère couche végétale
qui recouvre la craie du sous-sol. C'est une
perle qui sera de longtemps iiréparable, et
l'inondation sera pat tout oubliée, que les
malheureux cultivateurs champenois se la
rappelleiont encore.
Les ponts et chaussées évaluent leurs pertes
plus de 10,000,000 Les dévastations cau
sées aux propriétés particulières se montent
une somme au moins égale.
- M le baron Mortier, notre ambassadeur
La Haye, paraît destiné a obtenir un grand
succès dans ses négociations. Dans l'une de seS
premières conférences avec M. Verstolk de
Soeleu, ministie des affaires étrangères, il
voulut lui pat 1er de la question hollando-
belge. Le ministie l'interrompit en lui disant:
Ne me parlez pas de celle question; je sais que
vous n'avez reçu aucune instruction de votre
gouvernement cet égard; mais si voulez,
causons de douanes et «le commeice. Et M»
le baron Mortier, qui n'avait reçu en cflet du
cabinet des Tuilettes aucune instruction sur
les affaires de Belgique, par ia douanes et