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bonne camarade de collège d'Allibaut, ce qui
expliquerait les rares èl insignifiantes relations
qu'il aurait entretenues avec cet homme,
mais qu'aucun fait n'existant sa charge, il
sera rendu la liberté.
- On lit dans un journal la note suivante
destinée rétablir quelques uus des faits qui
ont piécédé l'attentat du 25.
Le 24 n,;i' dernier, AUibeaut, en se pré
sentent l'hôtel de la rue des Marais, faubourg
Saint-Geimain, u° 3,demanda une chambie
bon maiché, voulant, disait-il. vivre avec
économie. Le piopriéiaire «le l'hôtelqui n'a
pas l'habitude de louer des ouvriers parce
que le pi i x de se s chambres est trop élevé,
avait tui cabinet détaché de l'hôtel, au fond
de la eonr, et dans lequel couchait habituel
lement une domestique; niais, a cdte époque,
Celle ci couchait dehors et le cabinet était
vacant, Quoique prit éclairé, ce cabinet con
vient Ailibaul qui en prit possession le î5
mai. Il est exact que le domestique de l'hôtel
a déclaié, depuis l'attentat, avoir trouvé une
canne en bdayaul 'a chambre occupée par
AUibeaut; mais c'était en l'absence et non en
presence de ce dernier; ainsi ce domestique
n'a pu lui adiesser des observations sur la
foi nie de celle arme. AUibeaut a payé la pre
mière quinzaine: il doit la seconde. Les maî-
lies de I hôtel M. el Mme Froment n'ont
par remarqué qt\'il sortit avec une canne".
- M. Gisquet a, par une circulaire toute
récente, fait defetise tiès-expresse aux com
missaires de policeofiieiers de paix et autres
subordonnés, de ne fane l'avenir aucune
communication de nouvelles aux journaux
si petites et si peu importantes qu'elles soient.
- On assure que le bureau d'autorisation
établi par les lois de septembre pour les des
sins et carricjilures, a refusé la permission de
mettre en vente el d'exposer publiquement le
portrait d'Allibeaut. Un journal observe que
quand les AUibeaut et les Fiescin seront un
peu moins persuadés que l'Euiope les con
temple, quant ils se verront voués au mépris
el l'oubli avant-même que l'heure de la
postérité ail sonné, ils auront plus d'horreur
pour eux mêmes et la société puisera dans ce
Sentiment une gaiantie de plus.
-c M. le major Frazer, qui avait paiié aller
Bruxelles et en revenir eri trente-six heures,
esl parti le jeudi 3o juin, deux heures de
l'après-midi., de la cour de lord Seymour, rue
Taitbput, n° 1, il doit être de retour au
même endroit, dans la nuit de vendredi
samedi, 2 heures du matin. U11 souper, qui
v est commandé au Ciub-Jockeisera payé
par lui. s'il est eu relard. Mais ce n'est la que
la moindre chose. Les paris en argent sont
considérables, liss'elèveiii plus de cinquante
mille francs. M. Frazer y est, de sa part, pour
to.ooo francs. C'est peu près ce qu'il a déjà
gagné pour le pari qu'il avait engagé le mois
dernier, de faire cinq jours de suite quarante
lieues franc étrier, entre le lever et le cou
cher du soleil. Les conditions imposées M.
Frazer. qui sont les mêmes aujourd'hui que la
première fois, rendent le paii très-difficile
pour lui II ne peut ni faire préparer des che
vaux d'avance, ni choisir aux relais le cheval
qui lui conviendrait le mieux, ni faire annon
cer son passage, l e postillon qui l'accom
pagne en courtier chaque poste, doit marcher
d< trière lui. Tous les accidens sont, en outre,
contre lui. Si une circonstance tout-- fait
indépendante de lui, l'arrête, si un cheval
s'abil et se blesse de manière ne pouvoir
plus le porter el l'obliger d'achever la poste
pied, s'il esl blessé lui-même; s'il tombe
malade, aucuu de ces obstacles n'est admis
pour excuse. Le par i esl absolu: il doit être
de retour Paris 36 heures après son départ.
S'il mourait eu route la peine, il aurait perdu
le pari. Journal du Commerce.)
ALLEMAGNE.
Francfort2g juin.
On écrit de Munich, le 26 juin
La reine et le roi de Grèce sont partis au
jourd'hui pour Marienbad. L'irnpéiauice
d'Autriche est partie pour Vienne.
Le docteur 15e h rconseiller de cour et
ancien piofesseur, député el bourgmestre de
Wuilzbourg, qui depuis plusieuts années
était détenu lu Conciergerie et accusé de
haute trahison et de lèze majesté a été condam
né aux travaux publics pour un temps indé
fini, el après avoir fait amende honorable
devant la statue de S. M. en présence de la
foule assemhléeel de la justice du district etde
la ville, il a été conduit au fort d'Oberhaus
près de Passau.
- On écrit de Vérone, le 21 juin
Hier le duc d Orléans est venu ici et a eu
une entrevue avec le roi de Naples el le prince
de Salerne. S. A. IL est retournée ensuite
Roveredo. Le roi de IN a pies el le prince de
Salerne qui se rendent dans le Tyrol sont
partis pour Rovereduoù ils oot visité les prin
ces fiançais.
- Le Correspondant de Nuremberg porte
en date du 26 juin: Le pariage des biens
confisqués en Pologne entre des militaires
russes vient de frapper également les biens de
l'évêché de Cracovie. L'évèque de Giacovie
Sterskowki dont la Russie ne cessait de de
mander la cour de Rome l'éloigné,menta
reçu du Pape l'autorisation de se retirer par
amour de la paix.
- On écrit de Viennele 23 juin
La duchesse de Parme et l'archiduchesse
de Salerne sont ariivé ici el sont descendues
au palais de Scboenbrurin. Le roi de Napls et
le pi ince de Salerne sont attendus sous peu de
jours. Pendant la durée du séjour de S. M.
sicilienne, le prince Charles de Lichtenstrin
lui fera les houneurs du pays; c'est ce même
prince qui accompagnait l'empereur de Rus
sie pendant sou séjour eu Attti iche.
YERKOOPIXGE VAN FYNE
RORDEAUSCHE ATV^E^,
B1NNEN DE STAD YPREN.
Op woensdag i5fn july, i856, ten 4 uren
namiddag, in de hosttdry Sint-I.aurensin de
Hondstraete, te Yperen, zal'er door den notari*
LAMBIN geproctdéerd worden tôt de openbare
verkooping op Echantillons der volgende Bor-
deausclie wynen te wéten
5 stukken ic Côte, van |S55.
1 stiik S'-Emilon, i* qualiteyt, van 1828.
1 stiik Médoc van 1828.
1 stuk, van i85 1.
En 5oo flacons S'-Emillon, 1' qualiteyt, van
1827.
Met 5 maenden tyd van betaelinge, mits si el—
lende goede bekende borge en den ion pennink
gereed te betalen.
104-1. Elk zrgge Jiet voorts.
SCHOONE TATRIMONIEELE
TE
A L V E R I N G H E M
TE KOOPKN,
IVanofden Tnset. zalplaetse hebben op za/er-
dag den 25e" juny 1836 en den Overslag
den 16°" july dcier naert'elkens ten 5
veren van den namiddag in de kamer der
verkoopingen der Notarissen in bel Stadliuys
te B rugge.
PAROCHIE ALFERINGHEM.
EERSTEN KOOP.
Eene schoone behuysde en bel immerde Hofstede
met den nomber van B. 20-68-Ô7 ellen, onder
grond van gebauivcn, hof, hofplactsc, zaeylanden
en veele garsingen daer mede gaende, gestaen en
gelegen t'eenen blokke ter gemeente van Alverin-
gtiein arrondissement van Veurne, zuj'd oost
van de kei We van Al veringliem by Steendam
abouteerende van noorden aen de Leerse-vaert
oost som sieur François Van Houtte te Coxcydeen
nog gemelde vaertzuyd mynheer Pecsteen-De
Lamprecl te Brugge en som west de straete.
Zynde ten gebrtiyke tôt leaten september 1857,
door Anne I.acauwe weduwe van Pieter David
in advenante van Fr. 1514 -46 centiinen 's jacrs
boven alie lasten.
Ingesteld op 28,000 francs.
PAR 0 CHIE E G GEJVAER TS CAP ELLE
TWEEDEN KOOP.
Den nomber van B. o-go-88 cllen Zaeyland
gelegen ter gemeente van Eggewacrtscapelle, oost
weynig afgelegen van de kerke, paelende aen den
boumgaertvan d'hofstede competeerende den beer
graef de Bctliune, ten gtbruyke van de weduwe
van Turnhout en noord mynheer De Keingiaert,
te Y pre.
In pagte gebruvkt wordende tôt lesîen septem
ber ib3ô aenstaende, door Ji/stus Van Eaeselen.
Ingesteld op goo J:a tes.