Cmois 10 années de cachot et tous solidai rement aux dépens. S. A. H. le duc de Modène, par égard pour M. le président Veralidéfuntpère du con damné de ce nom, et pour le frère de ce der nier, a adouci la peine du gibet en consentant qu'il soit fusillé, et quand la confiscation des biens, S. A. R. a ordonné qu'elle ne por tera pas préjudice la succession éventuelle de son fière. - Ou lit dans le Mémorial bordelais S. A. R. la princesse de Beïra, les trois en- fans, fils de don Carlos, et la princesse Amélie de Naples, épouse de l'infant don Sébastien arriveront en France incessamment, venaut de Salzbourg. C'est Tours quiestdestioécorame résidence aux nobles voyageurs. On dit que l'ambas- sadede Naplesa fait les démarches nécessaires pour leur obtenir des passepotls. - La chambre du couseil vient de renvoyer l'armurier Devisrues en police correctionnelle, l'occasion de la saisie faite chez lui de can nes-fusil et de cannes-pistolet. Sommé de donner des explications sur la possession du nombre considérable de cannes- fusils et de cravaches-pistolets trouvés dans ses magasins, M. Devismes s'était retranché sur la bonne foi où il avait dû être, jusqu'au moment de l'événement, par un jugement de la 6e chambre (police correctionnelle), ju gement dont il avait argué devant la cour des pairs, et qui déclare que le canne-fusil de M, Devismes ne saurait être classée daDS la ca tégorie des armes prohibées par la loi. La chambre a considéré que l'art. 3 du litre 3o de l'ordonnance du 1669 et la déclaration du 28 mars 1728, renouvelée par le décret du 12 mars 1806, prohibaient de la manière la plus générale et la plus absolue la fabrica tion et le port de toutes armes brisées, secrètes cl cachées, au moyen de quoi l'art 1" de la loi du 24 mai i834, qui se réfère aux lois et ordonnances antérieurs, est susceptible d'être appliqué la fabrication des cannes- fusils de M. Devismes. L'affaire de M. De vismes sera prochainement appelée; le soin de la défense est confié Me Lionville. - Le roi a commandé M. Granal un ta bleau de très-grande dimension, représentant la cérémonie funèbre des Invalides. Le cata falque et toutes les tentures resteront exposés pendant deux jours, pour que l'artiste puisse représenter lacérémonieavec plusd'exactilude - Mgr lielmas, évêque de Cambrai, dont les vertus peuvent être mises en parallèle avec celles de M. Cheverus, doit, dit-on, rempla cer au diocèse de Bordeaux. - Ou écrit de Pampelune, 20 juillet: L'organisation du régiment des lanciers polonais avance rapidement trente soldats polonais, faisant partie du dépôt de la légion étrangère pied ont passé dans la cavalerie pour compléter le troisième escadron qui sous peu de jours doit joindre les deux pre miers, déjà en campagne. Le lieutenant-co lonel Kraiewski qui pendant la révolution de la Pologne commandait un escadron du r" de lanciers, prend le commandement du régi mentle colonel Corte ayant volontairement donné sa démission par une lettre au général Bernelle, dans laquelle il déclare qu'il est juste et plus avantageux pour les Polonais d'être commandé par uu compatriote, que par un étranger. On parle de la formation d'une batterie d'artillerie cheval polonaise, et déjà le chef d'étal-major du général Bernelle a écrit une lettre au capitaine Brzezoueski pour l'engager entrer au service d'Espagne et se meure la tête de cette organisation; ce jeune ofli- cier est conuu par son ouvrage sur la révo lution de Pologue, plein d'aperçus élevés sur l'ait militaire. Le bureau de l'état-major de légion éliangère est encombré de sollicitations d'officiers polonais. Malheureusement les sol dats n'arrivent qu'en très-petit nombre. On pense que le général Bernelle formera un dé tachement de guides d'honneur composé d officiers subalternes, et le fera commander par un oflicier supérieur. ANGLETERRE. Londres3o juillet. Les officiers de marine qui ont assisté la bataille de Navarin ont présenté une belle pièce d'argenterie l'amiral Codrington en reconnaissance des efforts qu'il a fait dans le parlement pour faire accueillir leurs récla mations. - Les obsèques de l'évêque catholique de Londres,mort dernièrement, ont eu lieu le 27, avec beaucoup de solennité dans la chapelle catholique de Moorfield. M Griffihts, succes seur de l'évêque, et deux autres évêques ont officié, ainsi que 70 80 prêtres qui formaient le cœur. - Jusqu'ici il suffisait aux voyageurs an glais pour être l'abri de toute poursuite en Belgique, d'avoir un passeport collectif, soit de lord Palmerston soit du ministre de Bel gique. On n'avait jamais jugé nécessaire d'in dividualiser chaque voyageur, c'est-à-dire, d'obliger telle famille et sa suite, prendre des passeports distinctsou d'avoirleurs signa- lemens respectifs, notés sur la marge du pas seport collectif. Cependant le gouvernement belge n'a pas seulement résolu d'adopter cette marche, mais a obligé les étrangers d'échanger les passeports obtenus de leur gouvernement, en entaul sur le terrritoire belge, contre un passeport belge, et d'attendre pour ravoir le premiers qu'ils soient arrivés Bruxelles. On se plaint de ce procédé, qui tracasse les voya geurs sans offrir plus de garantie pour la sécurité publique. Globe. 1 ALLEMAGNE. Francfort29 juillet. On écrit de Vienne, 20 juillet Aujourd'hui, le duc de Brunswick est parti pour Brunswick. Le choléra s'est manifesté hier au château de Schœnbrunn, où se trouve toute la cour en ce moment il a attaqué le précepteur du comte Bombelles. Le fléau sévit dans les en virons de la capitale maintenant qu'il sembla cesser l'intérieur. - On apprend de Berlin que les nombreu ses questions politiques et militaires, que sou lèvent les chemins de fer, ont donné lieu la formation d'une commission composée de plusieurs personnes tant militaires qu'autres, qui ont déjà terminé leur enquête. Celle com mission s'est montrée loul-à-fùt favorable l'établissement des chemins de fer, et n'a exigé que deux conditions, la détermination de la largeur de la voie, de la forme et de la dimension des waggons, afin qu'on pût se servir des chemins de fer pour le transport des troupes. Depuis celle décision, on peut s'occuper de cette entreprise avec pleine sé curité. Aussi poursuit-on avec activité celles relatives aux routes de Potsdam et de Stetm. - On lit dans le Nouvelliste audois des nouvelles de Berne, déjà datées du 21 juillet, portent ce qui suit Il ne se passe pas de jour sans que 5 ou 6 des réfugiés arrêtés par suite des derniers mouvemens ne partent de Berne, pour la France. Ils sont tous munis de passeports délivrés par la légation française. On parle aussi d'une instruction dirigée coutre quel ques professeurs et un bon nombre d'étudians de l'université, ainsi que contre plusieurs employés du gouvernement. Il ne s'agirait de rien moins que du reuvoi des uns et des autres par mesure de police. Un magistrat doit avoir fait entendre M. SiebenpfeilFer qu'il pourrait bien être com pris dans celle mesure. Il paraît qu'on est dans l'intention de poursuivre M. Schiller, comme accusé de haute trahison. Si l'accusation triomphaitil y aurait lieu la condamnation aux travaux forcés pour plusieurs années, d'après la nouvelle législation. - On écrit de Vienne, 22 juillet: Charles X qui avait l'intention d'aller résider au château du comte Coroniui Gratz, a re tardé son départ pour celte résidence cause du choléra. Il se trouve en ce moment la maison de campagne du duc de Blacas. situee sur la frontière Bohémienne, près de Kirch- berg, que le duc a quittée lui-même pour aller occuper le château d'Erla, dont il est aussi propriétaire. (G. d'sjugsb.) - On écrit de Stockholm1 1 juillet Le roi de Suede a dissoutle 8 de ce mois, la diète uorwégienue. On s'étonne de cette détermination. Le budget n'était pas encore voté, aucune opposition ne s'était elevee dans

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3